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Rue Singer

La rue Singer est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Singer
Voir la photo.
Rue Singer, Paris.
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
DĂ©but 64, rue Raynouard
Fin 64, rue des Vignes
Morphologie
Longueur 525 m
Largeur 9,75 m
Historique
DĂ©nomination 1830
Ancien nom 1830
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8612
DGI 8989
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Singer
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Singer
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Situation et accès

La rue Singer est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 64, rue Raynouard et se termine au 64, rue des Vignes[1].

Elle est desservie, au nord, par la ligne de métro 9, à la station de métro La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 22, 52 et 70. La gare de Boulainvilliers de la ligne C se situe à proximité de la rue.

Origine du nom

Elle est nommée en l'honneur de l'industriel et philanthrope David Singer (1778-1846), propriétaire des terrains sur lesquels la rue fut ouverte[1].

Historique

Cette voie est ouverte, comme les rues Saint-Philibert, Neuve-Bois-le-Vent et de la Fontaine, sur les terrains des anciennes dépendances du château de Boulainvilliers et de l'hôtel de Valentinois, acquis par David Singer en 1836, sous sa dénomination actuelle[1]. Elle était située dans l'ancienne commune de Passy jusqu'à son rattachement à la voirie parisienne par le décret du .

Une photographie de la rue en 1929 figure dans le Dictionnaire historique des rues de Paris de Jacques Hillairet[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Panneau.
    Panneau.
  • Inscription.
    Inscription.
  • No 13 : Ă  ce niveau se trouvait une maison qu'habita le jurisconsulte Faustin HĂ©lie (1799-1884) de 1859 Ă  1879[1] - [2].
  • No 21 : ici vĂ©cut, Ă  la fin de sa vie, le romancier et poète Édouard Dujardin. Une plaque lui rend hommage.
  • No 29-31 : passage Singer, voie privĂ©e.
  • No 31 : villa des Guignières, qui permet d'accĂ©der Ă  la gare de Boulainvilliers (RER C).
  • No 35 : immeuble de 1880[3]. L’homme politique socialiste Jules Guesde (1845-1922) y a rĂ©sidĂ©[4] de longues annĂ©es, dans un petit appartement du cinquième Ă©tage[1] oĂą il habitait seul avec une domestique[5]. Deux jours après sa mort, le dimanche , c’est de cet immeuble, oĂą a Ă©tĂ© installĂ©e sa chambre mortuaire, que part son cortège funĂ©raire[6].
  • No 40 : Eugène Scribe rĂ©sida quelques mois Ă  cette adresse en 1849[1] - [7].
Au croisement avec la rue Talma, bureau de poste construit en 1931. Son architecte est Paul Bessine[8].
  • No 60 : ici est nĂ©e l'actrice Suzanne Avril (1868-1948)[9].
  • Le compositeur Paul Dukas (1865-1935) a habitĂ© dans cette rue, avant de s'installer dans le mĂŞme quartier no 84 rue du Ranelagh, oĂą il est mort[10].
  • En 1935, Joaquin Rodrigo (1901-1999) y composa quelques danses d'Espagne (pour la maison Eschig) et le Triptic de Mosen Sinto[11].
Autres vues

Références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Singer », p. 524.
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Faustin-Hélie », p. 514.
  3. « 35, rue Singer », sur bercail.com.
  4. Claude Willard, Jules Guesde, l’apôtre et la loi, Les Éditions Ouvrières, 1991 (ISBN 2-7082-2889-7).
  5. « Jules Guesde est mort », La Dépêche, 29 juillet 1922, sur Gallica.
  6. Le Populaire, 29 juillet 1922, sur RetroNews.
  7. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, troisième édition, 1963, supplément, 1972, « Rue Singer », p. 130.
  8. « Paul Bessine », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  9. Registres des naissances de Paris 16e, 1868, acte n°767, vue 3/31.
  10. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue du Ranelagh », p. 318.
  11. Victoria Kamhi, Main dans la main avec Joaquin Rodrigo, L'Harmattan, 2019, page 88.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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