Rue de Gironis
La rue de Gironis (en occitan : carrièra de Gironis) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle relie les quartiers de Lafourguette et de l'Oncopole, tous deux dans le secteur 6 - Ouest.
Rue de Gironis
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Situation | |
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Coordonnées | 43° 33′ 54″ nord, 1° 24′ 59″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Haute-Garonne |
MĂ©tropole | Toulouse MĂ©tropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 6 - Ouest |
Quartier(s) | Lafourguette • Oncopole |
DĂ©but | no 210 route de Seysses |
Fin | no 134 route d'Espagne |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 1 409 m |
Largeur | entre 9 et 16 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Gironis (milieu du XVIIe siècle) |
Nom occitan | Carrièra de Gironis |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVIIe siècle |
Notice | |
Archives | 315553219247 |
Situation et accès
Description
La rue de Gironis correspond à une partie de l'ancien chemin vicinal no 86, de Fontaine-Lestang à Lafourguette[1]. Il était prolongé à l'ouest par la rue Lalanne et la rue Raymond-Lizop, où il rejoignait le chemin de Lestang[2].
Voies rencontrées
La rue de Gironis rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Route de Seysses
- Place des Glières (d)
- Impasse des Glières (d)
- Allée Emmanuel-Laurent (d)
- Passage du Canal-de-Bordelongue (g)
- Route d'Espagne
Transports
La rue de Gironis n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. À l'ouest, sur la route de Seysses, se trouvent cependant les arrêts des bus de la ligne L4​​​​​​​​​​​​​​​ et, à l'est, sur la route d'Espagne, les arrêts des bus des lignes L5​​​​​​​​​​​​​​​ et 13​152​​​​​​​​​​​​​​.
La seule station de vélos en libre-service VélôToulouse proche de la rue de Gironis est la station no 264 (place des Glières).
Odonymie
La rue tient son nom du domaine de Gironis, auquel, dès le XVIIe siècle au moins, menait un chemin[3]. Ce domaine de Gironis appartenait aux vastes possessions de Braqueville, qui se partageait entre la production de céréales et de vigne, et l'élevage de bœufs, de moutons et de chèvres. Il appartenait depuis le XIIe siècle au chapitre de Saint-Étienne, à la suite d'une donation de l'évêque Isarn[4].
Patrimoine et lieux d'intérêt
Établissements de santé
- no 45 : clinique privée Médipôle Garonne.
Le Médipôle Garonne regroupe plusieurs spécialités autour de la médecine du sport. Il est construit entre 2008 et 2010 sur les plans de l'agence Sud Architectes, au profit des équipes de la clinique du Cours Dillon (emplacement de l'actuel no 1 rue Peyrolade), dans le quartier Saint-Cyprien[5]. Le bâtiment, d'architecture contemporaine, adopte un plan en H.
- no 54 : centre hospitalier Gérard-Marchant. Inscrit MH (2008, façades et toitures des bâtiments administratifs bordant la cour d'honneur, du bâtiment en hémicycle situé à l'ouest de la chapelle, des pavillons des malades bordant les deux allées situées au nord et au sud de la cour d'honneur ; chapelle de l'hôpital ; sol et plantations de la cour d'honneur) et Patrimoine XXe s. (2017)[6].
L'asile d'aliénés de Braqueville – actuel Centre hospitalier Gérard-Marchant – est construit entre 1852 et 1864 par l'architecte Jacques-Jean Esquié, conseillé par l'aliéniste Gérard Marchant, les médecins étant convaincus de l'influence de l'architecture pour soigner les maladies physiques ou mentales. L'asile se trouve à la campagne, sur le domaine de Braqueville, le calme et l'éloignement de ville faisant partie de la thérapie. Il adopte les conceptions de l'architecture pavillonnaire où, pour éviter la contagion, chaque pavillon est affecté au traitement d'une maladie (mentale) particulière. Entre 1883 et 1925, l'architecte Joseph Thillet ajoute plusieurs bâtiments, en particulier un grand pavillon d'entrée au sud est, au bord de la route d'Espagne, ainsi que des villas destinées aux patients fortunés. Tout au long du XXe siècle, des agrandissements sont réalisés, notamment un château d'eau à structure prismatique, œuvre de l'architecte Pierre Debeaux en 1963. En 2001, l'explosion de l'usine AZF endommage gravement les bâtiments[7].
Maisons
- no 5 : maison toulousaine (2e moitié du XIXe siècle)[8].
- no 11 : maison toulousaine (2e moitié du XIXe siècle).
- no 50-52 : maison (2e quart du XXe siècle)[9].
Parc de Gironis
Le parc de Gironis est un espace de 10 hectares. Il est aménagé entre 1984 et 1985 à l'emplacement d'une ancienne gravière, et inauguré le 27 avril 1985[3]. Les anciennes plantations ont été conservées et augmentées de 150 arbres : frènes, cédres, érable, pin parasol, micocouliers, arbre de Judée. Il propose un parcours santé de 3 km qui fait le tour du lac, un boulodrome, et un terrain de bi-cross, ainsi que trois aires de jeu pour enfants.
Le parc accueille également des événements ponctuels, tels que la Foire lusitanienne de gastronomie et d'artisanat au mois de juin.
Notes et références
- Salies 1989, vol. 1, p. 274 et 529.
- Salies 1989, vol. 2, p. 75.
- Salies 1989, vol. 1, p. 529.
- Salies 1989, vol. 1, p. 184-185.
- Emmanuelle Rey, « Toulouse. Médipôle Garonne : nouvelle vie après le Cours Dillon », La Dépêche du Midi, 4 février 2011.
- Notice no PA31000083, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA31124744, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31115391, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31115402, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., Ă©d. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
Liens externes
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).