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Roger Fischlin

Roger Fischlin, né le à Bruxelles en Belgique[1] et mort à une date inconnue, est un footballeur belge qui évoluait au poste de gardien de but[2] et s'est reconverti comme arbitre au milieu des années 1920.

Roger Fischlin
Image illustrative de l’article Roger Fischlin
Roger Fischlin en 1914.
Biographie
Nationalité Drapeau de la Belgique Belge
Naissance
Bruxelles (Belgique)
Décès XXe siècle
Poste Gardien de but
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1911-1912 Racing CB
1912-1914 Standard de Liège
1920-1921 Daring CB
1921-1925 Beerschot AC125 0(0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1914-1920 Belgique militaire
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour :

Biographie

Roger Fischlin fut actif comme gardien de but au début du XXe siècle dans plusieurs clubs phares du pays. Véritable globe-trotter du football belge, il joue à Bruxelles, aussi bien au Racing qu'au Daring, deux formations éminemment concurrentes, mais également au Standard de Liège ainsi qu'à Anvers, au Beerschot dont il devient le capitaine[3] et où il raccroche les crampons en 1925.

Il est mêlé à une sombre affaire de corruption en 1914 qui coûte son poste d'entraîneur national à Charles Bunyan. En effet, en prévision d'une joute entre le Standard et le Racing, le , Bunyan, entraîneur du Racing, où évoluaient ses deux fils, mais également des Diables Rouges, est approché par un responsable sportif des « Rouches » (le Standard de Liège), Charles Lespineux, qui lui promet une somme d'argent importante au cas où son club battrait les « Rats » (le Racing Club de Bruxelles). La tentative est vaine, le Racing s'impose à Liège par 3 buts à 1 mais le pot aux roses est découvert, Lespineux ayant du reste avoué. Celui-ci et Roger Fischlin, alors portier du Standard, sont disqualifiés à vie le [4]. En raison d'actes héroïques rendus pendant la future Première Guerre mondiale, le portier bruxellois sera plus tard amnistié et réhabilité en 1919[5].

En effet, pendant la Grande Guerre, à l'image de nombreux sportifs belges[6], il s'engage comme volontaire de guerre tout d'abord chez les grenadiers[7] avant de rejoindre le corps expéditionnaire belge des autos-canons-mitrailleuses[8] - [9]. Il continue à pratiquer le football pendant le conflit et devient membre des Jass[10], l'équipe militaire belge, dont il arbitre d'ailleurs par la suite une rencontre comme assistant le [11].

Ayant visiblement pris goût à l'arbitrage lors de cette expérience, après sa carrière de joueur, il décide de se reconvertir et débute sa formation en 1925[12]. Il réussit son examen théorique en [13] et commence à officier à partir de la saison 1926-1927.

Roger Fischlin est considéré comme un excellent gardien de but, dont il n'est d'ailleurs pas rare qu'on sollicite l'avis[14] - [15], mais il n'est néanmoins jamais convoqué en équipe nationale. Il doit y faire face à une concurrence rude car, respectivement avant et après la guerre, Henri Leroy, de l'Union Saint-Gilloise, et Jean De Bie, du Racing Club, sont des titulaires indiscutables.

Palmarès

En club

Racing CB

Daring CB

Beerschot AC

Notes et références

  1. (nl) « Spelersfiche Roger Fischlin » [« Fiche du joueur Roger Fischlin »], sur beerschotarchiefcollectief.info (consulté le ).
  2. Carte du joueur distribuée en Belgique par British American Tobacco en 1914.
  3. (nl) « Sport. Voetbal. In de Eerste Divisie » [« Sport. Football. En Première Division »], sur kbr.be, De Nieuwe Gazet, Ed.0, p.5, (consulté le ).
  4. Bruno Govers, Pierre Bilic, Claude Henrot, Bruno Dubois et Pierre Danvoye, Le Dictionnaire des Diables Rouges, Bruxelles, Euro Images Productions, , 320 p. (ISBN 978-9-0766-2811-0), p. 211.
  5. « Les Sports. Football. L'Union belge S.F.A. sévit. », sur kbr.be, La Libre Belgique, Ed.0, p.3, (consulté le ).
  6. « Où sont nos sportsmen ? », sur kbr.be, Le Bien public, Ed.0, p.1, (consulté le ).
  7. « Où sont nos sportsmen ? », sur kbr.be, Le Quotidien, Ed.0, p.2, (consulté le ).
  8. 1914 La première et la seule, la Belgique fait usage d'autos blindées: Tome I, p. 324 sur Google Livres.
  9. « Le Corps des Autos canons mitrailleuses belges », sur info-lux.com, (consulté le ).
  10. « Le Match "Front Wanderers" - Équipe Militaire Belge », sur kbr.be, Le Soir, Ed.0, p.5, (consulté le ).
  11. « L' "équipe militaire belge contre les "Front Wanderers" », sur kbr.be, La Dernière Heure, Ed.0, p.4, (consulté le ).
  12. (nl) « Gemengde berichten » [« Avis divers »], sur kbr.be, SportWereld, Ed.0, p.2, (consulté le ).
  13. (nl) « Gemengde berichten » [« Avis divers »], sur kbr.be, SportWereld, Ed.0, p.2, (consulté le ).
  14. « L'opinion d'un spectateur », sur kbr.be, La Nation belge, Ed.0, p.4, (consulté le ).
  15. « Mardi-Gras d'antan... : Amitié Hollando-Belge », sur kbr.be, Journal de Charleroi, Ed.0, p.6, (consulté le ).

Liens externes

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