Sœurs de la retraite chrétienne
Les Sœurs de la retraite chrétienne (en latin : societas a Recessu christiano) forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical dont le but est l'approfondissement de la foi chrétienne au moyen de retraites spirituelles et de l'Adoration eucharistique.
Sœurs de la retraite chrétienne | |
Ordre de droit pontifical | |
---|---|
Approbation pontificale | 29 septembre 1851 par Pie IX |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | retraite spirituelle, adoration eucharistique. |
Structure et histoire | |
Fondation | 19 septembre 1789 Les Fontenelles |
Fondateur | Antoine-Sylvestre Receveur |
Liste des ordres religieux |
Historique
En 1787, le Père Antoine-Sylvestre Receveur (1750-1804) donne un règlement de vie à une douzaine de jeunes filles pour faire l'école aux petites filles et organiser des retraites spirituelles. En 1789, il fait construire une maison pour cela, qui ouvre le aux Fontenelles. Le , Mgr de Durfort, archevêque de Besançon approuve le nouvel institut. Elles prennent l'habit religieux le Vendredi saint 1792, et le nom de Solitaires de la retraite chrétienne, mais sans prononcer de vœux religieux.
Le , les révolutionnaires envahissent la maison des sœurs qui doivent s'exiler en Suisse. En 1803, Mgr de Cicé, archevêque d'Aix, les accueille dans son diocèse et fonde deux maisons à Marseille et deux autres à Aix-en-Provence, une des maisons d'Aix est destinée à l'enseignement des garçons et à préparer des prêtres. Cette école a ainsi accueilli saint Laurent Imbert, évêque martyr en Corée, saint Étienne-Théodore Cuenot, évêque martyr au Vietnam, et Mgr Jean-Joseph Ferréol, considéré en Corée du Sud comme un des fondateurs de l'Église catholique de ce pays. La société reçoit le décret de louange le [1].
Sous la domination d'Antonietta Frèze, première Supérieure générale de l'institut, il y a un développement notable de la congrégation en Angleterre, alors que presque toutes les communautés en France sont dissoutes par les lois anti-congrégation ; certaines communautés déménagant en Suisse et en Belgique. Le , le Saint-Siège approuve les Sœurs de la retraite comme société exclusivement féminine ; dans le chapitre général de 1921, il est décidé d'émettre des vœux pour les religieuses, et le , la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique approuve l'institut comme congrégation religieuse.
Activités et diffusion
Les sœurs se consacrent aux retraites spirituelles et à l'adoration eucharistique.
Elles sont présentes en France, en Irlande, au Royaume-Uni, en Suisse, au Bénin.
La maison-mère est aux Fontenelles.
En 2017, la congrégation comptait 42 sœurs dans 7 maisons[2].
Source
Notes et références
- Pierre Hélyot, Dictionnaire des ordres religieux, t. XXIII, Migne, (lire en ligne), p. 1251 à 1269
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1601