Avenue du Colonel-Bonnet
L’avenue du Colonel-Bonnet est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Avenue du Colonel-Bonnet
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
DĂ©but | 66-68, rue Raynouard | ||
Fin | 10, rue Alfred-Bruneau | ||
Morphologie | |||
Longueur | 170 m | ||
Largeur | 15,05 m | ||
Historique | |||
Création | 1909 | ||
DĂ©nomination | 1931 | ||
Ancien nom | Avenue Mercédès | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 2202 | ||
DGI | 2199 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
L’avenue du Colonel-Bonnet est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 66-68, rue Raynouard et se termine au 10, rue Alfred-Bruneau[1].
Le quartier est desservi par la ligne  , à la station La Muette, par les lignes de bus RATP 22 52 70 et par la ligne C du RER, à la gare de Boulainvilliers et à la gare de l'avenue du Président-Kennedy .
Origine du nom
Cette voie rend hommage au lieutenant-colonel Pierre-Paul Bonnet (1871-1916) commandant du 72e régiment d'infanterie[2] - [3], tué à Bouchavesnes.
Historique
Cette voie est ouverte en 1909 sur le terrain de l'ancien hôtel de Valentinois et les vestiges du grand parc de ce domaine vendu par les frères des écoles chrétiennes expulsés de France en 1905 en application de la loi sur les congrégations. Elle prend sa dénomination actuelle et est classée dans la voirie parisienne en vertu d'un arrêté du [1].
Le , dans l’après-midi, trois explosions se succèdent dans la rue Raynouard ou à proximité immédiate en l’espace d’une quarantaine de minutes. Plusieurs immeubles sont soufflés ou gravement endommagés, et notamment celui situé à l’angle de la rue Raynouard et de l'avenue du Colonel-Bonnet. Le bilan humain est lourd : 12 morts et 60 blessés. À la suite de ces explosions, dues au gaz, un millier d’habitants du quartier sont relogés dans des hôtels de la capitale et ne retrouvent leur domicile que trois jours plus tard[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Du côté pair, à l’intersection de la rue Raynouard, on peut encore voir l’ancien nom, « avenue Mercédès » en mosaïque bleue et dorée.
- No 1 : immeuble éventré par une explosion de gaz en 1978.
Dans la littérature
Dans Le Flâneur des deux rives (1918), le poète Guillaume Apollinaire évoque « l'ancienne avenue Mercédès, nommée aujourd’hui avenue du Colonel-Bonnet, et qui est l'une des artères les plus modernes de Paris »[5].
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Avenue du Colonel-Bonnet », p. 370.
- « Mort du lieutenant-colonel Bonnet », laurent59.canalblog.com.
- Fiche « Pierre-Paul Bonnet », www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- Faits divers, Journal de l’année, Larousse, 1978.
- Guillaume Apollinaire, Le Flâneur des deux rives, chapitre « Souvenir d’Auteuil », p. 5-20, éditions de la Sirène, 1918.