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Robert Morris (artiste)

Robert Clarke Morris, né le à Kansas City (Missouri) et mort le à Kingston dans l'État de New York[1] d'une pneumonie[2], est un artiste, plasticien et écrivain américain. Depuis 1957, date de sa première exposition, il crée indistinctement peintures, chorégraphies, sculptures, installations ou films[3].

Avec Donald Judd, il est considéré comme l'un des principaux représentants et théoriciens du minimalisme, mais il a également apporté d'importantes contributions au développement des notions d'Art performance, d'Installation, de Process Art et de Land art.

Biographie

Années 1950s : côte Ouest

Né à Kansa City, Robert Morris suit, entre 1948 et 50, une formation en ingénierie à l'université du Kansas et en art au Kansas City Art Institute. En 51 il est à la California School of Fine Arts (actuellement San Francisco Art Institute). Son service dans l'U.S. Army, en Arizona et en Corée (51-52), interrompt ses études. De retour à Portland (Oregon) il reprend ses études (53-55) au Reed College. Il y rencontre Simone Forti qui a suivi à Los Angeles des cours de danse moderne et chorégraphie, de peinture, et au Reed College, sociologie et de psychologie. Le couple se marie en 1956 et se déplace à San Francisco. Robert Morris peint et explore le cinéma et le théâtre d'improvisation. Sa première exposition de peintures a lieu en 1957 à la Dilexi Gallery de San Francisco[4] - [5].

En Californie, Morris devient également familier du travail des compositeurs La Monte Young et John Cage. L'idée que la production artistique n'est que l'enregistrement d'une performance de l'artiste, issue des photographies de Hans Namuth montrant Pollock au travail, l'amène à s'intéresser à la danse et à la chorégraphie. Avec sa femme, la danseuse et chorégraphe Simone Forti, il s'installe à New York en 1960 et prend part à un groupe de danseurs, fondateurs du mouvement de danse post moderne connu sous le nom de Judson Dance Theater, pour lequel il va chorégraphier un bon nombre de pièces dont Arizona en 1963, 21.3 en 1964, Site en 1964 et Waterman Switch en 1965. Il présente une performance basée sur l'exploration de corps dans un espace où s'effondre une colonne carrée. Il développe la même idée dans ses premières sculptures minimalistes, Two Columns (1961) et L Beams (1965).

Années 1960s

Après avoir dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  New York en 1961 pour Ă©tudier la sculpture, il obtient une maĂ®trise en 1963 du Hunter College et, toujours en 1963, il a sa première exposition new-yorkaise Ă  la Green Gallery[6]. Il soutient sa thèse sur Constantin Brancusi en 1966, dans le cadre d'un master au Hunter College Ă  New York[7]. Aux États-Unis, l'enseignement de l'histoire de l'art a Ă©tĂ© fortement marquĂ© par une « approche formaliste Â», dans la lignĂ©e de Heinrich Wölfflin et Henri Focillon[8]. Par ailleurs, le critique le plus influent de l'Ă©poque aux États-Unis Ă©tait Clement Greenberg. Au cours des annĂ©es 1960 les choix de Greenberg se firent de plus en plus restrictifs selon une « perspective historique Â»[9], produite par son analyse formaliste du Modernisme. S'il reconnaissait la valeur du travail de Morris Louis, Kenneth Noland, Jules Olitski, David Smith et Anthony Caro, il en vint Ă  rejeter les artistes « Pop Â», Jasper Johns et Rauschenberg, Robert Morris, Donald Judd et Tony Smith. Dans les annĂ©es 1960 Morris a eu une première exposition dĂ©cisive en , Ă  la Green Gallery et une seconde en 1966, au Jewish Museum.

