Rue Fouré
La rue Fouré est une voie du centre-ville de Nantes, en France.
Rue Fouré | ||||
Vue de son extrémité nord-est | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 45″ nord, 1° 32′ 48″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
DĂ©but | Avenue Carnot | |||
Fin | Quai Magellan | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | Milieu du XIXe siècle | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Localisation
Située sur la partie est de l'ancienne île Gloriette, appelée « prairie de la Madeleine », la voie relie l'avenue Carnot, au débouché sud du pont de la Rotonde, au quai Magellan. Bitumée, ouverte à la circulation, cette artère rectiligne de 600 mètres est la plus longue voie du quartier du « Champ de Mars ».
Sur son tracé, elle rencontre successivement les rues Émile-Masson, Émile-Péhant, de Jemmapes, Monteil, de Colmar, de Saverne, Baron, de Rieux et Pérelle.
DĂ©nomination
Elle reçoit son appellation le , en hommage à Julien-Anne Fouré, médecin né à Nantes le et mort le , directeur de l'école de médecine de la ville[1].
Histoire
La voie est ouverte entre 1850 et 1860, au moment de l'urbanisation du quartier environnant, sur la « prairie de la Madeleine »[1].
Au no 25 de la rue, la porte cochère est décorée d'ornements sculptés, et porte l'inscription du premier propriétaire, « F. Perraud sculpteur » (ainsi que l'ancienne numérotation, lorsque cette porte était au no 23)[2]. Cette maison a abrité l'atelier des sculpteurs François Perraud et de son fils Georges. Le premier, né à Nantes en 1849, a étudié à Paris, avant de revenir s'établir dans sa ville natale. Il a participé à l'achèvement de la décoration de la cathédrale et a sculpté un groupe de statues sur la façade de la gare de Nantes-État[3], l'Agriculture, le Commerce, la Navigation et l'Industrie. Il est également l'auteur, en 1909, de La Renommée qui orne la tour de l'ancienne usine LU[2]. Son fils Georges réalise le monument aux morts d'Escoublac-La Baule en 1923[4], et, en 1926, la statue qui trône sur la colonne Louis-XVI, copie à l'identique de l'original de Dominique Molknecht[5].
En 1880, l'industriel Joseph Paris quitte la rue de la Juiverie pour s'installer rue Fouré. Il décide d'orienter son activité vers la construction métallique. Il s'associe avec son fils aîné pour créer l'entreprise « Jh. Paris et Fils ». En 1900, les locaux sont transférés boulevard Vincent-Gâche[6].
Références
- Pied 1906, p. 124
- Olart 2009, p. 65.
- Daguin 2002, p. 107.
- Vincent Jochault, « Le monument aux morts d'Escoublac-La Baule (2) », académie de Nantes (consulté le ).
- Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic Ă©ditions, , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. 713.
- « Établissements Joseph Paris », conseil régional des Pays de la Loire, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Alain-Pierre Daguin, En bernaudant dans les rues de Nantes, Paris, Ă©ditions Vanden, , 146 p. (ISBN 978-2-9519391-0-3), p. 106
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 65
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 124
- Marie Paule Louers -Des rues se racontent, de la chaussée au canal - collection La Madeleine à LULU - en 2015