Jean-Pierre Le Goff (Ă©crivain)
Jean-Pierre Le Goff[1], né à Douarnenez le et mort à Montmorillon le , est un écrivain, poÚte et plasticien français.
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(Ă 69 ans) Montmorillon |
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Biographie
Jean-Pierre Le Goff passe son enfance Ă Douarnenez, marquĂ©e en 1945 par la disparition de son pĂšre, perdu en mer, quâil Ă©voquera dans le dernier livre publiĂ© de son vivant (Les Abymes du Titanic, 2006).
Il dĂ©couvre le surrĂ©alisme pendant ses annĂ©es de lycĂ©e, dans des ouvrages de la bibliothĂšque municipale de Brest, notamment Ă travers la peinture dâYves Tanguy. En septembre 1966, il se rend Ă Saint-Cirq-Lapopie pour rencontrer AndrĂ© Breton mais, arrivĂ© sur place, rebrousse finalement chemin. Il apprend par la suite que ce fut le jour mĂȘme de la mort de Breton[2].
Introduit dans le groupe surrĂ©aliste parisien, Jean-Pierre Le Goff participe aux rĂ©unions du cafĂ© La Promenade de VĂ©nus et cosigne des dĂ©clarations collectives dans la revue LâArchibras, notamment « La Plate-forme de Prague » (avril 1968) et « SAS » (mars 1969) qui acte la suspension dâune activitĂ© organisĂ©e. Celle-ci perdurera Ă travers de nouvelles revues et de nouveaux cafĂ©s, au grĂ© de formations affinitaires constituant un milieu dans lequel Le Goff nourrira maintes et durables amitiĂ©s.
Au cours de ces annĂ©es, Jean-Pierre Le Goff se signale par des « dessins gĂ©omĂ©triques » oĂč sâexprime son approche Ă©merveillĂ©e des formes naturelles, et dont il abandonne la pratique au dĂ©but des annĂ©es 1970. Dans le courant des annĂ©es 1970, il se livre Ă la composition parallĂšle de deux ensembles de notes, Coquillages et MĂ©taux adjacents, qui exposent une sĂ©rie de curiositĂ©s (conchyliologiques pour lâun, mĂ©talliques pour lâautre) dont chaque piĂšce se prĂ©sente comme le support matĂ©riel dâune rĂȘverie. Ces deux ouvrages ne seront publiĂ©s quâaprĂšs sa mort[3].
Au dĂ©but des annĂ©es 1980, Jean-Pierre Le Goff publie des textes dans des revues de la mouvance surrĂ©aliste ou de ses alentours immĂ©diats[4], ainsi que quelques opuscules. La plupart de ces Ă©crits, ainsi que de nombreux inĂ©dits datant de la mĂȘme pĂ©riode, seront rassemblĂ©s dans Le Vent dans les arbres et autres textes (Le Cadran lignĂ©, 2023)[5]. Son premier livre, Journal de neiges, paraĂźt en 1983 aux Ă©ditions Le Hasard dâĂȘtre : il sây applique, au jour le jour et durant quatre hivers, Ă formuler ce que dĂ©clenche en lui lâapparition de la neige[6].
En juin 1985, Jean-Pierre Le Goff fait une arrivĂ©e remarquĂ©e au « IVe CongrĂšs ordinaire de Banalyse » (Les Fades). Il participe dĂšs lors aux activitĂ©s et Ă©vĂ©nements de la Banalyse, se rend au congrĂšs annuel des Fades, publie dans Les Cahiers de la Banalyse, participe aux « Rendez-vous de Branik » Ă Prague. Il sâen retirera en 1991 avec un texte virulent (« La Banalyse prendrait-elle le rĂ©troviseur pour le pare-brise ? »).
