Saint-BĂ©ron
Saint-Béron est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-BĂ©ron | |||||
Vue du Chef-Lieu Ă Saint-BĂ©ron | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val Guiers | ||||
Maire Mandat |
Alain Perrot 2020-2026 |
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Code postal | 73520 | ||||
Code commune | 73226 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Béronais | ||||
Population municipale |
1 710 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 197 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 08″ nord, 5° 43′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 254 m Max. 573 m |
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Superficie | 8,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Pont-de-Beauvoisin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Pont-de-Beauvoisin (Savoie) | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Commune située dans la basse vallée du Guiers à la sortie des gorges de Chailles, au pied des premiers reliefs jurassiens de la Savoie.
Son habitat dispersé occupe les collines entre la rivière Guiers et la falaise de la montagne de Saint-Franc.
Urbanisme
Typologie
Saint-Béron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin, une agglomération inter-départementale regroupant 13 communes[4] et 21 162 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50 %), forêts (18,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (6,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Les formes anciennes de Saint-Béron, que l'on trouve au cours des périodes médiévales à 1792, sont Eccelesia de Sancton Benigno (1142), Prioratus Sancti Benigni (1146-1160), Prioratus Sancti Beronis (1180), San Bugnerieum (1249), Saint-Bénigne (1497), San Beronum (1581), Saint Bron (1729), Saint Béron en Savoye (1731)[10] - [11]. Le chanoine Gros indique que Béron est la forme populaire de Bégnine, dérivé du latin Benignus[10] - [11]. Il précise par ailleurs « on chercherait vainement le nom de ce saint dans les Bollandistes et autres ouvrages hagiographiques »[10].
Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par la France révolutionnaire, puis impériale, la commune est devenue Gorges de Chailles (1793), puis Rives du Guyer (1794)[11].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Beron, selon la graphie de Conflans[12].
Histoire
Au premier plan, la voie du chemin de fer de Voiron à Saint-Béron, un chemin de fer secondaire à voie métrique qui desservait la commune de 1895 à 1936.
Une autre voie métrique, celle du tramway de Pont-de-Beauvoisin, permettait de rejoindre cette commune à la même époque.
Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune appartient au canton de Pont-de-Beauvoisin, au sein du département du Mont-Blanc[13].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Saint-Béronaises et les Saint-Béronais[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2020, la commune comptait 1 710 habitants[Note 3], en augmentation de 3,95 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Vaux-Saint-Cyr, construit en 1866, avec ses façades et toitures, ainsi que les décors du hall d'entrée et du grand salon (IMH) ; vieux murs d'enceinte. (maître d’œuvre : Jomand)[19].
- Église Sainte-Bénigne, des XIIIe et XVIe siècles, dans un style gothique flamboyant.
Personnalités liées à la commune
- Marie Corbeau, noble, âgée de 38 ans, native de Saint-Béron, département du Mont-Blanc, ex-religieuse de l'abbaye Saint-Pierre, domicilié à Lyon, département de Rhône, condamnée à mort comme contre-révolutionnaire le 2 germinal an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 322-327. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Pont-de-Beauvoisin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 415..
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 322, Présentation.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
- « Saint-Béron », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Le Château de Vaux-Saint-Cyr », notice no PA00118291, base Mérimée, ministère français de la Culture.