Rue Saint-Jean (Nantes)
La rue Saint-Jean est une voie située dans le centre-ville de Nantes, en France.
Rue Saint-Jean | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 08″ nord, 1° 33′ 12″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
DĂ©but | Rue de Strasbourg | |||
Fin | Rue d'Aguesseau | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue des Cordeliers Rue Caylus |
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Monuments | Ancien couvent des Cordeliers HĂ´tel Saint-Aignan |
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GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Description
La rue Saint-Jean, qui relie la rue de Strasbourg, au niveau de la place Saint-Jean, à la rue d'Aguesseau, est bitumée et ouverte à la circulation automobile. Elle rencontre, sur son côté est, la rue des Cordeliers.
DĂ©nomination
Longtemps appelée « rue des Cordeliers », en raison de la présence du couvent qu'elle longeait, la rue doit son nom à la présence, jusqu'au début du XIXe siècle, d'une commanderie et d'une chapelle ayant le vocable « Saint-Jean ». Pendant la Révolution, la voie est baptisée « rue Caylus »[1].
Historique
Jusqu'au XIIIe siècle l'axe principal nord-sud de la cité liait le Port-Communeau, le long de l'Erdre au Port-Maillard, le long de la Loire. Il était composé des actuelles rues des Pénitentes, Saint-Jean, Saint-Vincent, de Briord, place du Pilori, rues des Chapeliers et des Petites-Écuries[2]. À la fin du Moyen Âge, l'axe de communication se déplace vers l'ouest. Il est formé des actuelles rues Léon-Blum (anciennement « rue du Port-Communeau »), Saint-Léonard, des Carmes, place du Change et rue de la Paix, dans le prolongement de la ligne des ponts franchissant la Loire. Dès lors, la rue Saint-Jean fait partie d'un axe secondaire[3] - [2].
Le premier lieu consacré à l'histoire naturelle à Nantes est un cabinet particulier créé en 1799 par François-René Dubuisson, un pharmacien (le terme d'époque est « épicier-droguiste »[4]), amateur d'histoire naturelle[5], dans un cabinet de la « rue Caylus »[6]. Les collections qui y sont exposées sont rachetées par la municipalité en 1806, et installées, en 1810, dans les locaux de l'ancienne école de chirurgie de Saint-Côme, rue du Port-Communeau (au no 5 de l'actuelle rue Léon-Blum) à l'emplacement de l'actuelle école primaire Léon-Blum, puis, en 1875 dans l'actuel muséum d'histoire naturelle[6].
En 1867, le percement de la rue de Strasbourg entraîne un raccourcissement de la rue Saint-Jean, à son extrémité sud.
Références
- Pied 1906, p. 216-217.
- Bois 1977, p. 89.
- de Berranger 1975, p. 136.
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 61.
- Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8), p. 73.
- « 200 ans d'histoire », sur museum.nantes.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Paul Bois (dir.) et al., Histoire de Nantes, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones » (no 39), , 477 p. (ISBN 2-7089-4717-6).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 284.