En fĂ©vrier 1986, en lisiĂšre dâun petit bois de Brunoy, Jean-Pierre Le Goff procĂšde devant quelques amis Ă lâenfouissement dâun fil Ă plomb, sujet dâun poĂšme rĂ©cemment Ă©crit (« Le Fil Ă plomb par la pesanteur des mots »). Il prĂ©sente ce geste comme « une action conjuratoire, une sorte dâexorcisme » et le justifie par un dĂ©sir de « palpabilitĂ© » face Ă lâincomplĂ©tude de lâĂ©crit, « de maniĂšre Ă ce que les mots paraissent coĂŻncider avec lâobjet quâils dĂ©finissent » (J.-P. Le Goff, "L'acte que le texte appelle", envoyĂ© le 31 janvier 1986). Sur les cent trente personnes invitĂ©es, seules cinq sont prĂ©sentes.
A partir de cet acte inaugural un rituel prend forme : jusquâen 2007, Jean-Pierre Le Goff invitera par voie postale son carnet dâadresse Ă le rejoindre dans des lieux, Ă des dates et horaires prĂ©cis, pour constater lâaccomplissement dâun geste poĂ©tique. Il nomme ces envois postaux ses « petits papiers ».
En 1992, La Nouvelle Revue française consacre une bonne partie de son numĂ©ro de juillet-aoĂ»t Ă Jean-Pierre Le Goff, qui y produit deux ensembles de textes : « PrĂ©alable sur la perle », et « HĂŽtels de lâImage ». Câest la premiĂšre publication de ses petits papiers. AndrĂ© Velter en fait un compte rendu Ă©logieux dans Le Monde des Livres[7].
En 2000, Le Cachet de la poste (feuilles volantes) est publiĂ© par Gallimard dans la collection « LâarbalĂšte » avec une prĂ©face de Jacques RĂ©da. Cet ouvrage recueille une dĂ©cennie de « petits papiers ». Jean-Pierre Le Goff les prĂ©sente ainsi : « Ces petits papiers firent lâobjet dâenvois postaux qui commencĂšrent au dĂ©but de lâannĂ©e 1989. Des correspondants, dont le nombre fut progressif, les reçurent. La sĂ©rie ici publiĂ©e sâarrĂȘte au mois de juin 1999. Les envois des feuilles volantes continuent. »[8].
Dans les annĂ©es 2000, Jean-Pierre Le Goff participe aux activitĂ©s du collĂšge de âPataphysique (il est nommĂ© en 2005 RĂ©gent du CollĂšge de âPataphysique, titulaire de la chaire de KaĂŻrotique, science de l'occasion saisie[9]). Il contribue Ă la revue Viridis Candela par une investigation sur « Lâaffaire des plaques » (2003) et publie trois livres aux Ă©ditions Le Crayon qui tue : Du Crayon vert (2001), LâĂcriture des fourmis (2003), Les Abymes du Titanic (2006).
En 2004, le musĂ©e des Beaux-Arts de Brest lui consacre une exposition : « Jean-Pierre Le Goff âLe cachet de la posteâ (correspondance, photographies, objets, traces) ».
En juillet 2007, ses correspondants reçoivent un petit papier intitulĂ© « NĂ©ant ». Câest le dernier de ses envois, qui met un terme Ă deux dĂ©cennies de « petits papiers ». Plus de trois cents personnes en ont Ă©tĂ© les destinataires rĂ©guliers.
Les derniĂšres annĂ©es de sa vie sont marquĂ©es par la maladie dâAlzheimer, des suites de laquelle il dĂ©cĂšde en 2012[10]. Il est enterrĂ© au cimetiĂšre PloarnĂ© de Douarnenez. Ses archives ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă la bibliothĂšque de Brest, aujourdâhui mĂ©diathĂšque François-Mitterrand Les Capucins.
Ćuvre
Livres et opuscules
- Ne voir que du bleu, Arabie-sur-Seine, 1983.
- Journal de neiges, avec deux dessins sur carte Ă gratter de Jean BenoĂźt, Le Hasard d'ĂȘtre, 1983.
- Lettre sépia, AKEJ, 1984.
