Sabas Asidénos
Sabas Asidénos (en grec Σάβας Ἀσιδηνός, fl. 1204–1216) est un puissant magnat local de la région de Sampson, l'antique Priène en Ionie, au début du XIIIe siècle. À la suite de la quatrième croisade, il se proclame indépendant, avant de se soumettre à l'Empire de Nicée.
Sébastokrator |
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Nom dans la langue maternelle |
Σάβ[β]ας Ἀσιδηνός |
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Activité | |
Période d'activité |
- |
Grade militaire |
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Auparavant, des historiens comme George Finlay et William Miller identifiaient sa cité à Amisos (l'actuelle Samsun) sur la mer Noire, et pensaient que Sabas y avait sa base ; cependant, dans un article en 1935, Guillaume de Jerphanion a prouvé que le centre de sa puissance se situait à Sampson, sur la mer Égée[1].
Biographie
L'origine d'Asidénos est inconnue. En 1204, comme d'autres puissants magnats (Théodore Mangaphas, Léon Sgouros), il profite du vide du pouvoir créé par la chute de Constantinople pour s'emparer de Sampson et de la basse vallée du Méandre[2] - [3]. Fin 1205 ou début 1206, il est toutefois forcé de reconnaître la suzeraineté du principal État successeur de l'Empire byzantin en Asie Mineure, l'Empire de Nicée, sous le règne de Théodore Ier Lascaris. Asidénos se soumet sans combattre et conserve son influence locale, peut-être en tant que gouverneur[2] - [3].
Il semble être devenu proche de l'empereur nicéen et a vraisemblablement épousé une Lascaris, car Théodore le qualifie en 1214 de sympetheros (« parent par alliance »), et certains écrits le disent sebastokrator, à l'époque un titre en principe réservé aux frères de l'empereur[2] - [3]. Asidénos est encore mentionné en 1216, dans un document d'un monastère du mont Latmos. On ignore ce qu'il devient ensuite[3].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sabas Asidenos » (voir la liste des auteurs).
- Vasiliev 1936, p. 24.
- Kazhdan 1991, p. 207.
- Vougiouklaki 2003.
Bibliographie
- (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, , 1re éd., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208).
- (en) Penelope Vougiouklaki, « Sabas Asidenos », dans Εγκυκλοπαίδεια Μείζονος Ελληνισμού, Μ. Ασία, Athènes, (lire en ligne).
- (en) A. A. Vasiliev, « The Foundation of the Empire of Trebizond (1204-1222) », Speculum, vol. XI, no 1, , p. 3-37 (lire en ligne, consulté le ).