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Saint-BĂ©ron

Saint-Béron est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-BĂ©ron
Saint-BĂ©ron
Vue du Chef-Lieu Ă  Saint-BĂ©ron
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Val Guiers
Maire
Mandat
Alain Perrot
2020-2026
Code postal 73520
Code commune 73226
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Béronais
Population
municipale
1 710 hab. (2020 en augmentation de 3,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 197 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 30′ 08″ nord, 5° 43′ 48″ est
Altitude Min. 254 m
Max. 573 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Pont-de-Beauvoisin
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Pont-de-Beauvoisin (Savoie)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-BĂ©ron

    GĂ©ographie

    Commune située dans la basse vallée du Guiers à la sortie des gorges de Chailles, au pied des premiers reliefs jurassiens de la Savoie.

    Son habitat dispersé occupe les collines entre la rivière Guiers et la falaise de la montagne de Saint-Franc.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-BĂ©ron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine du Pont-de-Beauvoisin, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 13 communes[4] et 21 162 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de ChambĂ©ry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50 %), forêts (18,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (6,8 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    Les formes anciennes de Saint-Béron, que l'on trouve au cours des périodes médiévales à 1792, sont Eccelesia de Sancton Benigno (1142), Prioratus Sancti Benigni (1146-1160), Prioratus Sancti Beronis (1180), San Bugnerieum (1249), Saint-Bénigne (1497), San Beronum (1581), Saint Bron (1729), Saint Béron en Savoye (1731)[10] - [11]. Le chanoine Gros indique que Béron est la forme populaire de Bégnine, dérivé du latin Benignus[10] - [11]. Il précise par ailleurs « on chercherait vainement le nom de ce saint dans les Bollandistes et autres ouvrages hagiographiques »[10].

    Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par la France révolutionnaire, puis impériale, la commune est devenue Gorges de Chailles (1793), puis Rives du Guyer (1794)[11].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Beron, selon la graphie de Conflans[12].

    Histoire

    Vue générale du bourg vers 1900.
    Au premier plan, la voie du chemin de fer de Voiron à Saint-Béron, un chemin de fer secondaire à voie métrique qui desservait la commune de 1895 à 1936.
    Une autre voie métrique, celle du tramway de Pont-de-Beauvoisin, permettait de rejoindre cette commune à la même époque.

    Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune appartient au canton de Pont-de-Beauvoisin, au sein du département du Mont-Blanc[13].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 mars 2011 Pierre Cruvieux PCF puis DVG et enfin DVD Conseiller général du canton de Pont-de-Beauvoisin (1979-2011)
    DĂ©missionne de tous ses mandats en mars 2011
    mars 2011 en cours Alain Perrot DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Saint-Béronaises et les Saint-Béronais[14].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2020, la commune comptait 1 710 habitants[Note 3], en augmentation de 3,95 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    8078457711 0021 1511 097942903886
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    9269661 067920907969916906860
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    9571 1611 1151 1261 0821 1531 1671 1761 060
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020
    1 1641 1981 2201 3221 4071 5351 6451 7061 710
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Vaux-Saint-Cyr, construit en 1866, avec ses façades et toitures, ainsi que les dĂ©cors du hall d'entrĂ©e et du grand salon (IMH) ; vieux murs d'enceinte. (maĂ®tre d’œuvre : Jomand)[19].
    • Église Sainte-BĂ©nigne, des XIIIe et XVIe siècles, dans un style gothique flamboyant.

    Personnalités liées à la commune

    • Marie Corbeau, noble, âgĂ©e de 38 ans, native de Saint-BĂ©ron, dĂ©partement du Mont-Blanc, ex-religieuse de l'abbaye Saint-Pierre, domiciliĂ© Ă  Lyon, dĂ©partement de RhĂ´ne, condamnĂ©e Ă  mort comme contre-rĂ©volutionnaire le 2 germinal an II, par la commission rĂ©volutionnaire de Lyon.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 322-327. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 du Le Pont-de-Beauvoisin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 415..
    11. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 322, Présentation.
    12. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    13. Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
    14. « Saint-Béron », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « Le Château de Vaux-Saint-Cyr », notice no PA00118291, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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