- Les Remparts de Brouage, avec un collage de Veronike Keczkowska, Orbe, 1984.
- Sur le tas, avec un dessin de Bruno Montpied, La petite chambre rouge, 1984.
- Rutilance du trésor, calligraphié par Yannick Durand avec un sceau de Jean Terrossian, Alain Buyse éditeur, 1987.
- Le Cachet de la poste (feuilles volantes), préface de Jacques Réda, Gallimard, coll. "L'arbalÚte", 2000.
- Du crayon vert, Au crayon qui tue, 2001.
- Tristan Bastit, douze été douarnenistes, La Marraine du sel, 2002.
- LâĂcriture des fourmis, Au crayon qui tue, 2003.
- Les Abymes du Titanic, Au crayon qui tue, 2006.
- Coquillages, préface de Didier Semin, Les Grands Champs, 2014.
- MĂ©taux adjacents, postface d'Eymeric Jacquot, Les Grands Champs, 2017.
- Esquisses de la poussiÚre, préface de Didier Semin, Les Grands Champs, coll. "Inframince", 2021.
- Journal de neiges suivi de Cristaux de neige, postface de Sylvain Tanquerel, Librairie La BrĂšche, 2022.
- Le Vent dans les arbres et autres textes, édition établie et postfacée par Sylvain Tanquerel, Le Cadran ligné, 2023.
Textes publiés dans des ouvrages collectifs
- « Lâorgue Ă vent », « La harpe Ă©olienne de Thomson », « Le silence sonore de la grotte de Fingal » dans Matthias Bumiller et Nathalie Wolff, Luftmusik, Stuttgart/Paris, Ă©ditions Solitude et Ă©dition Totale Ă©clipse, 2003.
- « Une question qui vous brûle les lÚvres » dans François Dominique et Bruno Lemoine, L'Homme approximatif, Al Dante, 2014.
Textes parus dans des revues ou journaux
- Le Désir libertaire (nouvelle série) : « Saisir le fil à couper le beurre dans ses retranchements » et « Le Loup dans la bergerie » (n° 2, 2e trimestre 1981) ; « La transparence dans ses zones obscures », imprimé sur papier calque avec des entrelacs de Guy Flandre, et « La négation du bunker » [sur les chùteaux de sable de Pieter Wiersma] (n° 3, 4e trimestre 1981).
- Camouflage : « La craie, câest le noir », avec des entrelacs de Guy Flandre, et rĂ©ponse Ă une enquĂȘte sur les collections, avec 5 photographies de scories mĂ©talliques et autres objets (n° 1, 1er trimestre 1982) ; « Autour du trou (extraits) » (n° 5, 1983) ; « Lâinconnu du Pacific Hotel » (n° 6, 1984) ; « Le grain de sel et sa mĂ©tamorphose confondus » (n° 9, 1985) ; « Sur un lot de fers Ă moulures » (n° 11/12, « Almanach 1986-1987 »).
- Intersigne : « Miettes ferroviaires » et « Les plantes de lâautre cĂŽtĂ© de la haie » [repris en postface de Leo Lionni, La Botanique parallĂšle, Les Grands Champs, 2013] (n° 1, 4e trimestre 1982).
- La Chambre rouge : « Lambeaux » (n° 3, 1984).
- HomnĂ©sies : « Bols et Ćufs » (n° 1, avril 1984) ; « La barque » (n° 2, 2e trimestre 1984) ; « Toute la gomme (texte Ă effacer) » (n° 3, mars 1985).
- Libération : « Les sidérophiles se repassent les fers » (jeudi 19 septembre 1985).
- CamĂ©ra/stylo : « ArrĂȘt sur lâimage » [sur Jacques Tourneur] (n° 6, mai 1986).
- Kanal : « Fanny Viollet, tricots et boßtes à dérisoire » (n° 23-24, août-septembre 1986).
- Le Chùteau-Lyre : « La boßte de conserve » (n° 1, juin 1989).
