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Roubaix (Dakota du Sud)

Roubaix (localement : [ɹoʊ.beɪ])[1], anciennement connu comme Perry ou Lewisville, est une communauté non constituée en municipalité dans le Comté de Lawrence, Dakota du Sud, États-Unis. Le site n'est pas contrôlé par le Bureau du recensement des États-Unis.

Roubaix
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GĂ©ographie
Pays
État
Comté
Altitude
1 640 m
Coordonnées
44° 16′ 33″ N, 103° 39′ 59″ O
Fonctionnement
Statut
Communauté non incorporée aux États-Unis (d)
Histoire
Fondation
Identifiants
GNIS
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
GĂ©olocalisation sur la carte : Dakota du Sud
(Voir situation sur carte : Dakota du Sud)

Nom

Roubaix est à l'origine appelée Lewisville, nom modifié Perry lorsque la ville a été desservie par un bureau de poste. Lorsque commence à se construire le Chicago, Burlington and Quincy Railroad dans les Black Hills, la ville change son nom pour éviter la confusion avec Terry à proximité. Roubaix est choisie en l'honneur de la ville natale du Français Pierre Wibaux, l'un des principaux investisseurs de la Uncle Sam Mine[2] - [3].

Histoire

Fondation et croissance

Après un premier camp minier remontant à 1876, le site disparait une première fois après la fermeture de la Uncle Sam Mine en 1880, couplé à un incendie de forêt qui détruit une grande partie de la ville[4].

La grande réouverture de Roubaix et sa reconnaissance officielle en tant que ville a lieu en . Après 1891, en raison de l'échec de l'activité minière, la ville est quasiment abandonnée[5]. En 1899, Roubaix a 500 résidents, un bureau de poste, plusieurs magasins, un hôpital, un journal, un salon de coiffure, quelques églises et de son propre hôtel de ville[2]. Avant le début des années 1900, il n'y a pas de bâtiment servant d'école, et les classes ont été organisées dans les différents bâtiments autour du camp[5].

Activité minière

Le développement de Roubaix est lié à l'exploitation de l'Uncle Sam Mine, découverte en 1878 et produisant de l'or[2]. Du quartz est également récolté par la suite. En 1880, la nouvelle mine ferme et est inondée[4].

En , après un changement de direction, la mine a commencĂ© Ă  avoir des problèmes avec ses pompes Ă  eau. La baisse de l'activitĂ© cause presque l'abandon de Roubaix. En 1898, la Clover Leaf Gold Mining Company, dirigĂ©e par Pierre Wibaux achète la mine, la modernise avec notamment installation de l'Ă©lectricitĂ©[5]. De 1889 Ă  1905, Wibaux extrait 900 000 $ d'or. Cette nouvelle activitĂ© relance la ville. Cependant, plusieurs mineurs commencent Ă  voler du minerai, lui faisant perdre des bĂ©nĂ©fices[2].

Le , la mine est inondĂ©e et est dĂ©truite ce qui entraĂ®ne le dĂ©clin de Roubaix[5]. En 1934, la mine rouvre mais ferme Ă  nouveau en 1935, lorsque l'Anaconda Gold Mining and Milling Company n'extrait que 10 000 $ d'or[2]. Le site est vendu Ă  un propriĂ©taire privĂ© en 1937[5].

Depuis les années 1940

Le bureau de poste est exploité jusque dans les années 1940. Le puits de mine est détruit lors d'une tempête en 1953 et l'école démolie dans les années 1960[5]. De nos jours subsistent seulement quelques maisons anciennes. La ville a encore une très petite population[2] mais ne dispose pas de commerces[5].

GĂ©ographie

Roubaix est situĂ©e dans les Black Hills Ă  l'ouest du ComtĂ© de Lawrence, Dakota du Sud, aux coordonnĂ©es 44° 16′ 33″ N, 103° 39′ 59″ O, Ă  environ km au sud de Pluma[2].

Références

  1. Stephanie Casanova, « Roubaix Lake », Rapid City Journal, (consultĂ© le ) : « Almost 15 miles south of Deadwood, surrounded by ponderosa pines, lies Roubaix Lake (pronounced “row bay”), one of only a few lakes with swim beaches in the Black Hills. »
  2. (en) Watson Parker et Hugh K. Lambert, Black Hills Ghost Towns, Chicago, , 1re Ă©d., 215 p. (ISBN 0-8040-0637-7 et 9780804006378, OCLC 1076704), p. 168-169.
  3. (en) Writers' Program, South Dakota place-names, vol. 1 : State, County and Town Names, Vermillion, University of South Dakota, (lire en ligne), p. 59.
  4. (en) Muriel Sibell Wolle, The bonanza trail : Ghost towns and mining camps of the West, Bloomington, Indiana University Press, , 5e Ă©d. (1re Ă©d. 1953), 510 p. (OCLC 56602277), p. 450.
  5. (en) Irma H. Klock, Yesterday's gold camps and mines in the northern Black Hills, Lead, Klock, , 200 p., p. 75-84.

Voir aussi

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