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Saignelégier

Saignelégier est une commune suisse du canton du Jura et chef-lieu du district des Franches-Montagnes.

Saignelégier
Saignelégier
Vue du village.
Blason de Saignelégier
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton du Jura Jura
District Franches-Montagnes
Localité(s) Chaumont, La Theurre, Les Cerlatez, Goumois, Les Pommerats
Communes limitrophes Le BĂ©mont, La Chaux-des-Breuleux, Les Enfers, Muriaux, Le Noirmont, Soubey, Tramelan (BE)
Maire Catherine Erba
NPA 2350 Saignelégier
2353 Les Pommerats
2354 Goumois
No OFS 6757
DĂ©mographie
Population
permanente
2 615 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 83 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 15′ 25″ nord, 6° 59′ 50″ est
Altitude 978 m
Superficie 31,64 km2
Localisation
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Saignelégier
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Saignelégier
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Saignelégier
Liens
Site web www.saignelegier.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    Ă€ une altitude d'environ 980 m, la commune de SaignelĂ©gier est situĂ©e Ă  25 km de La Chaux-de-Fonds et Ă  32 km de DelĂ©mont et est le chef-lieu des Franches-Montagnes. C'est un centre d'activitĂ©s touristiques rĂ©gionales d'Ă©tĂ© et d'hiver. Le village s'est construit dans une lĂ©gère dĂ©pression de plateau franc-montagnard, en surplomb de la vallĂ©e profondĂ©ment dĂ©coupĂ©e du Doubs. Il est sĂ©parĂ© des Pommerats au nord par Le Haut BĂ©mont (1 075 m). Au sud, le point le plus Ă©levĂ© (1 088 m) est situĂ© en dessus du Chaumont. Sur le territoire communal se trouvent deux zones de marais : l'Ă©tang de la Gruère et l'Ă©tang des Royes.

    La commune de SaignelĂ©gier mesure 31,64 km2[2]. 5.4 % de cette superficie correspond Ă  des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 49,1 % Ă  des surfaces agricoles, 43,7 % Ă  des surfaces boisĂ©es et 1,8 % Ă  des surfaces improductives.

    Les hameaux suivants font partie de la commune : Les Cerlatez (1 003 m), La Theurre (1 012 m) et Le Chaumont (1 044 m).

    Au , la commune a fusionnĂ© avec celles des Pommerats et de Goumois. Le nouveau territoire de 3 175 ha (31,75 km2) s'Ă©tend du bord du Doubs Ă  l'Ă©tang de la Gruère.

    Toponymie

    Le nom de la commune signifie « marais de Légier » : il se compose du substantif sagne (marais, marécage, herbes de marais) et d'un nom de personne, Légier ou Léger[3].

    Sa première occurrence écrite date de 1294, sous la forme de Saignelegier[3].

    La commune se nomme Sèneleudjî en patois taignon[4].

    Son ancien nom allemand est Sankt Leodegar, le premier élément du toponyme ayant été confondu avec saint[3].

    Histoire

    Église Notre-Dame de l'Assomption.
    Vue aérienne (1955)

    Le village est mentionné pour la première fois en 1382 sous le nom de Sonnelegilier, puis de Saigneligier en 1454. Saignelégier dépendit d'abord de la paroisse de Montfaucon. Une chapelle y était établie dès 1397. Sa position au centre des Franches-Montagnes fit de Saignelégier le lieu où se traitaient les affaires et se rendait la justice ; le curé de Montfaucon s'y installa en 1594. Saignelégier fut érigé en paroisse indépendante en 1629. Le village est devenu la résidence des châtelains de la Seigneurie de la Franche-Montagne des Bois au XVIIe siècle.

    De 1793 à 1815, Saignelégier a fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1800, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. Par décision du Congrès de Vienne, le territoire de l'ancien Évêché de Bâle fut attribué au canton de Berne, en 1815. Au XIXe siècle, Saignelégier est devenu le siège de la préfecture du district des Franches-Montagnes. Depuis le , Saignelégier fait partie du canton du Jura. Depuis le , Saignelégier a absorbé les communes de Goumois et des Pommerats.

