Rue Jouffroy-d'Abbans (Paris)
La rue Jouffroy-d'Abbans est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.
17e arrt Rue Jouffroy-d'Abbans
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Situation | |||
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Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Plaine-de-Monceaux Batignolles |
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DĂ©but | 1, boulevard Pereire | ||
Fin | 80, avenue de Wagram | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 100 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
DĂ©nomination | 1994 | ||
Ancien nom | Rue Jouffroy | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 4912 | ||
DGI | 5031 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Jouffroy-d'Abbans est une voie publique située dans le 17e arrondissement de Paris. Elle débute au 1, boulevard Pereire et se termine au 80, avenue de Wagram.
Le carrefour avec le boulevard Malesherbes et la rue Ampère est nommé « place du Nicaragua[1] ». Le carrefour avec l'avenue de Villiers et la rue Brémontier forme la place Monseigneur-Loutil[2].
Ce site est desservi par la ligne  , à la station de métro Wagram, et par les lignes de bus RATP 20, 31 et 163.
Origine du nom
Le nom de la rue honore le marquis Claude de Jouffroy d'Abbans (1751-1832), architecte naval, ingénieur et industriel français, inventeur des bateaux à vapeur.
Historique
De à 1994, la rue était dénommée « rue Jouffroy[3] ». Elle est renommée « Jouffroy d'Abbans » par arrêté municipal du afin de mettre un terme aux confusions, notamment postales, avec la rue Sauffroy qui est située dans le même arrondissement.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Entre les No 11 et No 13 : escalier conduisant au passage Cardinet.
- No 20 : groupe scolaire dĂ» Ă l'architecte Edmond Paulin.
- No 62 : à cette adresse habitait[4] et est mort Philippe Gille (1830-1901). Son fils, le pianiste Victor Gille (1884-1964), y est également né[5]. Philippe Gille avait fait installer deux balcons, l'un d'eux a été enlevé à la maison de Marat, l'autre à celle où descendit Charlotte Corday en arrivant à Paris[6].
- No 66 : à cette adresse habitait en 1885 l'artiste peintre Thérèse de Champ-Renaud[7].
- No 91 : emplacement des bureaux de l'Omnium des Produits Azotiques (OPA), intermédiaire entre l'État français et la Kölner Rottweil Aktien Gesellschaft (KR), filiale allemande de l’IG Farben, représentant le gouvernement allemand pour l’achat de poudres et d’explosifs aux poudreries françaises. Elle commande 37 tonnes de Zyklon B à l'usine française d'Ugine. Son siège social se situait au 1, rue de Téhéran.
- No 92 : dernier domicile et lieu du décès de Jean-François Durenne (1821-1909), ingénieur civil, maire de Courbevoie de 1872 à 1873.
C'est dans cette rue que s'installa en 1881 Mathilde Marchesi, soprano et célèbre professeure de chant.
Références
- « Place du Nicaragua », www.v2asp.paris.fr.
- « Place Monseigneur-Loutil », www.v2asp.paris.fr.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 684.
- 1910 FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, p. 35.
- Acte de naissance de René-Victor-Léo Gille sur le site des Archives de Paris 17e, le 28 avril 1884, acte no 1447, vue 29/31.
- Jules Hoche, Les Parisiens chez eux, 1883, p. 206.
- Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens de 1885, organisée par les Amis des arts de la Somme, p. 21.