Accueil🇫🇷Chercher

Rue Descartes (Nantes)

La rue Descartes est une voie nantaise situé dans le quartier Centre-ville.

Rue Descartes
Image illustrative de l’article Rue Descartes (Nantes)
La portion occidentale de la rue ;
Ă  droite, l'ancienne caserne « Lafayette Â» ;
au fond, l'ancienne maison d'arrĂŞt.
Situation
CoordonnĂ©es 47° 13′ 02″ nord, 1° 33′ 52″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
DĂ©but boulevard Gabriel-Guist'hau
Fin place Aristide-Briand
Morphologie
Type rue
Longueur 220 m
Histoire
Anciens noms chemin des Sables-Rouges
chemin de la Basse-Creuse
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Descartes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Descartes
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Descartes

Description

Longue de seulement 220 mètres, elle est constituĂ©e de deux sections rectilignes d'Ă©gale longueur ; elle commence perpendiculairement au boulevard Gabriel-Guist'hau, croise la rue Deshoulières et longe l'ancienne maison d'arrĂŞt jusqu'Ă  l'angle nord-est de la place Aristide-Briand.

DĂ©nomination

Son nom actuel lui est attribué par délibération du conseil municipal, le , en hommage au philosophe René Descartes, fils de Joachim Descartes qui fut conseiller au parlement de Bretagne à Rennes, et qui se marie, en secondes noces, en 1599 ou 1600, avec Jeanne Morin, fille de Jean Morin de La Sorinière, qui fut maire de Nantes en 1571-1572, au château de Chavagne, à Sucé-sur-Erdre, en 1571, propriété de Jean Morin[1] - [2].

Historique

Commencée vers 1826, la rue est prolongée en 1851-1853, puis en 1868.

La partie orientale de l'artère est bordée par deux bâtiments liés par le passé à l'activité de l'ancien palais de justice situé la place Aristide-Briand et transformé depuis 2012 en hôtel Radisson Blu :

  • La caserne de gendarmerie « Lafayette » a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©e depuis 2015 en centre de remise en forme accompagnĂ© d'une soixantaine d'appartements et de locaux commerciaux[3].
  • La maison d'arrĂŞt (Ĺ“uvre de Joseph-Fleury Chenantais), ouverte en 1869, attenante Ă  l'hĂ´tel. Cette prison a dĂ©finitivement fermĂ©e ses portes le ; tous les services sont transfĂ©rĂ©s dans un nouvel Ă©tablissement, au nord-est de la ville. Les 10,4 ha sont devenus propriĂ©tĂ© de la SOVAFIM, puis par l'Agence foncière de Loire-Atlantique, dans l'attente de faire l'objet d'un appel d'offres auprès de promoteurs. Un appel d'offres pour la construction de 160 logements (dont 50 % de logements sociaux) et de commerces est engagĂ© en 2015[4] - [5]. Le caractère historique du site impose de conserver quelques Ă©lĂ©ments architecturaux comme le porche, la cour pavĂ©e et les anciens bâtiments du greffe situĂ©s Ă  l'extrĂ©mitĂ© est de la rue. Le projet inclut un Ă©quipement petite enfance de 40 places, un parking public souterrain de 252 places, plus 147 rĂ©servĂ©es aux habitants et un cafĂ©-théâtre de 250 places amĂ©nagĂ© dans l'ancien bâtiment du greffe. La date de fin des travaux prĂ©vue en 2019-2020[6].
En 2018, lors de travaux, l'existence d'un tunnel entre l'ancienne prison située rue Descartes et l'ancien palais de justice est confirmé. Ce tunnel permettait de faciliter le transport des justiciables entre la prison et le tribunal[7].

Notes et références

  1. Pajot 2010, p. 72.
  2. Pied 1906, p. 90
  3. « La caserne Lafayette change de vie », sur 20 Minutes, (consulté le )
  4. « Nantes. Un plan pour le site de l'ancienne prison », Presse-Océan, (consulté le )
  5. « Nantes : ancienne maison d’arrêt », sur agence-fonciere.loire-atlantique.fr, (consulté le )
  6. Julie Urbach, « EN IMAGES. Nantes: Théâtre, logements, parking... Ce que va devenir le site de l'ancienne prison », 20 Minutes (consulté le ).
  7. Nantes MĂ©moire. Il y avait bien un tunnel sous la prison

Voir aussi

Sources

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.