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Rue de Choiseul

La rue de Choiseul est une voie du 2e arrondissement de Paris.

2e arrt
Rue de Choiseul
Voir la photo.
Rue de Choiseul à son débouché sur le passage de Choiseul (rue Saint-Augustin).
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Gaillon
DĂ©but 16, rue Saint-Augustin
Fin 21, boulevard des Italiens
Morphologie
Longueur 243 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1779
GĂ©ocodification
Ville de Paris 2002
DGI 2013
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Choiseul
GĂ©olocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue de Choiseul
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Origine du nom

Cette rue porte le nom d'Étienne-François de Choiseul-Beaupré-Stainville, ministre de la Guerre et ministre des Affaires Étrangères sous Louis XV.

Historique

Inscription au no 15.

Cette rue a été percée sur l’emplacement d’un hôtel particulier, l’hôtel de Choiseul. Ce bâtiment appartenait à la comtesse de Choiseul-Beaupré et ouvrait sur la rue Saint-Augustin. La comtesse avait obtenu en 1776 le percement d’une impasse depuis le boulevard à travers les jardins de son hôtel. La rue fut créée par le prolongement de cette impasse[1].

Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 15 rue de Choiseul est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].

Le côté est de la rue est occupé par le siège central du Crédit lyonnais.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 1 : Charles Nodier y a habitĂ© de 1819 Ă  1823.
  • No 1 ou 3 (selon les annĂ©es et les publications) : siège des Avions Mauboussin de 1928 Ă  1939
  • No 3 : siège du joaillier Mauboussin de 1923 Ă  1946[3]
  • No 4 : Adolphe Thiers, alors jeune journaliste, y habita l'annĂ©e 1822.
  • No 12 : emplacement de la galerie de Fer oĂą furent faits des essais publics d'Ă©clairage au gaz[1].
  • No 15 : Eugène Delacroix y habita l'annĂ©e 1828.
  • No 22 : ici s'installe, de 1853 Ă  1859, le photographe amĂ©ricain Warren T. Thompson[4]. Son studio sera reprit de 1859 Ă  1864 par le photographe russe SergueĂŻ Lvovitch Levitsky (1819-1898) son ancien associĂ© Ă  une autre adresse entre 1847 et 1849. Celui-ci vend Ă  son tour Ă  son associĂ© Augustin AimĂ© Joseph Le Jeune en 1864 et semble avoir cessĂ© son activitĂ© vers 1872 pour se retirer avec son Ă©pouse dans le château de Monte-Cristo dont ils sont devenus les propriĂ©taires[5]

Littérature

Émile Zola y situe l’action de Pot-Bouille, dixième roman de la série des Rougon-Macquart, paru en 1882.

Gustave Flaubert situe au no 24 bis le lieu où son personnage, Frédéric Moreau, vient observer Mme Arnoux dans L'Éducation sentimentale[6].

Notes, sources et références

  1. J. Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, Paris, Éditions Princesse, , 255 p. (ISBN 2-85961-019-7).
  2. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  3. « L'Histoire de Mauboussin », sur mauboussin.fr (consulté le )
  4. La Lumière, 24 fĂ©vrier, 30 juin, 13 octobre 1855, citĂ© par Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe sous le Second Empire Â», dans Études photographiques, no 12, novembre 2002, p. 20-24, note no 10 (texte en ligne).
  5. Marc Durand, De l'image fixe à l'image animée (1820-1910), tome.2., L-Z, archives nationales de France, 2015, p. 668
  6. Julien Bisson et Estelle Lenartowicz, « Flânerie parisienne sur les traces des grands romans Â», www.lexpress.fr, 26 fĂ©vrier 2017.
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