Rue Armand-Brossard
La rue Armand-Brossard est une rue du centre-ville de Nantes, en France.
Rue Armand-Brossard | ||||
Partie sud de la rue, vue de la place de l'Écluse. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 06″ nord, 1° 33′ 23″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place de l'Écluse | |||
Fin | Allée Duquesne Allée d'Erdre |
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Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Longueur | 300 m | |||
Histoire | ||||
Création | XVIIIe siècle | |||
Anciens noms | Rue d'Erdre Rue du Marais |
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Monuments | HĂ´tel La PĂ©rouse | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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DĂ©nomination
Le nom de la rue à sa création est « rue d'Erdre ». Elle prend un temps de nom de « rue du Marais », avant de reprendre son nom initial[1]. Elle doit son nom actuel, qui lui est attribué par délibération du conseil municipal du [2] - [3], à Armand Brossard (1856-1935), pionnier de l'enseignement technique[4], fondateur et directeur durant quarante ans de l'association d'Enseignement professionnelle compagnonnique (AEPC)[5].
Historique
Au moment de la construction de l'enceinte gallo-romaine entourant la cité des Namnètes, le lit de l'Erdre est plus large qu'actuellement. La zone correspondant à la rue Armand-Brossard actuelle est alors dans le lit marécageux de la rivière. L'enceinte du XIIIe – XVe siècle se situe plus à l'est que la muraille romaine. Le tracé de l'actuelle rue Armand-Brossard se trouve approximativement le long de ce rempart du Moyen Âge[6].
Lors de la canalisation de l'Erdre au XVIIIe siècle, la rive est repoussée vers l'est, et sur les surfaces gagnées des habitations sont construites, et la rue d'Erdre tracée.
Architecture et bâtiments remarquables
Au no 16 rue Armand-Brossard, à l'angle de la place des Petits-Murs, un bâtiment construit en 2005, baptisé « Le Sancy », répond à l'hôtel La Pérouse situé à quelques dizaines de mètres, œuvre des mêmes architectes, Clotilde et Bernard Barto. Le parti-pris est moins tranchant pour « Le Sancy » : les fenêtres ont une proportion « à la française » moins original que l'hôtel voisin, bien que les ouvertures soient divisées en deux parties inégales séparées par un linteau de pierre. Les murs sont en pierre de Richemont, mais, contrairement à l'hôtel La Pérouse, le toit est en gradins, et couvert de zinc pré-patiné[7].
Notes et références
- Pied 1906, p. 111.
- « Armand-Brossard (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Auffray 1997, p. 32.
- Pajot 2010, p. 43.
- Auffray 1997, p. 31.
- « Plan du projet fait en 1778 par M. Perronet, premier ingénieur des Ponts et chaussées », sur http://www.catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- PĂ©neau 2010, p. 18.
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Auffray, « En flânant rue Armand Brossard », Les Annales de Nantes et du pays nantais, Nantes, Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, no 262,‎ , p. 31-32 (ISSN 0991-7179, lire en ligne).
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Gaëlle Péneau (dir.), Guide d'architecture contemporaine - Nantes//Saint-Nazaire 2000-2010, Nantes, Coiffard éditions/Maison régionale de l'architecture des Pays de la Loire, , 256 p. (ISBN 978-2-910366-98-8, OCLC 793141304).
- Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 110-111.