- PAN, câest myotique : « Persistance du bleu » (n°1, 1992) ; « Musique pour quatre-vingt-huit » (n° 5, 1995).
- La Nouvelle Revue française : « HĂŽtels de lâimage » (n° 470, mars 1992) ; « PrĂ©alable sur la perle », « Vignettes », « Lettres aux personnes » et « Lettres Ă Jean-Pierre Le Goff, HĂŽtel de lâImage » (n° 474, juillet-aoĂ»t 1992) ; « Ă la lisiĂšre de la forĂȘt de lâIsle-Adam » (n° 557, avril 2001) ; « La lettre Ă Herman Melville » ( n° 567, octobre 2003).
- S.U.R.R... : « 470 années plus tard... » (n° 2, été 1997).
- Cahiers de littérature orale : « Le FantÎme en chair et en os » (n° 51, 2002).
- Viridis candela. Carnets trimestriels du CollĂšge de 'Pataphysique : « LâAffaire des plaques » (n° 12, 1er gidouille 130 â 15 juin 2003 vulg.).
- Empreintes : « ExpĂ©riences et Ă©vĂ©nements », avec une prĂ©sentation de Claude Brabant [sĂ©lection de « petits papiers »] (n° 9, fĂ©vrier 2007) ; « Fiction dĂ©vidĂ©e Ă la suite du craquement dâune armoire », accompagnĂ© dâun « Portrait sans abat-jour » de Martine Amalvict et suivi dâune prĂ©sentation de StĂ©phanie Mahieu (n° 20, automne 2012).
- Viridis candela. Le Correspondancier du CollĂšge de 'Pataphysique : « Les MĂ©taux adjacents » (n° 12, 1er gidouille 137 â 15 juin 2010 vulg.).
- Viridis candela. Le Publicateur du CollĂšge de 'Pataphysique : « Esquisses de la poussiĂšre (extraits) » (n° 11, 21 pĂ©dale 144 â 15 mars 2017 vulg.).
- In toto : « Sablier polychrome ou la traversée des orages » (n°3, février 2022)
- Des Pays habitables : « Sur le rouge et le vert », avec une présentation de Sylvain Tanquerel [sélection de « petits papiers »] (n° 5, printemps 2022).
Expositions personnelles
- 1991 : « 156 kilomÚtres de perles potentielles », galerie Duval-Dunner, Paris.
- 1993 : « à marquer d'une pierre blanche » théùtre Gérard-Philipe, Frouard.
- 1994 : « Az-zahr », galerie Satellite, Paris.
- 1995 : « Le Long Collier de Louise Brooks », galerie Ocre dâart, ChĂąteauroux.
- 11 mai â 3 juin 2000 : « Le cachet de la poste », galerie Satellite, Paris.
- 28 juin â 15 septembre 2004 : « Le cachet de la poste (correspondance, photographies, objets, traces) », musĂ©e des Beaux-Arts, Brest.
- 17 novembre â 8 dĂ©cembre 2007 : « Rue des Anagrammes » (avec Jean-Claude Mattrat), galerie Satellite, Paris.
Films sur/avec Jean-Pierre Le Goff
- Patrick Viret, Le Sens de la marche, Atlante Productions, 2007, 15 min. [Intervention filmĂ©e de Jean-Pierre Le Goff au phare de lâĂźle Vierge, le samedi 17 juin 2006.]
- Isabelle Filleul de Brohy, L'Homme approximatif, IFB Productions - Association L'homme approximatif, 2014, 25 min. [Courte séquence sur Jean-Pierre Le Goff à partir d'extraits de captation des rencontres « Hiatus » du 13 novembre 1997 au FRAC Basse-Normandie (Caen).]
Notes et références
- « Jean-Pierre Le Goff (1942-2012) - Auteur - Ressources de la BibliothÚque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Témoignage de Jean-Manuel Warnet, rapporté par Eymeric Jacquot dans son mémoire Jean-Pierre Le Goff, un singulier du surréalisme (université de Bretagne occidentale, faculté Victor-Segalen, 2016).
