Sadok Mtimet
Sadok Mtimet, né le à Zarzis et décédé le à Tunis, est un médecin tunisien. Il est considéré, avec le docteur Hassen Gharbi, comme le père de la biophysique et de la médecine nucléaire en Tunisie[1].
Naissance |
Zarzis, Tunisie |
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Décès |
Tunis, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Profession | |
Autres activités |
Médecin-directeur du Centre national de radioprotection Président d'honneur de la Société tunisienne de médecine nucléaire |
Formation |
Biographie
Mtimet est le cadet d'une famille de cinq enfants. Son père Ahmed, formé à la Zitouna, occupe les fonctions de notaire qui le conduisent à séjourner avec sa famille dans la ville du Kef. En dehors de cette période, la famille vit à El Mouensa, un bourg de la ville de Zarzis, dans le sud du pays.
En 1965, il épouse Brigitte Boucard, ressortissante haïtienne et future médecin. Ils ont trois enfants.
Formation
Il suit les cours de l'école primaire d'El Mouensa. Bénéficiaire d'une bourse d'études, il est envoyé à Tunis pour continuer ses études secondaires. Il passe quelques mois au Collège Sadiki puis rejoint le lycée Khaznadar nouvellement construit. Il y obtient son baccalauréat en section sciences expérimentales en 1958.
Il part alors pour Montpellier en France, où il s'inscrit à la faculté de médecine où il s'inscrit en physique-chimie-biologie en septembre 1959. En juin 1965, la fin de ses études est sanctionnée par une thèse de médecine. Il devient alors moniteur en biophysique chez le professeur Sucquet.
Carrière
Il est interne à l'hôpital Charles-Nicolle de Tunis de 1964 à 1965, dans le service du professeur Hassouna Ben Ayed. De 1967 à 1970, il est assistant à l'Institut Gustave-Roussy de Paris, dans le service du professeur Maurice Tubiana ; il passe le concours d'assistanat à Tunis, en avril 1968, avant de revenir définitivement en Tunisie en .
Entré à l'Institut Salah-Azaïz en tant qu'assistant, il accède à la fonction de chef du service Isotopes, puis est nommé directeur du Centre national de radioprotection à sa création[2] - [3]. Ayant suivi la filière hospitalo-universitaire, il est parallèlement professeur à la faculté de médecine de Tunis et y occupe le poste de chef du département de biophysique[3].
Publications
- (en) Michèle V. El May, Neila Chahed et Sadok Mtimet, « Radon concentrations in some dwellings of Tunisia », Health Physics, vol. 86, no 2, , p. 150-154 (ISSN 0017-9078).
- (en) Michèle V. El May, Josette Jeusset, Ahmed El May, Sadok Mtimet et Philippe Fragu, « Evidence of iodine storage within thyroid stroma after iodine treatment : imaging by secondary ion mass spectometry (SIMS) microscopy in goitrous tissue », Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 81, no 6, , p. 2370-2375 (ISSN 0021-972X).
Références
- « Registre des cancers Nord-Tunisie » [PDF], sur insp.rns.tn (consulté le ).
- (en) « Annual Meeting of the European Association of Nuclear Medicine 20-24 August 1994, Düsseldorf, Germany », European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging (en), vol. 22, no 1, , p. 85-91 (ISSN 1619-7070, lire en ligne, consulté le ).
- Ahmed Friaâ, « Pr. Sadok Mtimet, le modèle et l'exemple », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Un colloque dédié au Pr Sadok Mtimet », sur fr.allafrica.com, (consulté le ).
- « Institution du Prix Sadok Mtimet pour le meilleur travail scientifique », sur turess.com, (consulté le ).