À New York, Robert Morris commence à étudier le travail de Marcel Duchamp, réalisant en écho des pièces comme Box with the Sound of its Own Making (Boîte avec le son de sa propre fabrication, 1961), Fountain (Fontaine, 1963). En 1963, ses sculptures minimalistes, exposées à la Green Gallery de New York, sont commentées par Donald Judd. En 1964, Morris conçoit et réalise deux performances célèbres 21.3, coordonnée avec la lecture, déchiffrée sur les lèvres du lecteur, d'un essai d'Erwin Panofsky, et Site, avec Carolee Schneemann.

En 1967, Morris crée Steam (Vapeur), exemple précoce de Land art (description dans Libération, Elisabeth Lebovici, ).

Écrits

Pendant les années 1960-1970, Robert Morris va jouer un rôle important dans le développement de trois grands mouvements artistiques de cette période : la sculpture minimaliste, le process art et l'earthwork.

Robert Morris n'a cessĂ© d'Ă©crire des essais critiques, dont quatre serviront d'esquisses chronologiques de son parcours : Notes on dance en 1965[10], Notes on sculpture en 1966[11], Anti-Form en [12], Aligned with Nazca en 1975[13]. Les Notes on sculpture ont Ă©tĂ© publiĂ©es en deux parties - la première en fĂ©vrier 66 et la deuxième en octobre 66 - un an après le texte Specific Objects de Donald Judd[14] et alors que l'exposition « Primary Structures (en) Â» a Ă©tĂ© ouverte du au 66 au Jewish Museum. Il y prĂ©sentait deux L-Beams. Ses Ĺ“uvres exposĂ©es en 64 et 66 relèvent, alors, clairement de l'Art Minimal[15].

Années 1970s

En 1971, il imagine une installation à la Tate Gallery qui remplit l'ensemble de la galerie des sculptures de plans inclinés et de cubes.

Vers la fin des années 1970, Robert Morris utilise la figuration, surprenant nombre de ses partisans. Ses œuvres aux accents dramatiques et baroques sont fréquemment inspirées par la peur de l'apocalypse nucléaire.

Après 1980

Dans les années 1990, il s'intéresse de nouveau au travail de ses débuts, supervisant la reconstruction et l'installation de pièces perdues.

Il vit et travaille Ă  New York.

En 1997, dans le cadre d'une commande publique, il a réalisé pour la Chalcographie du Louvre deux gravures à l'eau-forte, vernis mou et aquatinte intitulées Temps aveugle V et Temps Aveugle VI[16] - [17].

Ĺ’uvre

« Le travail de Robert Morris est fondamentalement théâtral […] son théâtre est un théâtre de négation : négation du concept avant-gardiste d'originalité, négation de la logique et du rationnel, négation du désir d'assigner des significations culturelles uniformes à des phénomènes différents, négation d'une vision du monde qui se méfie de ce qui est non familier ou non conventionnel[18]. »

Premières œuvres

À cette période, Robert Morris a produit ce que nous considérons aujourd’hui comme des œuvres canoniques de l’art minimal et post-minimal[19].

Ă€ leur propos, il Ă©crit qu'elles reprĂ©sentent la tentative de « battre en brĂŞche la notion de sculpture pure du modernisme Â»[20]. Leurs dimensions, gĂ©nĂ©ralement comprises entre 1,80 m et 2,40 m, impliquent une relation Ă  l'Ă©chelle 1:1 avec le corps humain. Pour certaines d'entre elles il s'agit d'objets qui Ă©taient utilisĂ©s comme accessoires pour les danseuses et danseurs de la communautĂ© qui avait occupĂ© la Judson Church, un espace new-yorkais destinĂ© Ă  la danse expĂ©rimentale, le Judson Dance Theatre. Morris participe Ă  plusieurs de ces performances avec les danseuses et chorĂ©grahes, son Ă©pouse d'alors, Simone Forti, et Yvonne Rainer. Ces premières Ĺ“uvres ont donc Ă©tĂ© conçues pour interagir directement avec les corps[21]. Elles ont Ă©tĂ© reproduites ensuite.

