Saint-Julien-sur-Dheune
Saint-Julien-sur-Dheune est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Julien-sur-Dheune | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines | ||||
Maire Mandat |
Guy Mikolajski 2020-2026 |
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Code postal | 71210 | ||||
Code commune | 71435 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
242 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 25″ nord, 4° 32′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 252 m Max. 367 m |
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Superficie | 5,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Creusot (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Blanzy | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Chez le Prin, Chez le Roy, Chez les Autres, la Mouillegerin, les Chazeau…
Communes limitrophes
Essertenne | ||||
Le Breuil | N | Morey | ||
O Saint-Julien-sur-Dheune E | ||||
S | ||||
Écuisses | Villeneuve-en-Montagne |
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-sur-Dheune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,9 %), terres arables (18,1 %), forêts (14,8 %), zones urbanisées (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2020, la commune comptait 242 habitants[Note 4], en diminution de 0,41 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culte
Saint-Julien-sur-Dheune relève de la paroisse Saint-Martin du Partage qui regroupe six villages (cinq églises) et qui a son centre à Montchanin (la paroisse s'inscrit dans le cadre plus vaste doyenné du Creusot, l'un des douze qui composent le diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon).
Lieux et monuments
Sont à voir à Saint-Julien-sur-Dheune :
- L'église, qui domine le bourg et était autrefois ceinturée du cimetière (devenu espace vert), dont le clocher surmonte le porche et qui présente la particularité de disposer d'un chœur décentré par rapport à la nef.
- Le prieuré Saint-Julien de Saint-Julien-sur-Dheune, qui reçut des moniales bénédictines. Celui-ci connut trois siècles de prospérité, et plusieurs filles de grandes maisons nobles furent placées à la tête de cette fondation, entre autres Béatrix de Rabutin en 1422, Louise de Dyo au siècle suivant et Françoise de Damas en 1616 ; et, enfin, Charlotte de Rabutin, seconde fille de Bussy-Rabutin (dite aussi mademoiselle de Chaseu)[12]. En 1302, Lambert de la Tour-sous-Montaigu, prévôt de l'ancien diocèse de Chalon, y fait une donation. Les religieuses demandèrent, avec l'appui de la prieure madame de Rabutin, à quitter les lieux pour Autun, ce qui leur fut accordé en 1655 par Louis Doni d'Attichy (1598-1664), évêque d'Autun (1652-1664). Il était dépendant de l'abbaye de Moutier Saint-Jean[13]. Il ne reste plus rien de ce monastère qui fut mis à sac à la Révolution, seule l'église qui fut reconstruite subsiste.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Creusot », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Saint-Julien-les-Nonnains », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 147 de septembre 2006, pages 10 et 11.
- Dom Urbain Plancher, Histoire générale et particulière de Bourgogne..., t.I, Dijon, chez Antoine de Fay, 1739