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Saint-Alyre-ès-Montagne

Saint-Alyre-ès-Montagne est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Alyre-ès-Montagne
Saint-Alyre-ès-Montagne
Lac Saint-Alyre,
sur la commune de Saint-Alyre-ès-Montagne.
Blason de Saint-Alyre-ès-Montagne
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Puy-de-DĂ´me
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Guy Goyon
2020-2026
Code postal 63420
Code commune 63313
DĂ©mographie
Population
municipale
107 hab. (2020 en diminution de 21,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 23′ 27″ nord, 2° 59′ 36″ est
Altitude Min. 890 m
Max. 1 462 m
Superficie 41,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Alyre-ès-Montagne
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Saint-Alyre-ès-Montagne
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Saint-Alyre-ès-Montagne
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Saint-Alyre-ès-Montagne

    GĂ©ographie

    Situation

    Commune situĂ©e dans le massif du CĂ©zallier au cĹ“ur du parc naturel rĂ©gional des Volcans d'Auvergne, parcourue de part en part par la Couze d'Ardes, alimentĂ©e principalement par le ruisseau du lac de Roche Orcine. C'est une commune de montagne, comme son nom l'indique, avec des altitudes dĂ©passant parfois les 1 400 m. « Les Chabaudes » (1 463 mètres), Le Haut Chamaroux (1 434 m) ; on y trouve des pics tels que le mont Testou (1 327 m), la Montagne de Riocros Haute (1 289 m), mais c'est surtout une commune connue pour le mont Chabrut (1 297 m), avec ses trois pics jumeaux.

    La commune, qui s'Ă©tend sur 4 107 ha, comprend d'autre part deux cols d'altitude Ă©levĂ©e : le col de Vestizoux (1 317 m), plus haut col routier du CĂ©zallier sur la RD 32, et le col de la Volpilière (1 230 m), Ă  l'enneigement parfois important et au dĂ©neigement spectaculaire.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Alyre-ès-Montagne
    Compains Roche-Charles-la-Mayrand
    La Godivelle Saint-Alyre-ès-Montagne Mazoires
    Montgreleix
    Cantal
    Anzat-le-Luguet

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Alyre-ès-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), forêts (9,3 %), zones humides intérieures (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Mentionnée en 1373 sous le nom de Sanctus Illidius in Montanis, Saint-Alyre-ès-Montagne doit son nom à saint Alyre, évêque de Clermont au IVe siècle[7].

    La forme « ès » (contraction archaïque de « en les ») constitue dans ce cas une faute de syntaxe passée dans l’usage, probablement sur le modèle d’autres toponymes comme Sury-ès-Bois, Manneville-ès-Plains, La Ville-ès-Nonais. En effet, le mot « montagne » étant singulier tout comme le « montanis » du nom latin, le nom de la commune devrait être « Saint-Alyre-en-Montagne ».

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Alire de la Montanha.

    Histoire

    Lors de la création des communes et des départements, en , Saint-Alyre est rattachée au département du Cantal. En mars de la même année, elle finit par être rattachée au département du Puy-de-Dôme.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Charlus[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Victor Barrat CNIP
    Maurice Bafoil RI
    Roger Goyon RPR

    (démission)
    Guy Gelly

    (réélu en 2020)
    En cours
    (au )
    Guy Goyon[9] Agriculteur[10]
    Adjoint faisant fonctions de maire

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2020, la commune comptait 107 habitants[Note 2], en diminution de 21,9 % par rapport Ă  2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    673569676649711662702707764
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    721717755761750816855766740
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    723772725553503544459441454
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    383313264247203180171165165
    2014 2019 2020 - - - - - -
    137111107------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le clocher de l'Ă©glise Saint-Alyre.
      Le clocher de l'Ă©glise Saint-Alyre.
    • La cascade de Jassy.
      La cascade de Jassy.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Alyre-ès-Montagne Blason
    Parti, au premier de gueules Ă  la crosse d'argent, au second d'or au sapin de sinople.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, p.1606
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    10. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. « Réserve naturelle nationale des Sagnes de la Godivelle (63850 La Godivelle) », Parc naturel régional des volcans d'Auvergne, consulté le 2 août 2016.
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