Saint-André-d'Apchon
Saint-André-d'Apchon est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-André-d'Apchon | |||||
Le château. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Roannais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Martine Roffat 2020-2026 |
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Code postal | 42370 | ||||
Code commune | 42199 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Apchonnais | ||||
Population municipale |
1 920 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 01′ 59″ nord, 3° 55′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 327 m Max. 808 m |
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Superficie | 13,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Roanne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Renaison | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saint-andre-d-apchon.fr | ||||
GĂ©ographie
Village situé entre la plaine du Forez et les monts de la Madeleine, sur la RD 8 aussi appelée « Route des vins de la côte-roannaise ».
Communes limitrophes
Renaison | ||||
Arcon | N | Pouilly-les-Nonains | ||
O Saint-André-d'Apchon E | ||||
S | ||||
Saint-Alban-les-Eaux, Lentigny | Ouches |
Urbanisme
Typologie
Saint-André-d'Apchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), forêts (15,3 %), zones urbanisées (12,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Les traces les plus anciennes de l’existence du village nous entraîne à l'époque de la gaule antique. Sur les hauteurs, un tumulus et un souterrain sont là , qui attestent de cette présence gauloise sur les terres de Saint-André. Les Romains également laissèrent une preuve de leur venue. Une source hydrominérale au lieu-dit Les Salles était, en effet, exploitée par les Romains.
C’est en 902 (Xe siècle) que le nom du village apparaît pour la première fois dans la charte d’Ambierle, sous la dénomination latine : Sanctus Andréa. Et jusqu’en 1180, la paroisse de Saint-André-d'Apchon dépend du prieuré clunisien d’Ambierle. À noter que du XIe au XIIe siècle, le village d’origine se situait à l’emplacement actuel de l’église, sur un éperon rocheux facilement défendable.
En 1290 (XIIIe siècle,) la toponymie du village évolue et prend l’appellation de Sain-André en Rouaney, conformément à la charte du Forez.
En 1392, la seigneurie Apchonnaise relève du fief voisin. En conséquence, le nom du village change à nouveau en Saint-André-de-Roneysons[10].
Au XVIe siècle, Arthaud, baron d’Apchon, rattache son nom à Saint-André qui devient alors Saint-André-d’Arthaud[10].
C’est en 1562, que le nom du village actuel apparaît pour la première fois sous son appellation moderne : Saint-André-d'Apchon. Car les barons d’Apchon succédant à la famille d’Albon, souhaitent associer le nom de leur famille à celui du village.
En 1866, Saint André d'Apchon cède (avec Villemontais), une importante partie de son territoire comprenant une station thermale, pour permettre la formation de la commune de Saint-Alban-les-Eaux.
Depuis le , la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération regroupant 40 communes.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 1 920 habitants[Note 3], en diminution de 1,39 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
La construction d’origine de l’église, en rectangle tout simple, se situe autour du XIIIe siècle. La bâtisse changera plusieurs fois d'aspect au fil de son histoire. Entièrement modifié, le voûtement de la nef de forme gothique impose une toiture entièrement nouvelle, analogue à celle du « château. » Cela obligera l’édification d’une charpente exceptionnelle, véritable œuvre d'art qui, à elle seule, mérite le détour. Mais l'intérieur n'est pas en reste. Des vitraux magnifiques dans le chœur et la chapelle latérale, et une statuaire abondante, avec des réalisations en bois doré polychrome, ainsi que des statues en pierre représentant Sainte Catherine, Sainte Geneviève et Notre Dame de Pitié. Embellie au fil des siècles, ceci grâce à de véritables œuvres d'art, certaines aujourd'hui, classées "monument historique." L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1963[16].
- Église.
- Clocher.
- Le château :
Le Château d'Apchon Renaissance est une propriété privée. Il est classé sur la liste complémentaire des monuments historiques.
- Façade du château.
- MĂ©daillons.
- aquarelle de Louis Tauzin
- Vignoble du Bouthéran
HĂ©raldique
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Les armoiries de Saint-André-d'Apchon se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Jacques d'Albon de Saint-André (° 1505 - †1562), seigneur de Saint-André, maréchal de France.
- Gilbert Laurent (° 1857 - †1937), homme politique et chirurgien, député de la Loire de 1906 à 1924, né à Saint-André-d'Apchon.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Archives départementales.
- Saint-André-d'Apchon sur le site de l'association des maires de France, consulté le 28 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
2 "Arrêts sur image" Les Amis de Saint André d'Achon (ISBN 2-9517221-0-9)