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Rue Antoine-Bourdelle (Toulouse)

La rue Antoine-Bourdelle est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue Antoine-Bourdelle
Situation
CoordonnĂ©es 43° 35′ 58″ nord, 1° 26′ 04″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Saint-Cyprien
DĂ©but no 34 grande-rue Saint-Nicolas
Fin Place du Professeur-Pierre-François-Combes et no 9 rue Ferrières
Morphologie
Type Rue
Longueur 59 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L413144566Ville (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue Saint-Michel (XVIIe siècle-1933)
Rue La Pique (1794)
Rue Constance (1856-1863)
Nom actuel 1933
Nom occitan Carrièra Antoni Bordela
Histoire et patrimoine
Lieux d'intérêt Église Saint-Nicolas
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315551091256
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Antoine-Bourdelle
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Antoine-Bourdelle

Situation et accès

Description

La rue Antoine-Bourdelle est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier de Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche.

Elle naît perpendiculairement à la grande-rue Saint-Nicolas, dans le prolongement de la rue du Chapeau-Rouge et, au-delà de la place Hippolyte-Olivier, de la rue du Chairedon. Longue de seulement 59 mètres, large de 4 mètres, elle est rectiligne et orientée au nord. Elle se termine au carrefour de la rue Ferrières et de la rue Cujette, au niveau de la place du Professeur-Pierre-François-Combes. Elle est prolongée au nord par la rue des Novars qui aboutit à la place Bernard-Lange, face à l'entrée de l'hôpital de La Grave.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la place du Professeur-Pierre-François-Combes vers la grande-rue Saint-Nicolas. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue Antoine-Bourdelle rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Grande-rue Saint-Nicolas
  2. Place du Professeur-Pierre-François-Combes (g)
  3. Rue Ferrières (d)

Transports

La rue Antoine-Bourdelle n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant proche du cours Dillon et du Pont-Neuf, où se trouvent les arrêts de la ligne de Linéo L4 et de la navette Ville. À l'ouest, autour de la place intérieure Saint-Cyprien, se trouvent la station Saint-Cyprien – République, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse, et au-delà, le long des allées Charles-de-Fitte, les arrêts des lignes de bus 13144566.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues voisines : les stations no 75 (12 place Charles-Laganne) et no 76 (34 rue de la République).

Odonymie

Portrait d'Antoine Bourdelle en 1925 (agence Meurisse, BnF).

La rue est nommée en hommage au sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929). Né à Montauban, il fut élève à l'École des beaux-arts de Toulouse et obtint ensuite une bourse pour les poursuivre à l'École nationale des Beaux-Arts de Paris. Il installa son atelier dans le quartier du Montparnasse et il travaille dans l'atelier d'Auguste Rodin. Il rencontre le succès à partir de la réception de son Monument aux combattants et défenseurs du Tarn-et-Garonne. Quelques unes de ses œuvres se trouvent à Toulouse, parmi lesquelles sont Héraklès archer, intégré au Monument au Sport, élevé au cœur du square de l'Héraclès[1].

Au XVIIe siècle, la rue est connue comme la rue Saint-Michel, qui s'appliquait à la rue qui la prolonge au sud, la rue du Chapeau-Rouge. Elle le devait probablement à une chapelle de l'église Saint-Nicolas, consacrée à l'archange Michel. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la grande-rue Saint-Michel, dans le quartier du même nom[2]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de rue La Pique, mais il ne subsista pas[3]. Entre 1856, on lui attribua celui de rue Constance, mais on y renonça finalement en 1863[4]. C'est finalement en 1933 que la rue prit son nom actuel[1].

Notes et références

  1. Salies 1989, vol. 1, p. 176.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 432.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 287.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 313.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., Ă©d. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes

Liens externes

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