Rue Cuvier (Paris)
La rue Cuvier est une voie située dans le 5e arrondissement de Paris dans les quartiers du Jardin-des-Plantes et Saint-Victor.
5e arrt Rue Cuvier
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Jardin-des-Plantes Saint-Victor |
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DĂ©but | Quai Saint-Bernard | ||
Fin | Rue Linné | ||
Morphologie | |||
Longueur | 531 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | Avant le XVIe siècle | ||
DĂ©nomination | |||
Ancien nom | Rue du Ponceau Rue de Seine |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 2494 | ||
DGI | 2498 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle est accessible par les lignes de métro    à la station Jussieu, ainsi que par plusieurs lignes de bus  RATP 24 63 67 89.
Origine du nom
Elle est nommée en l'honneur de Georges Cuvier (1769-1832), naturaliste et paléontologue français[1].
Historique
Située sur la terre d'Alez, la rue prit de nombreux noms au cours de son histoire. En 1552 c'était la « rue Derrière-les-Murs-de-Saint-Victor » car elle longeait au sud l'abbaye Saint-Victor. Lorsque les Victorins détournèrent la Bièvre, elle s'appela « rue du Ponceau » car elle enjambait dès lors le « canal des Victorins » par un ponceau (petit pont) situé au niveau de la rue Jussieu. Une fois ce canal comblé et le ponceau démoli, ce fut ensuite la « rue de Seine[2] », avant d'être renommée par décret royal, le , « rue Cuvier[1] ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- L'université Pierre-et-Marie-Curie (campus Jussieu) qui la borde sur quatre cinquièmes de sa longueur du côté des numéros pairs, au nord, accueillait jadis les locaux historiques de la faculté des sciences de Paris. S'y trouve aujourd'hui l'Institut de physique du globe de Paris, à l'angle de la rue Jussieu. Quant à la barre d'immeubles de 15 000 m2 construite en 1961 par l'architecte Urbain Cassan, elle accueillait « des bureaux, des laboratoires, des salles pour l’enseignement et de la recherche, des services administratifs » ; elle doit être reconvertie en résidence universitaire d'ici 2026[3].
- Le Muséum national d'histoire naturelle, dont le Jardin des plantes et la ménagerie du Jardin des plantes la borde sur toute sa longueur du côté des numéros impairs, au sud ; au no 57 se trouve l'adresse postale de cet établissement, car l'hôtel de Magny, situé à ce numéro, en abrite la direction (cet hôtel avait été incorporé au jardin en 1787 par Buffon).
- La fontaine Cuvier se trouve au no 20, à l'angle avec la rue Linné. Auparavant se tenait à cet endroit la prison de l’abbaye de Saint-Victor incorporée dans la tour d’Alexandre à laquelle était accolée la fontaine Saint-Victor aussi appelée fontaine d’Alexandre ou fontaine de la Brosse. Démolie en 1840[4].
- No 14 : immeuble attribué à l’architecte Charles Rohault de Fleury[5], auteur notamment des deux grandes serres du Jardin des plantes de Paris[6]. Le peintre Édouard-Charles Brongniart (1830-1903) a habité à cette adresse[7].
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 405.
- Elle est citée sous le nom de « rue de Seine » dans un manuscrit de 1636 et en souterrain, certaines plaques des galeries d'inspection des carrières portent encore cette inscription.
- Céline Carez, « Paris : 565 nouveaux logements sociaux au coeur du Ve arrondissement pour les étudiants », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Jacques Hillairet, Gibets, piloris et cachots du vieux Paris, Paris, Édition de Minuit, , Page 302
- Protections patrimoniales, 5e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 121 à 152.
- Ophélie Artaud et Alice Bosio, « Le Jardin des Plantes : une fenêtre ouverte sur la biodiversité », Le Figaro, 26 juillet 2018.
- Rapport du Conseil municipal de Paris, 1er janvier 1890, sur Gallica.