    Les armoiries des nobles de Spiegelberg (miroir, montagne) sont devenues plus tard celles du district des Franches-Montagnes et de la commune de Saignelégier.

    Familles originaires de la commune[5] : Aubry, Brossard, Cattin, Chappatte, Chipret, Ecabert, Erard, Farine, Fattet, Frésard, Froidevaux, Jobin, Loriol, Monnat, Pépe, Perretgentil, Québatte, Rebetez, Richard, Simon, Viatte, Voisard, Rothenbuhler.

    Population et société

    Surnom

    Les habitants de la commune sont surnommés les Loitchous, soit ceux qui lèchent, les gourmands en patois taignon[4].

    Évolution de la population

    SaignelĂ©gier compte 2 615 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 pour une densitĂ© de population de 83 hab/km2[1]. Sur la pĂ©riode 2010-2019, sa population a augmentĂ© de 5,3 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

    Évolution de la population de Saignelégier entre 1850 et 2020[6] - [1]

    Pyramide des âges

    En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,3 %, similaire à la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 29,3 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[7].

    La mĂŞme annĂ©e, la commune compte 1 285 hommes pour 1 330 femmes, soit un taux de 49,1 % d'hommes, infĂ©rieur Ă  celui du canton (49,5 %)[7].

    Pyramide des âges de Saignelégier en 2020 (%)[7]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ans ou +
    2,2
    7,0
    75 Ă  89 ans
    8,9
    20,4
    60 Ă  74 ans
    19,2
    19,3
    45 Ă  59 ans
    22,6
    17,4
    30 Ă  44 ans
    15,7
    21,2
    15 Ă  29 ans
    18,3
    13,9
    - de 14 ans
    13,2
    Pyramide des âges dans le canton du Jura en 2020 (%)[7]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ans ou +
    1,7
    7,8
    75 Ă  89 ans
    10,1
    17,7
    60 Ă  74 ans
    18,1
    21,1
    45 Ă  59 ans
    21,4
    18,1
    30 Ă  44 ans
    17,3
    18,9
    15 Ă  29 ans
    16,9
    15,7
    - de 14 ans
    14,5

    Personnalités

    • SaignelĂ©gier est le village d'enfance de la comĂ©dienne et humoriste Zouc, qui vit le jour dans la ville voisine de Saint-Imier le .

    Manifestations

    • MarchĂ©-Concours

    Économie

    Tourisme

    Étang de la Gruère.
    • Église catholique-romaine Notre-Dame de l'Assomption, construite en 1927-1928 dans un style nĂ©o-baroque et dont le maĂ®tre-autel provient de l'ancienne abbaye de Bellelay.
    • La prĂ©fecture servit de rĂ©sidence administrative au bailli Ă©piscopal. Cette construction massive Ă  toit en croupe avec la tour-prison adjacente remonte Ă  la fin du XVIe siècle.
    • Hameau des Cerlatez, au sud-est de SaignelĂ©gier, fermes typiques des Franches-Montagnes.
    • Étang de la Gruère.

    Sport

    Saignelégier est aussi un village spécialisé dans la pratique du tir à l'arc. En effet, un terrain d'entraînement est disponible pour les membres des archers de la Saigne. Ce club évolue à tous les niveaux, et obtient chaque année de brillants résultats lors des championnats suisses. Le club a été fondé en 1996, et est affilié à l'association suisse de tir à l'arc (ASTA/SwissArchery). De ce fait, les membres licenciés peuvent participer à des compétitions de haut niveau.

    Les archers de la Saigne organiseront les championnats suisses 3D 2015-2016. Cet évènement sera une première pour le canton du Jura.

    Transports

    La commune est au centre de deux axes de communication (Delémont - La Chaux-de-Fonds et Tavannes - Goumois). La ligne de chemin de fer Saignelégier – La Chaux-de-Fonds a été ouverte le . Une liaison en direction de Glovelier suivit le . La localité est également desservie par des bus.

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. fc/mül, « Saignelégier » Accès libre, sur toponymes.ch (consulté le ).
    4. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 116
    5. Pierre Henry, Les noms de famille jurassiens, Delémont, D+P S.A.,
    6. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
    7. « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).

    Liens externes

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