Rue des PĂȘcheries
La rue des PĂȘcheries est une artĂšre bruxelloise situĂ©e sur les communes d'Auderghem et de Watermael-Boitsfort.
Situation et accĂšs
La rue commence sur le territoire de la commune de Watermael-Boitsfort au carrefour de l'avenue du Martin-PĂȘcheur, la rue des BĂ©gonias, l'avenue de Tercoigne et l'avenue de la HĂ©ronniĂšre.
Ă partir du carrefour suivant, soit avec la rue des NĂ©fliers, la rue est Ă cheval sur le territoire de la commune de Watermael-Boitsfort (du cĂŽtĂ© impair) et la commune d'Auderghem (du cĂŽtĂ© pair). La rue des PĂȘcheries continue en laissant du cĂŽtĂ© pair, l'avenue de la Tanche et l'avenue du Gardon pour ensuite longer l'Ă©tang des PĂȘcheries. Un peu avant l'avenue de Beaulieu elle est entiĂšrement sur le territoire de la commune d'Auderghem et elle se termine au carrefour avec l'avenue de la Houlette et la chaussĂ©e de Watermael.
Sur une longueur totale d'approximativement 770 m, 570 m sont situés sur le territoire de Watermael-Boitsfort.
Ce site est desservi par la station de métro : Demey. |
Historique
Cette rue apparaĂźt sur la carte de Ferraris (1771) comme liaison entre Watermael et Auderghem.
Dans lâAtlas des Communications Vicinales (1843), elle porte le n° 4 et est nommĂ©e Diepeweg formant plus tard la limite entre Auderghem et Watermael-Boitsfort.
LorsquâAuderghem accĂ©da Ă lâautonomie en 1863, ce chemin doit avoir pris le nom de chaussĂ©e de Watermael. Il se prolongeait jusquâĂ lâactuelle chaussĂ©e de Boitsfort, Ă Watermael-Boitsfort, oĂč il portait le mĂȘme nom.
Au dĂ©but du XXe siĂšcle, Watermael-Boitsfort rebaptisa les tronçons de cette trĂšs longue voie. Une partie sâappellera Dries, une autre rue du Bien-Faire, une troisiĂšme rue des PĂȘcheries avec pour consĂ©quence que, dans la partie commune avec Auderghem, les deux trottoirs sâappelaient diffĂ©remment.
En , afin de mettre une fin au chaos, Auderghem dĂ©cida de rebaptiser la partie de la chaussĂ©e de Watermael sâĂ©tendant de lâavenue de la Houlette Ă la rue des NĂ©fliers en rue des PĂȘcheries, nom imposĂ© sans nulle concertation par Watermael-Boitsfort.
Bùtiments remarquables et lieux de mémoire
Quartier des PĂȘcheries
Le quartier qui englobe l'ancien Kasteelveld, avec la Watermaelbeek et les Ă©tangs de la PĂȘche Royale s'appelle le quartier des PĂȘcheries.
Il est essentiellement composé des parcs de tours construites par Etrimo.
Il se compose des rues bordant la rue des PĂȘcheries, de la HĂ©ronniĂšre et du Martin PĂȘcheur et s'Ă©tend de l'avenue de la Houlette Ă Auderghem d'une part jusqu'Ă la gare de Watermael et la Place EugĂšne Keym d'autre part.
Abords
Au XVIIe siĂšcle, le chevalier Corneille de Man, seigneur des deux Lennik, y construisit une rĂ©sidence qui fut nommĂ©e chĂąteau de Watermael, sise Ă proximitĂ© du coin des rues des PĂȘcheries et des NĂ©fliers, vers Auderghem.
PrĂšs de lâactuelle avenue de Beaulieu se trouvait le Hof ter Linden dont les terres sâĂ©tendaient en partie sur le territoire actuel dâAuderghem. Ce bien est mentionnĂ© sur la carte dessinĂ©e par L. Van Werden (1659) et devint avec le temps la propriĂ©tĂ© de diverses familles par voie dâhĂ©ritage. En 1835, il fut vendu Ă ThĂ©odore Verhaegen, bourgmestre de Watermael-Boitsfort et donc aussi dâAuderghem. Sa fille Marie-Anne Ă©pousa Adolphe le HardĂż de Beaulieu et hĂ©rita du Kasteelveld Ă la mort de son pĂšre, en 1862.
La petite ferme, dĂ©molie en 1972 pour faire place aux actuels immeubles Ă appartements, faisait partie du domaine ât Hof ter Linden.
Oeuvres d'art
- Lâoeuvre de Guy Bauclair titrĂ©e âPensĂ©e verticaleâ est installĂ©e au centre du rond-point au croisement de la rue des PĂȘcheries et de lâavenue de la Houlette. Elle reprend le principe du Pendule de Foucault.
Notes et références
- La Chanson des rues de Watermael-Boitsfort de Jean Francis. Louis Musin Ăditeur â Bruxelles 1978 (page 97)