  • Untitled (Box for Standing), 1961, caisse en bois de chĂŞne de taille humaine, photographie. ReprĂ©sentĂ©e sur la page de Museo Reina Sophia (reconstruction of 1994), (photographie accompagnant les reproductions sur WM |Whitehot magazine of contemporary art, july 2020, Joseph Nechvatal Robert Morris: The Perceiving Body MusĂ©e d’art moderne et contemporain
  • Box with the Sound of his Own Making, 1961, bois de noyer et bande magnĂ©tique [original] / disque compact [reformatĂ© par l'artiste]. ReprĂ©sentĂ©e sur la page du Seattle Art Museum
  • Untitled (Pine Portal with Mirrors), 1961, portail en bois de pin et miroirs (de taille humaine). ReprĂ©sentĂ©e sur la page de Dream-Idea-Machine, photo de l'expo « Robert Morris-Refractions Â»
  • I Box, 1962, 48 x 32 x 4 cm, boĂ®te Ă  accrocher au mur (cabinet), contreplaquĂ© recouvert de mĂ©tal, sculptĂ© (dĂ©coupe en I majuscule - « Je Â» en anglais - contenant une photographie de l'artiste nu et souriant). ReprĂ©sentĂ©e sur la page de Almine Rech Gallery
  • Untitled (Three L Beams), 1965 [nombreuses refabrications ultĂ©rieures], contreplaquĂ© peint, trois unitĂ©s (chacune 8 x 8 x 2 pieds / 243,8 x 243,8 x 61 cm). ReprĂ©sentĂ©e sur la page de Khan Academy, essay by Jp McMahon.

Wall Hanging

Wall Hanging est une série d'œuvres en feutre ouvrant une réflexion sur l'« antiforme »[22], article qu'il a publié.

Par exemple, Wall Hanging (Tenture), 1969-1970, Paris, musée national d'Art moderne, se compose d'un morceau de feutre industriel rectangulaire, lacéré de plusieurs entailles horizontales, et suspendu par les coins supérieurs pour que des formes naissent du poids de la matière : la pesanteur déforme le feutre et détermine la forme finale de l'œuvre. La matière détermine la forme, processus relativement contraire à l'histoire de la sculpture.

Avec ce procédé, Robert Morris accepte de s’effacer derrière la matière et se rapproche de l’œuvre de Jackson Pollock en laissant libre place à l'expression de la matière.

Les interventions dans le paysage marquent durant les années 1970 la volonté de dépasser le domaine étroit de la sculpture.

Williams Mirror

Williams Mirror est une pièce de la collection Mirror Pieces que Robert Morris a réalisé de 1961 à 1978.

Il s'agit de 12 miroirs monumentaux situés dans l'espace d'exposition. Ces miroirs sont donc visible par les images-reflets de l'espace et du passage fugitif des visiteurs.

L’œuvre appartient au musée d'art contemporain de Lyon depuis 1995 à la suite de son exposition à la deuxième biennale de Lyon.

« La rencontre réflexive dans l'espace phénoménologique des temps stratifiés, feuilletés et reconstruits de la création de la mémoire et de l'histoire. »

Hurting Horses

Hurting Horses est un livre d'artiste. Il s'agit donc d'une Ĺ“uvre d'art Ă  part entière, mais qui a la particularitĂ© de prendre le format du livre comme support. Cette Ĺ“uvre de Morris est une Ă©dition limitĂ©e de 1 500 exemplaires. Elle a Ă©tĂ© produite et publiĂ©e en 2005 par la maison d'Ă©dition bruxelloise mfc-michèle didier[23].

