Rue de Gigant
La rue de Gigant est une voie publique de Nantes, en France, dont le tracé se situe dans les quartiers du centre-ville et Dervallières - Zola (la section située entre les rues Lamoricière et Marie-Anne-du-Boccage marque la limite entre les deux quartiers).
Rue de Gigant | ||||
Rue de Gigant, vue depuis sa partie basse, Ã hauteur de la place Canclaux | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 52″ nord, 1° 34′ 16″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville Dervallières - Zola |
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Début | Place de l'Édit-de-Nantes | |||
Fin | Place Canclaux | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue Bignon-Lestard Rue Racine |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Description
La rue est bitumée, ouverte à la circulation automobile. Longue de 500 mètres, elle relie la place de l'Édit-de-Nantes à la place Canclaux. Sur son tracé, elle rencontre successivement les rues Colbert, Huchette, Lamoricière et Marie-Anne-du-Boccage.
À l'ouest de la rue, au niveau de l'ancien pont de Gigant, la Chézine entre dans un canal souterrain qui passe sous la rue de Gigant, avant d'aller se jeter dans la Loire.
Dénomination
La rue, au Moyen Âge, fait partie de la route vers Couëron, axe principal de Nantes vers l'ouest. Elle porte alors le nom de « rue Bignon-Lestard » (qui débute avec l'actuelle rue Scribe) et de « rue Racine »[1] - [2].
Le nom de « Gigant » provient peut-être d'un nom de famille. Ce nom est donné aux carrières de Gigant, tristement connues pour avoir été entre 1793 et 1794 un lieu d'exécution de milliers de prisonniers lors de la Terreur, ainsi qu'au pont de Gigant enjambant la Chézine et qui marquait autrefois la limite de la commune de Chantenay-sur-Loire, avant son annexion à Nantes en 1908. Ce pont fut supprimé lors du nivellement de la place Canclaux et de la canalisation souterraine de la rivière. La rue doit probablement son nom à l'un ou à l'autre des deux sites[1] - [2].
Historique
La rue de Gigant voit son tracé réduit en 1898. La rue Racine est prolongée jusqu'à la rue Copernic, elle-même prolongée jusqu'à la place de Gigant (renommée place de l'Édit-de-Nantes à cette occasion[3]), l'administration municipale considérant ces nouvelles délimitations plus pratiques étant donné la configuration des rues. La place de l'Édit-de-Nantes devient alors la limite est de la rue de Gigant[4].
En 2008, une opération immobilière conduit à la construction de trois immeubles comptant une cinquantaine de logements sur un site propriété par la congrégation de l'union Notre-Dame-de-Charité, situé au nos 15 et 17 de la rue de Gigant. Seul un hôtel particulier du XVIIIe siècle est conservé[5] - [6].
En 2011, la rue est l'objet de travaux pour la mise en place du Chronobus C1 en [7].
Rue Huchette
Localisation : 47° 12′ 49″ N, 1° 34′ 08″ O
Baptisée par délibération du conseil municipal du 5 et , cette récente artère en impasse dessert les immeubles d'habitation construits dans les années 1990 sur des terrains de la congrégation de l'union Notre-Dame-de-Charité.
Galerie
- Panneau de la rue Gigant
- Partie basse de la rue de Gigant
Notes et références
- Pied 1906, p. 133-134.
- Pajot 2010, p. 98.
- « Gigant (place de) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- « Racine (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Coordonnées géographiques de l'hôtel : 47° 12′ 50″ N, 1° 34′ 14″ O
- Éric Cabanas, « Rue de Gigant, l'ancien hôtel particulier se découvre », Presse-Océan,‎ (lire en ligne).
- Les aménagements urbains de l'axe Gigant / Copernic sur le site de la Tan
Voir aussi
Bibliographie
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 133.