SĂ©quences (revue)
Fondée en 1955, Séquences est une revue québécoise publiée quatre fois par année dont l'objectif est de promouvoir la culture cinématographique auprès des jeunes.
SĂ©quences | |
Pays | Canada |
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Zone de diffusion | Canada |
Langue | Français |
Périodicité | Trimestriel |
Format | 21,5 cm X 28 cm |
Genre | Cinéma |
Prix au numéro | 5,95 CAD |
Fondateur | Jean-Marie Poitevin |
Date de fondation | 1955 |
Ville d’édition | Québec |
Directeur de publication | Yves Beauregard |
RĂ©dacteur en chef | Jason BĂ©liveau |
Comité éditorial | Catherine Bergeron, Maxime Labrecque, Julie Vaillancourt |
ISSN | 0037-2412 |
ISSN (version Ă©lectronique) | 1923-5100 |
Site web | https://www.revuesequences.org/ |
Histoire
La revue est fondée à Montréal en 1955 par Jean-Marie Poitevin[1] sous la Commission des ciné-clubs du Centre catholique du cinéma de Montréal[2], qui se donne pour mission de former les jeunes catholiques au cinéma[2]. Elle est la plus ancienne des revues francophones de cinéma toujours en activité en Amérique du Nord, la troisième revue francophone la plus ancienne au monde (après les Cahiers du cinéma et Positif[3]), et l'une des plus anciennes, tous genres confondus, encore publiées à ce jour[4].
En 1957, Séquences publie une nouvelle rubrique intitulée « Voix au-delà de l'écran », dans laquelle est mise de l'avant la pensée de l'Église sur la représentation des valeurs morales au cinéma. En octobre 1961, cette rubrique est supprimée à la suite d'une refonte de la revue[5]. L'année suivante, Séquences se déclare « revue de culture cinématographique » et ne se définit donc plus comme un cahier de formation. Dès 1965, la revue semble mettre la perspective catholique à l'abandon, sans toutefois renier son appartenance à l'Église[5]. En 1970, le Centre catholique du cinéma de Montréal arrête de financer Séquences[6]. Dans la décennie suivante, la revue se redéfinie et s'oriente davantage sur l’actualité cinématographique et la critique de film[6].
Pour une première fois en 1994, le contenu est organisé sous les thèmes suivants : «Chroniques », «Répertoire» et « Critique »[5]. En 2002, Séquences commence à se concentrer davantage sur le cinéma d'auteur et à se pencher sur l'état de la création cinématographique au Québec[5]. Actuellement, la revue en format papier se prête à des analyses, des critiques et des dossiers de fond. Elle possède aussi un site Internet consacré à l’actualité[7].
Séquences est membre de la Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP) depuis 1983[8].
Comité de rédaction et contributeurs
Équipe actuelle
Le comité de rédaction est composé de Catherine Bergeron, Maxime Labrecque et Julie Vaillancourt.
Jason Béliveau occupe le poste de rédacteur en chef et Yves Beauregard de directeur de publication.
Yves Beauregard, Mario Cloutier, JĂ©rĂ´me Delgado, Martine St-Victor et Odile Tremblay constituent le conseil d'administration.
Directeurs et directrices
- 1955-1958 : Gisèle Monbriand
- 1958-1994 : LĂ©o Bonneville
- 1994-aujourd'hui : Yves Beauregard
Collaborateurs et collaboratrices
De nombreux collaborateurs ont contribué à la revue Séquences. Parmi les plus importants on retrouve : Henri Agel, Denis Côté, André Bazin, Norman McLaren, Federico Fellini, Michelangelo Antonioni, Jacques Rivette, George Cukor, Carl Dreyer, Alessandro Blasetti, Jean Pierre Lefebvre, Michel Brault, Jean-Daniel Lafond, Jacques Leduc, Serge Losique, Rock Demers, Louise Portal, Manon Barbeau, Jean-Claude Labrecque, Guy L. Coté, Julie Demers, Denis Vaugeois[9].
Les Prix SĂ©quences
1990
- Prix Séquences de la promesse décerné à Olivier Asselin pour son premier long métrage La Liberté d'une statue[10].
- Prix Séquences de la maturité a été remis à Michel Brault pour son film Les Noces de papier[11].
1992
- Prix Séquences de la Promesse décerné à Sophie Bissonnette pour son film Des lumières dans la grande noirceur[12].
- Prix Séquences de la Maturité décerné à Roger Cantin pour son film L'assassin jouait du trombone[12].
- Prix Séquences Vidéo Esprit de la meilleure actrice décerné à Rita Lafontaine pour son rôle dans L'Homme de rêve[12].
- Prix Séquences Vidéo Esprit décerné à Germain Houde pour ses rôles dans Love-moi et L'assassin jouait du trombone[12].
2004
- Prix Séquences du meilleur documentaire décerné à Mitch Torres pour Whispering in our Hearts[13].
2005
2006
- Prix Séquences du meilleur documentaire décerné à Nilesh Patel pour Brocket 99: Rockin’ the Country[13].
2015
- Prix Séquences du meilleur documentaire décerné à Hatuey Viveros Laville pour Café[14].
Notes et références
- cinemaparlantquebec.ca
- Manon Dumais, « In memoriam : Léo Bonneville », sur voir.ca,
- (en) « Le magazine Séquences célèbre 60 ans de cinéma », sur huffingtonpost.ca, HuffPost, (consulté le ).
- « 60e anniversaire de «Séquences» », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
- Veilleux 2012.
- Hubert Sabino, Le cinéma québécois vu par ses critiques entre 1960 et 1978, Université de Montréal, (lire en ligne)
- www.ixmedia.com, « À propos de… « Séquences – La revue de cinéma » (consulté le )
- « Numéro 329 - Hiver 2022 », sur Sodep (consulté le )
- Pour un index complet des auteurs, voir http://www.erudit.org/culture/sequences1081634/auteurs.html
- « Prix Séquences 1990 », Séquences : la revue de cinéma, no 151,‎ , p. 48–48 (ISSN 0037-2412 et 1923-5100, lire en ligne, consulté le )
- « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
- « Les prix Séquences », Séquences : la revue de cinéma, no 158,‎ , p. 38–38 (ISSN 0037-2412 et 1923-5100, lire en ligne, consulté le )
- « Prix | Terres en Vues », sur www.nativelynx.qc.ca (consulté le )
- « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le ).
Voir aussi
Sources documentaires sur la revue
- Léo Bonneville, Le cinéma québécois par ceux qui le font, Montréal, Éditions Paulines, 1979, 783 pages.
- Carl Veilleux, Les conditions d'existence d'un périodique culturel au Québec : la revue Séquences (mémoire présenté à l'Université du Québec à Trois-Rivières et dirigé par Lucia Ferretti, Programme d'Études québécoises), Université du Québec à Trois-Rivières, (lire en ligne)