Galerie d'images libres de droits

Exposition en cours

Notes et références

  1. (en) Ken Johnson, « Robert Morris, Sculptor and a Founder of the Minimalist School, Dies at 87 », sur The New York Times, (consulté le )
  2. (en) « Robert Morris, the conceptual sculptor and leading Minimalist, has died, aged 87 », sur www.theartnewspaper.com (consulté le )
  3. MAC Lyon
  4. Josine Ianco-Starrels (April 27, 1986), « Robert Morris Works Focus On Environment Â», sur le Los Angeles Times.
  5. Son travail d'alors semblerait montrer l'influence de l'expressionnisme abstrait. Vue possible de l'exposition: dans le texte de Simone Forti, in Jeffey Weiss et al., 2020, p. 54. Simone Forti Ă©voque les grandes toiles « expressionnistes abstraites Â» peintes Ă  San Francisco et le dĂ©part de Robert Morris pour New York, motivĂ© par son dĂ©sir de « voir le travail d'autres peintres qui l'intĂ©ressaient, comme Willem de Kooning Â» (idem. p. 165).
  6. Josine Ianco-Starrels, Los Angeles Times, 27 avril 1986.
  7. Jeffey Weiss et al., 2020, p. 153
  8. Guillaume Glorieux, L'histoire de l'art : Objet, sources et méthodes, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, , 231 p.-XXXII p. de pl. en coul., 24 cm (ISBN 978-2-7535-4025-5), « Une histoire de l'art « sans noms » : la doctrine formaliste », p. 26
  9. L'expression , « perspective historique Â», est de Rosalind Krauss : citĂ© par Claude Gintz, 1997, p. 103
  10. Texte original sur Arts Berkeley.edu.
  11. La traduction de Notes on Sculpture : Claude Gintz, 1997, p. 84-92. Texte original sur ATC Berkeley.edu.
  12. (en) Robert Morris, « Anti form », Artforum,‎ (lire en ligne)
  13. The Subject-Object Problem in “Aligned with Nazca”: On Phenomenological Issues in Robert Morris’ Artwork, Anaël Lejeune, ENS éditions
  14. La traduction de Specific Objects : Claude Gintz, 1997, p. 65-72. Texte original sur ATC Berkeley.edu.
  15. Claude Gintz, 1997, p. 84
  16. « Catalogue en ligne des gravures de la Chalcographie du Louvre », sur ateliersartmuseesnationaux.fr (consulté le )
  17. « Blind Time VI, (Temps aveugles VI) », sur ateliersartmuseesnationaux.fr (consulté le )
  18. (en) « Robert Morris's work is fundamentally theatrical. […] his theater is one of negation: negation of the avant-gardist concept of originality, negation of logic and reason, negation of the desire to assign uniform cultural meanings to diverse phenomena; negation of a worldview that distrusts the unfamiliar and the unconventional. » (Maurice Berger, Labyrinths : Robert Morris, Minimalism, and the 1960s, p. 3)
  19. Site du MAMC, 2020
  20. Robert Morris « Professional Rules Â», 1997, Have I Reasons: Work and Writings, 1993-2007, Durham (NC), Duke University Press, 2008, p. 85.
  21. Jeffey Weiss et al., 2020, p. 152-153
  22. (en) Voir sur msu.edu.
  23. Voir sur mfc-michèle didier.
  24. L '« Observatoire » de Flevoland (nl) est destinĂ© Ă  permettre aux gens de vivre consciemment les rythmes du jour et de la nuit et le changement des quatre saisons. L'Ĺ“uvre est fortement inspirĂ©e des anciennes formations de pierre comme Stonehenge, oĂą le changement de saison Ă©tait Ă©galement cĂ©lĂ©brĂ©. L'Observatoire est Ă  la fois horloge, calendrier et temple. Cet « Observatoire Â» de Flevoland, Pays-Bas, est la copie agrandie de l'Observatoire de Velsen rĂ©alisĂ© en 1971.
  25. Robert Morris se réfère à un pétroglyphe datant de l'âge du bronze, en forme de labyrinthe (el Laberinto de Mogor), qui se trouve dans l'estuaire de Pontevedra, sur le mont San Jorge de Marín. Référence: Palais de la culture de Pontevedra.
  26. Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, « Robert Morris: The Perceiving Body / Le corps perceptif », sur MAMC (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Clement Greenberg, Leo Steinberg, Barbara Rose, Donald Judd et Frank Stella, Robert Morris, Mel Bochner, Robert Pincus-Witten (en) et Rosalind Krauss (Anthologie critique Ă©tablie par Claude Gintz : traduction et prĂ©face), Regards sur l'art amĂ©ricain des annĂ©es soixante, Éditions Territoires, (rĂ©impr. 1997, 1991), 140 p., 27 cm (lire en ligne), « Notes on sculpture (1966) », p. 84-91 (lire en ligne : sur Google books, texte original (en).
  • (fr + en) Catherine Grenier (dir.) (rĂ©trospective 1961-1994, organisĂ©e en collaboration avec le MusĂ©e Solomon R. Guggenheim), Robert Morris, Paris, Paris, Éditions du Centre Pompidou, coll. « Contemporains/Monographies », , 351 p., 21 cm (ISBN 2-85850-825-9)
  • (en + fr) Jeffey Weiss (commissaire) et Bernard Ceysson, Courtney Fiske, Simone Forti, Caroline A. Jones and Alexandre Quoi. Selected essays by Robert Morris (contributions) (trad. Traduction françaises, Exposition MUDAM Luxembourg-MusĂ©e d'Art Moderne Grand-Duc Jean et MAMC Saint Étienne MĂ©tropole, 2020), Robert Morris : The perceiving body, Mousse publishing, , 216 p., 28 cm (ISBN 978-88-6749-408-8)

