Saint-Genis-l'Argentière
Saint-Genis-l'Argentière est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Genis-l'Argentière | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Alexis Badoil 2020-2026 |
Code postal | 69610 |
Code commune | 69203 |
Démographie | |
Population municipale |
1 000 hab. (2020 ) |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 39″ nord, 4° 29′ 34″ est |
Altitude | Min. 331 m Max. 870 m |
Superficie | 10,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Sainte-Foy-l'Argentière (ville-centre) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Géographie
Situé dans les Monts du Lyonnais, ce village est très proche de Sainte-Foy-l'Argentière.
Communes limitrophes
Saint-Laurent-de-Chamousset | Brussieu | |||
Souzy Sainte-Foy-l'Argentière |
N | Courzieu Montromant | ||
O Saint-Genis-l'Argentière E | ||||
S | ||||
Aveize | Duerne |
Urbanisme
Typologie
Saint-Genis-l'Argentière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Foy-l'Argentière, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 3 135 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,9 %), forêts (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère). La commune doit son nom à une mine de plomb argentifère exploitée au Moyen Âge.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Pique-sur-Brevenne[11].
Héraldique
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Les armes de Saint-Genis-l'Argentière se blasonnent ainsi : D'azur au buste de saint Genis d’argent nimbé d’or et accompagné à dextre d’un S, à senestre d’un G et en pointe d’un A aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé d’un griffon d’or et d’un lion d’argent couronné d’or issants et affrontés. |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 1 000 habitants[Note 3], en diminution de 4,94 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Construite en 1878, de style néogothique de la fin du XIXe siècle, l'église actuelle a été construite en remplacement de l'ancienne devenue trop petite.
Située à côté de la mairie, La maison forte date de la fin du Moyen Âge. On dit même qu'elle aurait pu être un prieuré de l'abbaye de Savigny.
Des restes de l'aqueduc romain de la Brévenne sont visibles dans les bois de la Valsonnière. Celui-ci servait à acheminer l'eau de l'Orjolles jusqu'à Lyon.
En 1870, fut construit le Clos Saint-Joseph. Sanatorium après la Première Guerre mondiale, il accueille une communauté religieuse.
Sur la place du hameau de Boussoure se trouve un tilleul centenaire, une croix restaurée datant du XVIIIe siècle.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sainte-Foy-l'Argentière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.