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Rue Stephenson (Paris)

La rue Stephenson, anciennement « rue des Cinq-Moulins », est une rue du 18e arrondissement de Paris.

18e arrt
Rue Stephenson
Voir la photo.
Rue Stephenson vue en direction du boulevard de la Chapelle.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Goutte-d'Or
Début 23, rue de Jessaint
Fin 21 bis, rue Ordener
1, rue Marcadet
Morphologie
Longueur 590 m
Largeur 13 m
Historique
Dénomination 1867
Ancien nom Rue des Cinq-Moulins
Géocodification
Ville de Paris 8705
DGI 9092
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Stephenson
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 18e arrondissement de Paris)
Rue Stephenson

Situation et accès

Cette rue va de la rue de Jessaint aux rues Ordener et Marcadet et fait partie du quartier de la Goutte-d'Or.

Le quartier est desservi par la ligne (M)(2), à la station La Chapelle, et par la ligne de bus RATP 302.

Origine du nom

George Stephenson.

Cette voie rend hommage à George Stephenson[1], ingénieur anglais qui a construit la première locomotive et a élaboré le tracé de la ligne de Paris-Nord à Lille voisine.

Historique

Tracée dans la première partie du XIXe siècle dans la commune de La Chapelle, elle s’appelait à l'origine « rue des Cinq-Moulins », du nom de la butte éponyme située un plus à l'ouest (plus ou moins à l'emplacement du square Léon). Elle partait de la rue Doudeauville et finissait en cul-de-sac au nord de la rue de Jessaint[2]. Le prolongement jusqu'à la rue de Jessaint est déclarée d'utilité publique en [3].

En 1859, la commune de La Chapelle est rattachée à Paris et, en 1863, la rue est officiellement classée dans la voirie parisienne[4].

En , elle est renommée « rue Stephenson ».

En 1885, un journaliste parle de la rue Stephenson comme étant située « dans un des quartiers les plus peuplés, les plus vivants de Paris » [5].

À la fin du XIXe siècle, elle est prolongée au nord de la rue Doudeauville jusqu'à la rue Ordener en passant à travers le passage Doudeauville[6]. À la même époque, elle est prolongée au sud par la rue de Tombouctou et quelques immeubles sont détruits pour permettre le percement de la rue Jean-François-Lépine[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 28 : en 1910 se trouve à cette adresse un vaste terrain vague dans lequel s’élèvent trois hangars appartenant à un marchand de ferraille en gros[8].

Références

  1. Décret du 27 février 1867 [lire en ligne].
  2. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850). Section F dite de la Mairie, consultable sur les Archives numérisées de Paris [lire en ligne].
  3. Décret du 24 mai 1859 [lire en ligne].
  4. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 341.
  5. « Lettre parisienne », L ‘Indépendant rémois, 29 janvier 1885, sur RetroNews.
  6. Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), 71e quartier « Goutte-d'Or », 123e feuille, cote PP/11788/B.
  7. Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), 71e quartier « Goutte-d'Or », 123e feuille, cote PP/11788/C.
  8. « Explosion mystérieuse rue Stephenson », Le Petit Parisien, 5 novembre 1910, sur RetroNews.
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