et

  • Claudine Humblet, L'Art Minimal : ou une aventure structurelle aux multiples visages, Milan, Skira, , 440 p., 29 cm (ISBN 978-88-6130-768-1), « Robert Morris », p. 19-58
  • Rosalind Krauss (trad. de l'anglais par Claire Brunet), Passages : Une histoire de la sculpture de Rodin Ă  Smithson [« Passages in Modern Sculpture (1977) »], Paris, Macula, coll. « Vues », (rĂ©impr. 4e Ă©d. revue et corrigĂ©e, 2015), 312 p., 23 cm (ISBN 2-86589-056-2), « « Ballets mĂ©caniques : lumière, mouvement, théâtre » et « Double Negative : Une nouvelle syntaxe pour la sculpture » », p. 243-247 et 272-276
  • (en) AnaĂ«l Lejeune dans Katia Schneller et Noura Wedell (Éditeurs scientifique) et al., Investigations : The expanded field of writing in the works of Robert Morris, Lyon, ENS Ă©ditions, coll. « Signes », , 275 p., 22 cm (ISBN 978-2-84788-493-7, lire en ligne), « The Subject-Object Problem in “Aligned with Nazca”: On Phenomenological Issues in Robert Morris’ Artwork »
  • (en) Dimitris Lempesis (et photo: SprĂĽth Magers Gallery Archive), « Robert Morris-Refractions », sur Dream Idea Machine, n.d. (consultĂ© le ).
  • MAC Lyon, « Robert Morris : oeuvres conservĂ©es dans la collection », sur MAC Lyon, n.d. (consultĂ© le ).
  • (en) Henry M. Sayre, The Object of Performance : The American Avant-Garde since 1970, Chicago/London, Chicago ; London : University of Chicago press, 1989, (rĂ©impr. 1992), XVI-308 p., 24 cm (ISBN 0-226-73557-5, 978-0-226-73558-0 et 0-226-73558-3), « « Tracing Dance » et « The Present Tense of Space » », p. 9, 216, 242-244 + 67, 69, 70-76, 126, 127
  • (en) ValĂ©rie Mavridorakis dans Katia Schneller et Noura Wedell (Éditeurs scientifique) et al., Investigations : The expanded field of writing in the works of Robert Morris, Lyon, ENS Ă©ditions, coll. « Signes », , 275 p., 22 cm (ISBN 978-2-84788-493-7, lire en ligne), « Role Play in the Writings of Robert Morris »

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