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Rue de Lobau

La rue de Lobau est une voie située dans le 4e arrondissement de Paris, en France, formant la limite entre le quartier Saint-Gervais et celui Saint-Merri.

4e arrt
Rue de Lobau
Voir la photo.
La rue en mai 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Saint-Gervais
DĂ©but Quai de l'HĂ´tel-de-Ville
Fin Rue de Rivoli
Morphologie
Longueur 180 m
Largeur 29,5 m
Historique
DĂ©nomination 1838
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5661
DGI 5722
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Lobau
GĂ©olocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue de Lobau
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Situation et accès

Une des sorties de la station de métro Hôtel de Ville (lignes (1) (11)) débouche à l'extrémité nord de la rue.

S'y trouvent aussi une station VĂ©lib' (no 4016) et un parc de stationnement souterrain (Vinci Lobau-Rivoli)[1].

Origine du nom

Georges Mouton, comte de Lobau.

Cette rue porte le nom de Georges Mouton, comte de Lobau, maréchal et pair de France.

Historique

À l'emplacement de la rue se trouvaient l'église Saint-Jean-en-Grève (détruite entre 1797 et 1800[2]) et une partie de sa paroisse. Les rues suivantes étaient orientées nord-sud :

Et les rues orientées est-ouest :

La rĂ©union des rues Pernelle, de la Levrette et du Tourniquet, après alignement des façades et Ă©largissement de 6 mètres de large Ă  18 mètres en 1836[4], prend le nom de « rue Lobau » en dĂ©cembre 1838.

Le nom est choisi d'après Georges Mouton, qui s'est fait remarquer lors de la bataille d'Essling (en 1809), et a été fait comte de Lobau par Napoléon, puis maréchal de France par Louis-Philippe. Il vient de mourir en 1838.

Le , le ministre de l'Intérieur, Camille Bachasson, comte de Montalivet, écrit à ce sujet au Préfet de la Seine, Claude Philibert Barthelot de Rambuteau, :

« Monsieur le préfet, vous avez proposé de profiter du moment où l'on s'occupe de restaurer et d'agrandir l'Hôtel-de-Ville, pour changer les noms bizarres et insignifiants que portent plusieurs des rues qui entourent ce monument et y substituer ceux d'hommes qui ont rendu d'éminens services à la ville, ou contribué à son embellissement, et parmi lesquels vous placez au premier rang l'illustre commandant de la Garde nationale, dont Paris et la France entière déplorent si vivement la perte. D'après le compte que j'en ai rendu au roi, sa Majesté a décidé, le 14 de ce mois, que le nom de “Lobau” serait donné à la rue bordant la façade orientale de l'Hôtel-de-Ville, et formée des trois rues actuellement dénommées Pernelle, de la Levrette et du Tourniquet[5]. »

Toutes les petites ruelles qui entourent la place de l'HĂ´tel-de-Ville sont rasĂ©es en 1850-1853 (avant la nomination comme prĂ©fet d'Haussmann) lors du percement de la rue de Rivoli ; la rue de Lobau est encore une fois Ă©largie (Ă  30 mètres, soit la largeur des boulevards), avec, donnant dessus, la place Saint-Gervais (agrandie vers l'ouest), la caserne NapolĂ©on (construite en 1853, occupĂ©e d'abord par la Garde puis maintenant par la Direction de l'information de la ville de Paris) et la caserne Lobau (maintenant occupĂ©e par la Direction des ressources humaines de la ville de Paris).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. « Les stations Vélib », sur http://www.velib.paris.fr/.
  2. Pierre-Antoine Demachy, Démolition de l'église Saint-Jean-en-Grève, 1797-1800, peinture à l'huile sur toile, musée Carnavalet. insecula.com.
  3. Dans l'ouvrage Supplément du théâtre italien, Arlequin donne au vieillard l'étymologie de la rue du Pet-au-Diable ainsi : « C'est que la Princesse en courant, cria, à Jean Pain-mollet, “Arrête de par tous les Diables” ; en criant elle s'efforça et fit un pet : c'est pourquoi on la nomme la Rue du Pet au Diable. » Supplément du théâtre italien, vol. 2, p. 170.
  4. Ordonnance royale du 24 août 1836. Voir l'article sur les servitudes d'alignement.
  5. Extrait d'une lettre du ministre de l'Intérieur du 22 décembre 1838.
  6. « La caserne Napoléon », canadp-archivesenligne.paris.fr.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

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