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Rue Saint-LĂ©onard (Nantes)

La rue Saint-LĂ©onard est une rue du centre-ville de Nantes, en France.

Rue Saint-LĂ©onard
Image illustrative de l’article Rue Saint-Léonard (Nantes)
Partie sud de la rue, vue depuis le croisement avec la rue du Cheval-Blanc
Situation
CoordonnĂ©es 47° 13′ 04″ nord, 1° 33′ 20″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
DĂ©but Rue des Trois-Croissants
Fin Rue Garde-Dieu
Morphologie
Type Rue
Longueur 250 m
Histoire
Création Moyen Âge
Anciens noms Rue de l'Échellerie
Rue Folard
Rue de Fontenelles
Monuments HĂ´tel de ville
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Saint-LĂ©onard
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Saint-LĂ©onard
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Saint-LĂ©onard

Description

Longue d'environ 250 m, la rue Saint-LĂ©onard relie la rue des Trois-Croissants Ă  la rue Garde-Dieu. Elle rencontre sur son tracĂ© les rues du Cheval-Blanc, de l'HĂ´tel-de-Ville, du Marais et SimĂ©on-Foucault. Hormis la section entre la rue des Trois-Croissants et la rue du Cheval-Blanc qui est piĂ©tonne, c'est une artère bitumĂ©e, ouverte Ă  la circulation.

DĂ©nomination

Le nom de la rue vient d'une ancienne église située au nord-est de l'ancienne cité gallo-romaine, au niveau de l'angle de l'actuelle rue Garde-Dieu.

Le premier nom connu pour cette voie est « rue de l'Échellerie Â», au Moyen Ă‚ge, du nom d'une porte perçant les remparts, et qui incluait la rue des Carmes. Pendant la RĂ©volution, elle reçoit le nom de « Chevalier Jean-Charles de Folard Â» (en abrĂ©gĂ©, rue Folard), puis prend le nom de rue de Fontenelles, avant de retrouver l'appellation rue Saint-LĂ©onard[1].

Historique

Au moment de la construction de l'enceinte gallo-romaine entourant la cité des Namnètes, le lit de l'Erdre est plus large qu'actuellement. La zone correspondant à la rue Saint-Léonard actuelle est la limite Est de la rivière.

Au fil du temps, la ville se développe lentement à l'extérieur de ses remparts. Au XIe siècle, une douve est creusée au pied de la muraille pour améliorer le système de défense. Mais certaines parties de la ville ne sont pas protégées. C'est le cas de la rue de l'Échellerie, qui englobe les actuelles rues Saint-Léonard et Léon-Blum, de la très fréquentée place du Change, du port fluvial ou du quartier de Bourgneuf sur la rive droite de l'Erdre. C'est Pierre Mauclerc qui, au XIIIe siècle, entreprend la construction de nouvelles murailles prenant en compte l'extension de la ville[2].

Après cette construction, la rue de l'Échellerie est intra-muros. Cet aménagement entraîne son changement de nom : pour les besoins du tracé des remparts, Pierre Mauclerc a fait détruire l'église Saint-Cyr. En compensation, une nouvelle église est construite à l'angle de la rue de l'Échellerie et de l'actuelle rue Garde-Dieu. Cet édifice religieux prend de nom de Saint-Léonard, et donne son nom à la rue (l'église sera réquisitionnée durant la Révolution et transformée en fonderie pour la confection de flans monétaires[3] puis d'obus de canons). Celle-ci est alors une voie importante de la ville, figurant sur l'axe reliant la rue de la Poissonnerie (actuelle rue de la Paix) au port Communeau.

La rue Saint-Léonard suit le tracé de l'ancien rempart gallo-romain. Pierre Mauclerc, une fois la nouvelle ligne de défense construite, autorise que les nouvelles constructions d'habitation s'appuient sur les anciennes murailles. C'est le cas notamment de l'église Saint-Léonard, détruite au début du XIXe siècle.

Architecture et bâtiments remarquables

Inscription : Ici existait un jeu de paume détruit en 1836, dans lequel J.-B. Poquelin dit Molière a joué la comédie en 1648
Plaque commémorative du passage de Molière

Une plaque sur le mur de l'« Ă©cole maternelle publique Molière Â» commĂ©more le supposĂ© passage, en 1648, de la troupe de Molière dans la salle de jeu de paume qui se trouvait Ă  cet endroit[4]. Pendant son sĂ©jour, l'illustre auteur est Ă©galement tĂ©moin d'un baptĂŞme dans la paroisse Saint-ClĂ©ment[5].

La rue Saint-Léonard est bordée, sur la partie nord-est de son tracé, par l'hôtel de ville de Nantes.

L'Atelier Chardon Savard[6], école de stylisme privée, est installé au nord-ouest de la rue Saint-Léonard[7].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • StĂ©phane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).

Articles connexes

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