SĹ“urs pauvres buenos-airiennes de saint Joseph
Les Sœurs pauvres buenos-airiennes de saint Joseph (en latin : Sororum Pauperum Bonaerensium a S Ioseph) sont une congrégation religieuse féminine hospitalière et enseignante de droit pontifical.
SĹ“urs pauvres buenos-airiennes de saint Joseph | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 16 juin 1891 par LĂ©on XIII |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | carmélitaine |
But | Enseignement, assistance aux pauvres, adoration eucharistique. |
Structure et histoire | |
Fondation | 19 mars 1881 Mercedes |
Fondateur | Camila RolĂłn |
Abréviation | P.B.S.J |
Patron | Notre-Dame du Mont-Carmel, Joseph, Thérèse d'Avila |
Rattaché à | Ordre des Carmes déchaux |
Site web | (es) site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
La congrégation est fondée le à Mercedes par Camila Rolón[1], le nom buenos-airiens de l'institut désigne les habitants de la Province de Buenos Aires.
En 1880, Camila, âgée de 38 ans et accompagnée de deux autres jeunes femmes (qui vont se faire religieuses) recueillent des jeunes filles et des fillettes abandonnées pour leur faire la classe et les héberger dans un orphelinat. Ce groupe de religieuses ne dispose que de peu d'argent et compte sur la providence pour vivre. En un mois, le nombre d'enfants recueillis monte à trente. Étant sans ressources, elles vivent d'aumônes collectées en porte-à -porte. Le , Camila et ses compagnes prennent l'habit religieux. Le nombre de religieuses augmente rapidement, permettant de réaliser de nouvelles fondations. La première fondation concerne une maison de soins médicaux à Rojas. Elles sont contactées par M. Gallardo, qui souhaite faire une importante donation pour une œuvre caritative. Son don permet rapidement de réaliser une école-orphelinat pour une centaine d'enfants. De nouvelles demandes parviennent d'Argentine comme d'Uruguay pour faire établir des fondations. Mère Camila tente de répondre positivement à toutes les sollicitations[2].
Mère Camila souhaite établir un établissement à Rome. Elle parvient en 1905 à ouvrir une première maison dans cette ville. De son vivant[3], la religieuse réalise pas moins de 35 fondations. L'institut reçoit du pape le décret de louange le et ses constitutions obtiennent l'approbation finale le [2]. L'institut est agrégé à l'Ordre des Carmes déchaux le [1].
En 1993, le pape Jean-Paul II déclare vénérable la fondatrice de la congrégation : Camila Rolón, en religion, mère Camille de Saint Joseph[4].
Activités et diffusion
Les religieuses gèrent des orphelinats pour enfants pauvres et des hôpitaux pour apporter des soins aux défavorisés. Les religieuses gèrent aussi des écoles et des collèges[5] - [6].
Elles sont présentes en[7] - [8] :
- Europe : Italie, Roumanie.
- Amérique : Argentine, États-Unis, Uruguay.
- Afrique : Madagascar.
La maison généralice est située à Muñiz (es) près de Buenos Aires[8] - [9].
En 2017, la congrégation comptait 139 sœurs dans 29 maisons[10].
Notes et références
- (es) « Religions Congregations (2) / Hermanas Pobres Bonaerenses de S. José », sur Carmelitani Scalzi, ocd.pcn.net (consulté le ).
- (es) Elsa Lorences de Llaneza, « MADRE CAMILA ROLÓN - Fundadora de las Hermanas Pobres Bonaerenses de San José », sur Santos, Beatos y Siervos de Dios Argentinos, santosargentinos.blogspot.fr, (consulté le ).
- Elle décède en 1913, soit 33 ans après sa fondation.
- (en) « 1913 / Camila ROLÓN », sur Hagiographie Circle, newsaints.faithweb.com (consulté le ).
- (es) « Fundaciones realizadas por la Sierva de Dios (1880-1911) », sur Camila Rolon, camilarolon.com.ar (consulté le ).
- (es) « Colegio San José Baradero », sur Instituto San José Baradero, sanjosebaradero.edu.ar (consulté le ).
- (es) « Nuestras Obras », sur Camila Rolon, camilarolon.com.ar (consulté le ).
- (es) « Las Hermanas Pobres Bonaerenses celebran su capĂtulo general », sur Agencia Informativa CatĂłlica Argentina, aica.org, (consultĂ© le ).
- La fondatrice avait transféré le siège de la maison cardinalice à Rome, pour être « sous la protection du pape ». Après sa mort, le siège de la congrégation a été transféré à nouveau en Argentine.
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1632
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (es) Site officiel
- (es) Herederas y Continuadoras del Carisma de la Madre Camila. Instituto Hnas Pobres Bonaerenses. Vidéo de présentation.