Rouperroux-le-Coquet
Rouperroux-le-Coquet est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 279 habitants[Note 1].
Rouperroux-le-Coquet | |||||
Une ancienne grange en centre-bourg. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois | ||||
Maire Mandat |
Pascal Champclou 2020-2026 |
||||
Code postal | 72110 | ||||
Code commune | 72259 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coqueroupéen | ||||
Population municipale |
279 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 13′ 37″ nord, 0° 25′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 133 m |
||||
Superficie | 12,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bonnétable | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
Lieux-dits et écarts
- Guémançais (orthographié Gué-Mançais sur le cadastre de 1835), l'Ardrillère, le Domaine.
Urbanisme
Typologie
Rouperroux-le-Coquet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,8 %), terres arables (39,7 %), forêts (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le cours d'eau qui traverse la commune lui a donné son nom : du celtique ru, ruisseau, et de pietrossus, pierre. C'est en 1894 que le qualificatif de Coquet a officiellement été accolé au nom de Rouperroux[9].
Le village est situé sur l'ancienne voie romaine Le Mans-Evreux. La ligne droite démarre au guémancais (Gué Mansais) et se poursuit vers Terrehault en empruntant la voie nommée "chemin vert" à la sortie vers Bonnétable.
Le gentilé est Coqueroupéen.
Histoire
L'église de Rouperroux, mentionnée en 1405, est vers 1508 à la présentation du seigneur de paroisse.
Le village s'est développé avant le milieu du Moyen Age sur la rive nord du ruisseau (ancienne limite seigneuriale ?).
En 1747-1748, le village présente un bâti discontinu d'une trentaine d'édifices,
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 279 habitants[Note 3], en diminution de 9,12 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %). En 1836, Rouperroux comptait 761 habitants[9].
Économie
- Agriculture.
- Boucherie charcuterie.
- Salon de coiffure.
- Restauration, bar.
- Imprimerie.
- Gîtes.
- Chambres d'hôtes.
- Dépôt de pain.
Lieux et monuments
- Relais de poste (ancien) du XVIIe siècle.
- École (ancienne) de 1877.
- Presbytère (ancien) des XVe et XVIe siècles, rue Principale.
- Église Saint-Mamert-et-de-la-Vierge, des XIe et XVIe siècles, renfermant un haut-relief intitulé la Mort de la Vierge, du XVIe siècle, classé monument historique au titre d'objet en 1908[16].
- Prieuré (ancien) de Guémançais.
- Motte castrale au lieu-dit la Poudrière.
- Gare tramway "La détourbe" : bifurcation entre 2 sections du Tramway Sarthois : La Détourbe - Saint-Georges-du-Rosay - La Ferté-Bernard (16 km) et la section Bonnétable - La Détourbe - Mamers (26 km). Mise en service en 1898, et fermeture au service voyageurs et marchandises en 1947.
- L'église Saint-Mamert et Notre-Dame.
- La chapelle du prieuré (ancien) de Guémançais.
Activité et manifestations
- Le premier dimanche de mars : banquet des laboureurs
- : vide-greniers.
- : fête du village.
- Le 2e week-end d'octobre : concours de pétanque.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1410
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Georges Champclou arrête à l'issue de son 7e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Les nouveaux maires et adjoints déjà élus en Sarthe », Le Maine libre, (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Rouperroux-le-Coquet. Pascal Champclou réélu au poste de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Haut-relief : La Mort de la Vierge », notice no PM72000780, base Palissy, ministère français de la Culture.