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Rue Rodier

La rue Rodier est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.

9e arrt
Rue Rodier
Voir la photo.
La rue Rodier sur une carte postale ancienne.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Rochechouart
DĂ©but 4, rue Choron
Fin 17, avenue Trudaine
Morphologie
Longueur 485 m
Largeur m
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8276
DGI 8299
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Rodier
GĂ©olocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Rue Rodier

Situation et accès

La rue Rodier est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 4, rue Choron et se termine au 17, avenue Trudaine.

Origine du nom

Elle porte le nom de Jean-Baptiste Rodier (1763-1832), sous-gouverneur de la Banque de France et propriétaire des terrains.

Historique

Cette rue est formée par arrêté du de la réunion de deux rues distinctes :

Rue Neuve-Coquenard

La « rue Neuve-Coquenard », formée en 1806, était précédemment en 1790, l'« impasse Coquenard » du nom de son propriétaire. Elle fut appelée « impasse Brutus » sous la République et prolongée, en 1819, jusqu'à la rue Lamartine, avant de prendre le nom de « rue Neuve-Coquenard » à cause de la rue Coquenard qui lui était voisine[1].

Elle recevait le passage Sifflet qui a été supprimé en 1861 lors de l'ouverture de la rue de Maubeuge.

Rue Rodier

La « cité Rodier », ouverte en 1833 sur les terrains appartenant à Jean-Baptiste Rodier, devint rue en 1855 et prit alors le nom de « rue Rodier ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • La rue Rodier est citĂ©e par Michel Houellebecq dans son roman Les Particules Ă©lĂ©mentaires. L'un des protagonistes du roman se rend en effet souvent dans cette rue pour y frĂ©quenter les nombreux salons de massage qu'elle compte.
  • No 53 : le photographe Paul Sescau (1858-1926) ouvre ici son premier atelier qu'il quitte en 1896 pour s'installer au 9, place Pigalle. L'architecte Albert SĂ©lonier remplace le bâtiment en 1904.
    À ce numéro se trouve aussi depuis les années 2000 une plaque que le poète Jean-Pierre Le Goff, dans son texte Epigraphie immobilière parisienne, considère comme une plaque commémorative fantaisiste , mais qui, après vérification, se révèle "sérieuse" : « Ici vécut, Hisayoshi Nagashima. Promoteur Fondateur de l’école internationale de TANKA. Commandeur de l’Ordre National du Trésor Sacré (Japon). 1943-1973[2]. »
  • N° 55 : mention d'Ă©lectricitĂ© calorigène.
  • No 58 : une plaque commĂ©morative signale qu'Émile Reynaud, pionnier du cinĂ©ma, vĂ©cut dans cet immeuble.
  • N° 62 ; Victor Basch y habita enfant.
  • Jean et Jeanne Bourgoint, modèles de Paul et de sa sĹ“ur, Elisabeth qui inspirèrent l'Ă©crivain Jean Cocteau pour son livre Les Enfants terribles vivaient avec leur mère dans un appartement situĂ© rue Rodier. Jean Bourgoint Ă©voquait « le bagne bien-aimĂ© de la rue Rodier » que, dans la fiction, Jean Cocteau prĂ©fĂ©ra dĂ©localiser citĂ© Monthiers dans le quartier du Petit LycĂ©e Condorcet qui lui Ă©tait plus familier.
  • Le professeur de danse Max Bozzoni (1917-2003) eut son studio de formation dans cette rue. Patrick Dupond y fut notamment son Ă©lève[3].

Notes et références

  1. Charles Marville : Rue Neuve Coquenard, vers 1866
  2. « Épigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
  3. Arnaud Guiguitant, « Patrick Dupond, l'enfant terrible de la danse », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous »,‎ 6-7 mars 2021, p. 30 (lire en ligne).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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