Joseph Paris (fils)

Joseph Louis Jean Paris est le fils de l'entrepreneur Joseph Paris (1844-1928) et de Madeleine-Marie Leray.

À la fin de ses études en 1890 il vient aider son père, dirigeant de l'entreprise de construction métallique Joseph Paris, à poursuivre ses projets et assurer la fabrication d'ouvrages métalliques d'un certain tonnage. Ils s'associent bientôt ensemble sous la raison sociale de Jh. Paris et Fils[2]. C'est à cette époque que le développement des chantiers de constructions navales et, notamment, les arsenaux de Brest et de Lorient, assurèrent aux ateliers Joseph Paris des commandes importantes[3].

Au début de la Première Guerre mondiale, le 1^er août 1914, il est mobilisé à Belle-Isle comme officier d'administration de 1^re classe de réserve d’Intendance. Le 10 février 1915 il est commandant du dépôt de la II^e section du C.O.A. (Commis et Ouvriers d'Administration)[1].

Il épouse Fernande Cheguillaume, fille de Ferdinand Cheguillaume et d'Anne Victorine Guilloray, dont il a un fils, également prénommé Joseph Paris (1897-1995).

• Président du conseil d'administration et administrateur délégué des établissements Joseph Paris à Nantes[1],
• Président du conseil d'administration de la Compagnie Africaine d'Entreprises à Paris,
• Au tribunal de commerce
  • Juge suppléant au tribunal de commerce le 26 décembre 1919,
  • Juge titulaire le 31 décembre 1920,
  • Président de section le 15 janvier 1925,
  • Président du tribunal le 28 décembre 1925,
• Vice-président du groupement d'action coloniale de l'Ouest,
• Membre du comité de direction de l'association industrielle, commerciale et agricole de l'Ouest,
• Secrétaire de l'union des syndicats du commerce et de l'industrie de Nantes,
• Président de l'union des syndicats du bâtiment et des travaux publics de Nantes,
• Président du syndicat patronal des constructions métalliques de l'Ouest.

Outre les fonctions endossées dans le cadre de son activité industrielle, Joseph Paris s'engage également au travers de divers organismes :

• Administrateur de la caisse des institutions familiales ouvrières de Nantes,
• Vice-président du conseil d'administration de l’École libre de commerce et de comptabilité de Nantes,
• Administrateur de la Société industrielle de Nantes (École d'enseignement technique),

Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 4 juillet 1930)

Le 10 août 1930 il est nommé, en qualité d'industriel, chevalier de la légion d'honneur par décret du 4 juillet 1930[1].