Raymond de Durfort
Raymond de Durfort-Léobard est un ecclésiastique français du XVIIIe siècle qui fut successivement évêque d'Avranches, évêque de Montpellier puis archevêque de Besançon.
Raymond de Durfort | ||||||||
Portrait de Raymond de Durfort , évêque d'Avranches et de Montpellier, archevêque de Besançon. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | au château de La Roque |
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Décès | à Soleure |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination Ă©piscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Archevêque de Besançon | |||||||
Archevêque de Besançon | ||||||||
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Évêque de Montpellier | ||||||||
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Évêque d'Avranches | ||||||||
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Abbé de l'Église catholique | ||||||||
Abbé de l'abbaye Notre-Dame de la Vieuville[1] | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Raymond de Durfort-Léobard est né le au château de La Roque[2] (aujourd'hui Larroque, commune de Montamel, au nord de Cahors) de Gilles-François de Durfort, seigneur de Pont-Carent et de Léobard et de Jeanne de Mérully[3]. Son père était diplomate au service du roi de France.
Pendant la RĂ©volution
L'attitude de Mgr de Durfort pendant la Révolution fut marquée par la volonté de ne pas entrer en confrontation avec les autorités révolutionnaires ; il protesta contre l'enlèvement de l'argenterie des églises en mais n'ordonna pas à ses prêtres de s'y opposer physiquement. Le , à la suite de l'élection du chanoine Seguin comme évêque constitutionnel du Doubs, Mgr de Durfort fut destitué. Cependant il refusa de démissionner, faisant valoir le fait qu'il tirait sa légitimité de l'autorité du Saint Siège[4]. Deux mois plus tard il est expulsé du palais archiépiscopal et quitte Besançon pour ne plus jamais y retourner.
Accompagné par l'un de ses vicaires généraux, l'abbé de Chaffoy, Rayond de Durfort reste quelques jours à Pontarlier avant de franchir la frontière, s'exilant définitivement du territoire français. Il est accueilli dans la ville de Soleure par l'évêque de Lausanne, l'un de ses suffragants. Il meurt au château de Blumenstein le entouré de de Chaffoy et de deux autres chanoines du chapitre de Besançon. Il est inhumé dans la chapelle du collège (de) jésuite de Soleure.
Rapatriement du corps
En 1868, son successeur à la tête de l'archidiocèse de Besançon le cardinal Mathieu décide de rapatrier le corps de Mgr de Durfort dans le caveau des archevêques dans la Cathédrale Saint-Jean de Besançon. Le on procède à l'exhumation et à la reconnaissance du corps de l'archevêque défunt en présence de chanoines de Besançon. Le corps est ensuite transporté jusqu'à Besançon et, le , le corps est placé dans le caveau des archevêques au terme d'une messe célébrée par le cardinal Mathieu.
Bibliographie
- René Surugue, Les archevêques de Besançon. Biographies et portraits, Besançon, 1931
- Maurice Rey (sous la direction de), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Paris, Beauchesne, 1977.