AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

RocĂ­o Molina

RocĂ­o Molina Cruz, nĂ©e en 1984 Ă  VĂ©lez-MĂĄlaga, province de Malaga, Espagne, est une danseuse et chorĂ©graphe espagnole. En 2010, avec Àngels Margarit, elle a remportĂ© le prix national de la danse (Premio Nacional de Danza) accordĂ© par le MinistĂšre de la Culture espagnol.

RocĂ­o Molina
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie

Elle est nĂ©e prĂšs de Malaga, d'un pĂšre peintre en bĂątiment et d'une mĂšre passionnĂ©e de danse classique. À 3 ans, elle improvise une danse sur une estrade pendant une fĂȘte. Quelques annĂ©es plus tard, elle devient une baby danceuse des soirĂ©es flamencas. Elle travaille ensuite cet art de la danse au conservatoire de Malaga, alternant danse classique et folklorique. À 15 ans, elle entre au conservatoire de Madrid, tout en participant aux peña de flamenco en fin de semaine. À 17 ans, elle est danseuse dans la compagnie de MarĂ­a PagĂ©s[1].

À 21 ans, elle prĂ©sente son premier travail en tant que crĂ©ateur, Entre paredes. Au Festival de Jerez en 2006, RocĂ­o Molina crĂ©Ă©e une autre composition, El eterno retorno, une Ɠuvre inspirĂ©e par les textes de Nietzsche, sous la direction musicale de Juan Carlos Romero, dans une mise en scĂšne de Pepa Gamboa et avec la collaboration de Teresa Nieto et PasiĂłn Vega. D'autres spectacles suivent, notamment Turquesa como el limĂłn en 2006, Almario en 2007 et Cuando las piedras vuelen en 2009[2]. En 2010, avec Ángels Margarit, le prix national de danse (Premio Nacional de Danza) du MinistĂšre de la Culture espagnol lui est attribuĂ©.

Art

AdulĂ©e du jeune public[3], RocĂ­o Molina introduit dans le flamenco un langage nouveau : « le monde flamenco est un concentrĂ© d'un monde riche de savoirs, avec des fenĂȘtres fermĂ©es. Nous sommes quelques-uns Ă  mettre la tĂȘte Ă  la fenĂȘtre » affirme-t-elle[3]. N'hĂ©sitant pas par exemple Ă  danser avec une bouteille de vin au pied, RocĂ­o Molina s'attaque Ă©galement dans une de ses composiions, Bosque Ardora Ă  des thĂšmes tels que la chasse et de la guerre[4].

Elle sait jouer aussi avec l'image traditionnelle de la danseuse de flamenco ressortant opportunément l'éventail, le chùle ou la fameuse bata de cola, ou traje de flamenca, cette traßne à volants : « C'est une prolongation de mon corps et une arme pour la femme. Elle donne du pouvoir tout en étant belle et poétique », déclare-t-elle[4].

Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.