- Coquillages, Ă©ditions des Grands Champs, 2014 ; MĂ©taux adjacents, Ă©ditions des Grands Champs, 2017 ; des extraits de ce dernier ont Ă©tĂ© prĂ©alablement publiĂ©s dans Viridis candela. Le Correspondancier du CollĂšge de 'Pataphysique, n° 12, 2010. Voir le compte rendu de JoĂ«l Gayraud : « Coquillages » (Paris, Le publicateur du collĂšge de âPataphysique n° 4, 142 E. P., 2015 vulg.).
- Jean-Pierre Le Goff publie dans Le Désir libertaire (« nouvelle série », 1980-1981), Intersigne (un unique numéro en 1982), Camouflage (1982-1988), Homnésies (« apériodique de la médisance », 1983-1985), La Chambre rouge (1981-1985).
- « Dans ces textes Ă©crits entre la fin des annĂ©es 1970 et le milieu des annĂ©es 1980, Jean-Pierre Le Goff (1942-2012) se confronte Ă des objets de fascination aussi divers que les ailes de papillon, le fil Ă couper le beurre, la bulle de savon, le vent dans les arbres, la couleur rouge, etc. Sây donnent libre cours des rĂȘveries oĂč lâĂ©criture semble jaillir comme par rĂ©verbĂ©ration au contact des choses, et qui sont autant de coups de sonde dans ses propres paysages intĂ©rieurs. Câest que chez Jean-Pierre Le Goff lâimagination ne se dĂ©prend jamais dâune physique sensible oĂč affleurent les sources mĂȘmes de lâĂ©merveillement. » (Le Vent dans les arbres et autres textes, Le Cadran lignĂ©, 2023, prĂ©sentation de lâĂ©diteur (quatriĂšme de couverture).)
- Journal de neiges, Le Hasard dâĂȘtre, 1983 ; rĂ©Ă©dition : Journal de neiges suivi de Cristaux de neige, Librairie La BrĂšche Ă©ditions, 2022.
- « Voici donc un messager. Un messager qui arrive au matin, par voie postale, avec la rosĂ©e. Voici un arpenteur de signe ascendant. Il a la vue verticale, la pensĂ©e abrupte, la poĂ©sie pareille au grand murmure du vide. Roi des Ă©phĂ©mĂšres, il laisse peu de traces, mais des fĂȘtes renaissantes, des instants qui brĂ»lent tout entiers dâintensitĂ© et de puretĂ©. » (AndrĂ© Velter, « Jean-Pierre Le Goff, magicien clandestin », Le Monde des Livres, 28 aoĂ»t 1992.)
- Jean-Pierre Le Goff, Le Cachet de la poste, Gallimard, 2000, p. 14 ; voir la recension dâEric Loret, « Qui perle gagne. Un collier de proses sur âfeuilles volantesâ pour conjurer un temps dĂ©vorant », LibĂ©ration du 18 mai 2000.
- « Jean-Pierre Le Goff », Viridis Candela, le Correspondancier du CollĂšge de âPataphysique,â 1er gidouille 139 [2012 vulg.], p. 124-125
- Plusieurs notices nĂ©crologiques ont alors Ă©tĂ© publiĂ©es par des amis de Jean-Pierre Le Goff : Bruno Montpied, « Les perles nâen finissent plus de tomber, Jean-Pierre Le Goff est mort » (blog Le Poignard subtil, 29 fĂ©vrier 2012) ; StĂ©phane Mahieu, notice parue sur LâAlamblog, 1er mars 2012 ; StĂ©phane Mahieu, « La neige, lâarmoire et la chambre dâĂ©chos » (Empreintes, n° 20, automne 2012), JoĂ«l Gayraud, « Ă lâhĂŽtel du rayon vert, rue du temps perdu » (MontrĂ©al, Le Bathyscaphe, n°8, automne 2012).