Rouvray-Saint-Florentin
Rouvray-Saint-Florentin est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Villages Vovéens.
Rouvray-Saint-Florentin | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Beauce | ||||
Maire délégué | Philippe Cossay | ||||
Code postal | 28150 | ||||
Code commune | 28320 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population | 196 hab. (2013) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 31″ nord, 1° 34′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 137 m Max. 156 m |
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Superficie | 9,36 km2 | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Voves | ||||
Historique | |||||
Commune(s) d'intégration | Les Villages Vovéens | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Situation
Communes limitrophes
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Roboretum en 1119, de Rovreio vers 1250[1].
De l'oïl rouvrai variante de rouvroy « lieu où croissent des rouvres »[1].
Histoire
Une église et un prieuré sont construits vers l'an mil à la suite de l'augmentation de la population et grâce à la prospérité du territoire. Le village de Rouvray devient Rouvray-Saint-Florentin, nom du saint protecteur de l'abbaye de Bonneval, ce qui marque la dépendance de ce village vis-à -vis de la seigneurie de Bonneval[2].
Au début du XIIIe siècle, le village prospère suffisamment pour permettre la construction d'une grange aux dîmes où sera collecter l'impôt. La décision de cette construction a été prise en 1228 par les religieux de Bonneval et ceux de Rouvray-Saint-Florentin[2].
À la suite de difficultés financières, l'abbaye de Bonneval vend la grange aux dîmes (alors appelé le Pavillon) à la famille Guéau, originaire du centre de Chartres[3].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 196 habitants, en augmentation de 0 % par rapport Ă 2008 (Eure-et-Loir : 1,9 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Reverseaux, Classé MH (1966)[8].
- Tour du Pavillon, 1226.
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
- Vue aérienne du domaine de Reverseaux.
- Tour du Pavillon.
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Jacques-Philippe-Isaac Gueau de Gravelle de Reverseaux (1739-1794), administrateur français, y a vécu à la fin de sa vie. La fille de son lieutenant de justice, Émelie Claudine Herbillon, est l'épouse du peintre Pierre-Maximilien Delafontaine.
- Laurent de Gouvion-Saint-Cyr (1764-1830), homme politique et maréchal d'Empire.
Voir aussi
Bibliographie
- Roger Judenne, La drĂ´le de moisson : l'exode de mai-juin 1940 en Beauce - Roman, 2, sentier du clos vert Chartres, Roger Judenne, , 284 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Rouvray-Saint-Florentin sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Droz, , p. 1259.
- Roger Judenne, Reverseaux. Histoire du domaine, des origines à nos jours., Lèves, ELLA, , 130 p. (ISBN 978-2-36803-274-9), p. 15
- Roger Judenne, Reverseaux. Histoire du domaine, des origines à nos jours., Lèves, ELLA, , 130 p. (ISBN 978-2-36803-274-9), p. 16-17
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Château de Reverseaux », notice no PA00097191, base Mérimée, ministère français de la Culture.