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Rue Brémontier

La rue Brémontier est une voie publique située dans le quartier de la Plaine-de-Monceaux du 17e arrondissement de Paris, en France.

17e arrt
Rue Brémontier
Voir la photo.
Ancienne église Saint-François-de-Sales.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Plaine-de-Monceaux
DĂ©but Place Monseigneur-Loutil
Fin Place d'Israël
Morphologie
Longueur 155 m
Largeur 20 m
Historique
DĂ©nomination 30 novembre 1864
GĂ©ocodification
Ville de Paris 1276
DGI 1269
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Brémontier
GĂ©olocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Rue Brémontier
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Situation et accès

La rue Brémontier débute place Monseigneur-Loutil , à l'angle des rues Jouffroy d'Abbans et de l'avenue de Villiers, et se termine place d'Israël. Elle est desservie par la ligne de Métro (M) (3) à la station Wagram

Origine du nom

Cette rue, ouverte par décret du , reçut par un décret du sa dénomination actuelle en l'honneur de l'ingénieur français Nicolas Brémontier (1738-1809). Nicolas Brémontier a supervisé en tant qu'Inspecteur Général des Ponts et Chaussées les grands travaux qui ont permet de fixer les dunes du Golfe de Gascogne.

Historique

Le secteur de la rue Brémontier n'a été urbanisé qu'à partir de 1860, sous le Second Empire, après l'annexion par la Ville de Paris de l'ancienne commune de Batignolles-Monceaux qui donnera naissance au nouveau quartier de la Plaine Monceau. Les rues Ampère, Brémontier, Jouffroy, de Prony ont été ouvertes entre 1862 et 1866 par les frères Pereire lors du lotissement de la Plaine Monceau[1]. Ce secteur, peu bâti, était alors surtout constitué de cultures maraîchères, d'entrepôts et de terrains vagues.

À l'origine, la rue Brémontier reliait l'avenue de Villiers aux « fortifications » de l'enceinte de Thiers (aujourd'hui boulevard Berthier). En 1888, le tronçon de la rue Brémontier compris entre l'avenue de Wagram et les "fortifications" a été rebaptisé rue Alphonse-de-Neuville, en l'honneur du peintre éponyme, dont l'atelier s'élevait à l'angle de la rue Alphonse-de-Neuville actuelle et du boulevard Pereire. En 1965, le carrefour formé par les rues Jouffroy-d'Abbans et Brémontier et l'avenue de Villiers prend le nom de place Monseigneur-Loutil .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Paul Reynaud en 1940.
  • N°6: Ancienne Eglise Saint-François-de-Sales. L'Ă©glise a Ă©tĂ© construite en 1873 par l'architecte d'Édouard Delebarre de Bay, dans ce qui Ă©tait alors un tout nouveau quartier. Par la suite, ce lieu de culte est devenu trop exigu pour la population du quartier et en 1912, une "nouvelle" Ă©glise St François de Salles est construite Ă  l'arrière de la prĂ©cĂ©dente avec une façade Rue Ampère. Les 2 Ă©glises communiquent par un long couloir.
  • No 8 : L'homme politique Paul Reynaud (1878-1966), dernier prĂ©sident du Conseil de la IIIe rĂ©publique en 1940, s'est installĂ© peu après son mariage en 1912 dans le petit hĂ´tel particulier qui se situe dans la cour intĂ©rieure. Ce fut alors sa rĂ©sidence (jusqu'en 1935) et son cabinet de travail Ă  Paris pendant l'essentiel de sa carrière[2]. C'est dans cet hĂ´tel qu'eut lieu en sa première rencontre avec le colonel de Gaulle, qui a Ă©tĂ© dĂ©cisive pour le ralliement de Paul Reynaud Ă  la stratĂ©gie militaire de De Gaulle[3]. Aujourd'hui, cette adresse abrite l'Ambassade de GĂ©orgie qui s'y est installĂ©e en [4].
  • N°° 11, 13, 15, 17 et 19-17: Ă  l'origine, cet emplacement formait avec les No 124, 126 et 128 de l'avenue de Wagram, une mĂŞme parcelle et un mĂŞme ensemble immobilier. Sur cet emplacement, Achille Raymond Marquis de Bailleul (1823-1887) fit Ă©difier en 1880 un hĂ´tel particulier de style NĂ©o-Renaissance par l'Architecte Pierre-Victor Cuvillier[5] - [6]. L'hĂ´tel fut rachetĂ© vers 1888 par la Duchesse de Pomar, nĂ©e Maria de Mariategui (1830-1895) qui y organisa des fĂŞtes mondaines et des sĂ©ances de spiritisme. L'hĂ´tel de Pomar deviendra ensuite le siège de la lĂ©gation puis de l'Ambassade de Roumanie, avant que celui soit transfĂ©rĂ© en 1939 dans le Palais de BĂ©hague[7]. L'HĂ´tel de Pomar a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1964 pour laisser place Ă  un imposant ensemble rĂ©sidentiel avec un double accès Avenue de Wagram et rue BrĂ©montier.

Références

  1. Pierre Pinon, Atlas du Paris Haussmannien : la ville en héritage du Second Empire à nos jours, Paris, Parigramme, , 209 p. (ISBN 978-2-37395-008-3), pages 168, 200.
  2. Raymond Krakovitch, Paul Reynaud dans la tragédie de l'histoire, Paris, Editions Taillandier, , 502 p., pages 50 et 109
  3. Jean Lacouture, De Gaulle : Volume 1, Paris, Editions du Seuil, , 889 p., page 243
  4. Ambassade de Géorgie en France et à Monaco, « Pour information », sur Ministère géorgien des Affaires étrangères, .
  5. collectif, Des Termes à Batignolles : promenade historique dans le XVIIe arrondissement, Paris, Mairie du XVIIe et Musée Carnavalet, , 175 p. (ISBN 2-905118-04-0), pages 167 et 171
  6. A. Vaillan, « Choses d'architecture: souvenirs de P.V. Cuvillier », l'Architecture: journal hebdomadaire de la société centrale des architectes,‎ , pages 197-199 (lire en ligne)
  7. « Palais de Béhague - Bref historique | AMBASSADE DE ROUMANIE en République Française », sur paris.mae.ro (consulté le )

Annexes

Article connexe

Lien externe

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