Sébastien Cauwel

Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique au lycée David-d'Angers en 1996, Sébastien Cauwel entre à l'université d'Angers où il obtient un diplôme d'études universitaires générales en droit en 1998. Il poursuit ses études à l'université Montesquieu Bordeaux-IV et décroche successivement une maîtrise en droit pénal mention carrières judiciaires en 2000 et un diplôme de sciences criminelles en 2002.

Parmi d'autres concours administratifs, il réussit celui de directeur des services pénitentiaires et entre à l'École nationale d'administration pénitentiaire en mars 2003. Après deux ans de formation, il sort major de la 34^e promotion de directeurs.

En 2004, il est affecté à la maison d'arrêt du Val-d'Oise, située à Osny, puis, en 2005, à la maison d'arrêt de Bordeaux-Gradignan. Nommé adjoint au chef d'établissement du centre pénitentiaire de Borgo, en Corse, en 2008, il est brièvement chef du département insertion et probation à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Bordeaux d'août à décembre 2010.

Alors que le ministère de l'Intérieur recherche des profils atypiques pour rejoindre le corps préfectoral, il est détaché comme sous-préfet et nommé directeur de cabinet du préfet de la Vendée en 2010[1]. Deux ans plus tard, il prend la direction de Quimper pour occuper le même poste à la préfecture du Finistère[2] où il est confronté à une dizaine de tempêtes parfois meurtrières ainsi qu'au mouvement des Bonnets rouges[3].

En 2014, Sébastien Cauwel devient secrétaire général de la préfecture de l'Aveyron et sous-préfet de Rodez[4]. Il est alors notamment chargé de la gouvernance territoriale, de l'agriculture et de l'énergie éolienne[5]. La même année, il est intégré dans le corps des sous-préfets[6].

En 2016, il est placé en position hors cadre[7] et devient directeur général des services du conseil départemental de la Vendée[8]. Après deux ans et demi au service de la collectivité, il réintègre le corps préfectoral en 2018 comme chargé de mission auprès du préfet de l'Essonne[9], dont il devient le directeur de cabinet en 2019[10]. Il est ensuite nommé secrétaire général de la préfecture de la Guadeloupe et sous-préfet de Basse-Terre en août 2020[11].

En avril 2022, il quitte son poste outre-mer pour devenir directeur de l'École nationale d'administration pénitentiaire, dont le poste était vacant après la nomination de Christophe Millescamps à l'administration centrale du ministère de la Justice[12]. Son mandat comprend notamment la fin du chantier d'extension du campus, avec notamment la construction d'un quatrième village d'hébergement, et la création à l'horizon 2025 du pôle aquitain d'excellence en criminologie appliquée, en partenariat avec l'université de Bordeaux[13]. Il choisit par ailleurs d'insister sur la transmission des valeurs républicaines au cours de la formation des personnels pénitentiaires et ambitionne d'accroître le rayonnement de l'école[14].

• École nationale d'administration pénitentiaire