Séchault
Séchault est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Séchault | |
L'église Saint-Remi. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise |
Maire Mandat |
René Salez 2020-2026 |
Code postal | 08250 |
Code commune | 08407 |
Démographie | |
Gentilé | Séchaultois, Séchaultoises [1] |
Population municipale |
59 hab. (2020 ) |
Densité | 5,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 55″ nord, 4° 44′ 19″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 191 m |
Superficie | 10,86 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vouziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Sur le territoire actuel de la commune, il y avait le moulin de l'ancien village d'Avesgres.
Urbanisme
Typologie
Séchault est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vouziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), prairies (28 %), forêts (12,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
La ville abrite une stèle en la mémoire de l'engagement pendant la Première Guerre mondiale de l'unité américaine du 15e régiment de la garde nationale de New York dit les Harlem Hellfighters[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2020, la commune comptait 59 habitants[Note 3], en diminution de 6,35 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monument
- L'église Saint-Remi inscrit au titre des monuments historiques en 1926[17].
- Le château des Rosiers inscrit et classé au titre des monuments historiques en 1956[18].
- Séchault est le site d'une ancienne base aérienne dénommée Vouziers-Séchault construite à l'origine pour être une base de desserrement (DOB-Dispersed Operating Bases) pour les forces aériennes américaines de l'USAFE (US Air Force in Europe), notamment celle d'Etain-Rouvres, base principale qui était chargée de sa garde et de son entretien. Elle est supposée pouvoir accueillir trois escadrons, soit au total une cinquantaine de chasseurs, ce qui explique les trois "marguerites" dispersals qui l'entourent. La construction commence en 1953 et s'achève en 1957, date à laquelle le détachement n° 2 du 49th Airbase Group d'Etain-Rouvres le prend en compte. Seuls les bâtiments techniques et les casernements sont construits aucune famille de militaire n'étant amenée à vivre sur place. Le terrain est utilisé notamment par les F86F puis les F100D du 388th Fighter Bomber Wing, les F100 D et F du 49th Fighter Wing. La base est désactivée le 1er septembre 1959 et le site est maintenu et gardé par le détachement n° 6 du 7514th Support Squadron. Il est repris en compte par l'armée de l'air française en mars 1967 puis déclassé en 1969. L'armée de terre le prend alors en compte comme zone d'exercice par le 15e régiment du génie de l'air. En 1992, il est repris en compte par la base aérienne 112 de Reims, réhabilité comme plateforme aérienne, Il est utilisé comme terrain d'entrainement provisoire. Il est aujourd'hui occupé par le détachement de la sous-direction du Génie de l'Air 05.565 de Vouziers-Séchault, détachement rattaché pour son administration au 25e Régiment du Génie de l'Air, stationné à Istres (Bouches-du-Rhône).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les poilus noirs d'Amérique », leparisien.fr, (consulté le )
- Almanach Matot-Braine, Reims, 1879, p292.
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Remi », notice no PA00078516, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château des Rosiers », notice no PA00078515, base Mérimée, ministère français de la Culture