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Rue de Colombes (Courbevoie)

La rue de Colombes est l'une des plus anciennes voies de communication de Courbevoie[1].

Rue de Colombes
Image illustrative de l’article Rue de Colombes (Courbevoie)
Vue prise en direction du nord,
vers l'« Embranchement ».
Carte postale affranchie
en septembre 1908.
À droite, avant le pont ferroviaire, entrée de l'asile du n° 50.
Situation
CoordonnĂ©es 48° 53′ 48″ nord, 2° 15′ 23″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
Ville Courbevoie
DĂ©but Place HĂ©rold Ă  Courbevoie
Fin Rond-point de l'Europe Ă  La Garenne-Colombes
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue de Lutèce
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de Colombes
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Rue de Colombes

Situation et accès

Cette voie traverse Courbevoie du nord au sud. Elle emprunte la route départementale 106, qui parcourt La Garenne-Colombes et aboutit place du Général-Leclerc à Colombes.

Commençant place Hérold, elle croise la rue du Président-Kruger et le boulevard Aristide-Briand.

Sous un pont ferroviaire situé entre les gares de Bécon-les-Bruyères et de Courbevoie, elle franchit la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite ouverte en 1839. De façon pittoresque, la chaussée se creuse très nettement sous l'ouvrage d'art pour permettre le passage des véhicules les plus élevés alors que les deux trottoirs parallèles restent à leur niveau.

Elle rencontre ensuite les rues Kilford à gauche et Joseph-Rivière (ancienne « rue du 20e siècle ») à droite puis croise l'avenue de la République.

Elle forme enfin le début de la rue Pierre-Brossolette, qui marque la limite de La Garenne, pour se terminer au rond-point de l'Europe.

Origine du nom

Elle constitue le chemin le plus direct reliant le centre historique de Courbevoie Ă  celui de Colombes, d'oĂą son ancien nom de chemin de Courbevoie Ă  Colombes.

Historique

Elle fait primitivement partie de l'« avenue de Lutèce », qui se prolonge à La Garenne-Colombes par l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle.

Au carrefour de la rue de Colombes et du boulevard de Verdun, jadis appelé « Embranchement de Colombes » ou, plus simplement, « Embranchement », un édicule d'octroi dont rien ne subsiste est construit entre 1890 et 1900 par la société courbevoisienne Duclos[2].

Établie en remblai avant le pont du chemin de fer, la « halte de Courbevoie-Sport » ouvre en 1936 pour assurer, depuis la gare Saint-Lazare, une desserte périodique du cynodrome de Courbevoie. Elle ferme en 1951. Les escaliers donnant accès aux quais, jadis clos d'une grille métallique et aujourd'hui murés, sont toujours visibles depuis le trottoir d'en face.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 41 : Ă©difice de style Louis XIII construit vers 1866 par un Ă©lève de Charles Garnier, alors occupĂ© aux difficiles travaux de l'OpĂ©ra, pour le nĂ©gociant Romain Renouard dit Larivière[3], qui y dĂ©cède le [4]. L'homme d'affaire possède l'un des premiers grands magasins parisiens, nommĂ© « Au coin de rue » car situĂ© Ă  l’angle de la rue Montesquieu et de la rue des Bons-Enfants - Zola s'inspire de cet univers dans « Au Bonheur des Dames ». Il fait Ă©lever sur la cĂ´te normande une rĂ©sidence presque identique aujourd'hui dĂ©truite, le château de Mathan. Au dĂ©but du 20e siècle, le bâtiment courbevoisien abrite un pensionnat religieux oĂą des jeunes filles en difficultĂ© fabriquent des fleurs artificielles, baptisĂ© en 1916 « château des Violettes » Ă  l'instigation de la reine Nathalie de Serbie, qui prĂ©side le comitĂ© de patronage. La ville l'acquiert en 1975, le restaure et y installe la bibliothèque-discothèque municipale en 1987[5] - [6].
  • No 46 : lycĂ©e Paul-Lapie, construit en 1930, dont l'entrĂ©e est transfĂ©rĂ©e 5 boulevard Aristide-Briand, Ă  l'ancien « collège Alfred de Vigny ».
  • No 49 : maison de retraite de l'« Union Belge », ouverte en 1909 grâce Ă  une donation du banquier et homme politique Ferdinand Bischoffsheim (inscription en façade - date en chiffres romains).
  • No 50 : domicile du philanthrope Charles-Denis SĂ©goffin (1824-1890), inhumĂ© au cimetière des Fauvelles, et asile oĂą il fonde une soupe populaire appelĂ©e « Refuge contre la faim »[7]. Ă€ leur emplacement s'Ă©lève un vaste stade inaugurĂ© le , converti en cynodrome de 1936 Ă  1951.
  • No 55-57 : square et jardin partagĂ© du Château-du-Loir, nommĂ©s d'après l'avenue Ă©ponyme (ancienne « rue de la Station ») qui longe la voie ferrĂ©e.
  • No 97 : emplacement d'une usine de la « Corderie centrale » des Ă©tablissements Bardoux et Fils et Cie, au siège social situĂ© 12 boulevard de SĂ©bastopol Ă  Paris.

Galerie de photographies

  • Vues anciennes
  • Ancienne maisonau  no 23.
    Ancienne maison
    au no 23.
  • Carrefour de l'avenue de la RĂ©publique.Milieu des annĂ©es 1950.
    Carrefour de l'avenue de la RĂ©publique.
    Milieu des années 1950.
  • Vue depuis l'« Embranchement ».DĂ©but du XXe siècle.
    Vue depuis l'« Embranchement ».
    Début du XXe siècle.
  • Vues actuelles
  • Bibliothèque municipale. Mai 2019.
    Bibliothèque municipale. Mai 2019.
  • LycĂ©e Paul-Lapie. Mai 2021.
    Lycée Paul-Lapie. Mai 2021.
  • Courbevoie-Sport. Mai 2021.
    Courbevoie-Sport. Mai 2021.
  • Fin de rue. Mai 2021.
    Fin de rue. Mai 2021.

Notes, sources et références

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