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Rue Alfred-Bruneau

La rue Alfred-Bruneau est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Alfred-Bruneau
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
DĂ©but 24, rue des Vignes
Fin 3, place Chopin
Morphologie
Longueur 110 m
Largeur 14,4 m
Historique
Création 1836
DĂ©nomination 1938
Ancien nom Rue de la Fontaine
Avenue Saint-Philibert
GĂ©ocodification
Ville de Paris 0196
DGI 0170
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Alfred-Bruneau
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Alfred-Bruneau
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Situation et accès

La rue Alfred-Bruneau est une voie publique situĂ©e dans le 16e arrondissement de Paris. Longue de 110 mètres, elle commence 24, rue des Vignes et finit 3, place Chopin[1].

Le quartier est desservi par la ligne (M) (9), à la station La Muette, par les lignes de bus RATP 22 52 70 et par la ligne C du RER, à la gare de Boulainvilliers et à la gare de l'avenue du Président-Kennedy.

Origine du nom

Alfred Bruneau.

Elle porte le nom du compositeur français Alfred Bruneau (1857-1934)[1] - [2].

Historique

Cette voie est ouverte en 1836, comme les rues Singer, Neuve-Bois-le-Vent et de la Fontaine, sur les terrains des anciennes dépendances du château de Boulainvilliers et de l'hôtel de Valentinois, acquis par l'industriel David Singer[3].

Située dans le prolongement de la rue de la Fontaine, elle porte également ce nom à l'origine[1]. Elle apparaît ainsi sous cette dénomination sur le plan cadastral de la commune de Passy de 1859. La loi d'extension rattache Passy à Paris en 1860.

La voie prend le nom d'« avenue Saint-Philibert Â» en 1863, tandis que l'autre tronçon de la rue de la Fontaine est renommĂ© rue Lekain l'annĂ©e suivante[4]. L'avenue Saint-Philibert est rattachĂ©e Ă  la voirie parisienne par un dĂ©cret du et prend sa dĂ©nomination actuelle par un arrĂŞtĂ© du [1]. Elle est inaugurĂ©e le en prĂ©sence de la veuve et de la fille d’Alfred Bruneau[5].

Désormais publique, la rue fut autrefois une voie privée clôturée par des grilles[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 7.
  • No 1 : maison de 200 m² Ă  la façade classique, d'un Ă©tage avec des combles, dotĂ©e d'un jardin arborĂ©. En fĂ©vrier 2021, Paris Habitat obtient le permis nĂ©cessaire pour dĂ©molir le site et y construire un immeuble de sept Ă©tages destinĂ© Ă  abriter des HLM. Un collectif s'y oppose. Soutenu par les associations SOS Paris, France Nature Environnement et le Groupe national de surveillance des arbres, il s'en prend Ă  « la dĂ©molition du patrimoine ancien », « l'abattage d'arbres centenaires », « la bĂ©tonisation » et la « surdensification »[6].
  • No 3 bis : le jurisconsulte Faustin HĂ©lie y vĂ©cut de 1859 Ă  1871[1].
  • No 7 : c’est Ă  cette adresse[7], dans un luxueux appartement, que rĂ©sidait Alexandre Saban, chef du gang des prĂ©sidents, une bande de malfaiteurs s’étant rendue coupable dans les annĂ©es 1960 du vol d’une centaine de poids lourds et de 1 500 tonnes de marchandises[8].
  • Le scĂ©nariste de bande dessinĂ©e RenĂ© Goscinny y vĂ©cut.

Notes, sources et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Alfred-Bruneau », p. 72.
  2. Bernard Stéphane, Dictionnaire des noms de rues, Paris, Mengès, , nouvelle éd. (ISBN 978-2-8562-04-832), p. 27.
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Singer », p. 524.
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Lekain », p. 32.
  5. « L’inauguration de la rue Alfred Bruneau », Le Temps, 26 octobre 1938, sur retronews.fr.
  6. Ghislain de Montalembert, « Les HLM chics d'Anne Hidalgo », Le Figaro Magazine,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  7. « M. Albert, cerveau du « gang des présidents », roulait dans une Daimler de 10 millions AF », Paris-presse, L’Intransigeant, 27 février 1966, sur retronews.fr.
  8. « TREIZE PERSONNES dont plusieurs présidents-directeurs généraux de société sont arrêtées à Paris », Le Monde, 26 février 1966.

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