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Robert Grossmann

Robert Grossmann, né le à Strasbourg, est un homme politique français.

Robert Grossmann
Illustration.
Robert Grossmann en octobre 2013.
Fonctions
Président de la communauté
urbaine de Strasbourg
–
(7 ans et 8 jours)
Prédécesseur Catherine Trautmann
Successeur Jacques Bigot
Maire délégué de Strasbourg
–
(6 ans, 11 mois et 26 jours)
Maire Fabienne Keller
Successeur Robert Herrmann (premier adjoint)
Conseiller régional d'Alsace
–
(12 ans et 6 jours)
Élection 21 mars 1992
Président Adrien Zeller
Président de l’UJP
–
(11 ans, 5 mois et 24 jours)
Prédécesseur Louis Zell
Successeur Daniel Hoeffel
Conseiller général du Bas-Rhin
–
(18 ans, 11 mois et 25 jours)
Circonscription canton de Strasbourg-5
Prédécesseur Marc Brunschweiller
Successeur Yves Le Tallec
–
(12 ans)
Circonscription canton de Strasbourg-7
Prédécesseur Louis Zell
Successeur Daniel Hoeffel
Conseiller municipal de Strasbourg
–
(49 ans et 13 jours)
Maire Pierre Pflimlin
Marcel Rudloff
Catherine Trautmann
Fabienne Keller
Roland Ries
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Strasbourg (France)
Nationalité France Française
Profession Assureur

Biographie

Robert Grossmann est diplômé d'une licence en lettres modernes, Faculté de lettres de Strasbourg et d'une maîtrise en droit de la Faculté de droit de Strasbourg. Il exerce ensuite le métier d'assureur et prend sa retraite professionnelle en décembre 2002 pour se consacrer à la présidence de la communauté urbaine de Strasbourg et à ses fonctions de « maire délégué » aux côtés de Fabienne Keller.

En 1965, Robert Grossmann fonde l'Union des jeunes pour le progrès (UJP), organisation des jeunes gaullistes lors des années 1960-1970[1]. Il est connu pour être le « découvreur » de Michel Barnier, Alain Carignon, Jean-Louis Bourlanges ou encore Nicolas Sarkozy. Annuellement réélu à la présidence de ce mouvement, il se retire en 1972.

Il a notamment organisé les Assises historique de l'UJP en avril 1969 à Strasbourg[1].

Il a été reçu trois fois en tête à tête par le général de Gaulle à l'Élysée.

« Figure » prometteuse des jeunes gaullistes, sa carrière est principalement régionale.

Élu au conseil municipal de Strasbourg et au conseil général du Bas-Rhin dès 1965, Robert Grossmann est constamment réélu au conseil municipal de Strasbourg, chargé, entre autres, de la culture et du sport. Président de la communauté urbaine de Strasbourg, il est maire délégué de Strasbourg jusqu'en 2008.

Lors des municipales de 2001, Robert Grossmann est le colistier de la chef de file de l’UDF, Fabienne Keller, à Strasbourg, avec laquelle il conclut un accord et propose un nouveau mode de gouvernance : le « tandem ». Victorieux, il prend la présidence de la communauté urbaine de Strasbourg, tandis que Fabienne Keller est maire de Strasbourg.

En 2002, Robert Grossman perd les élections législatives face à Armand Jung avec 49,79 % des suffrages.

En 2005, il est élu à la présidence de l’Association Nationale des Élus Locaux, organe de formation et de rassemblement des élus locaux proches de l'UMP. Il quitte ces fonctions pour se consacrer exclusivement à la communauté urbaine de Strasbourg. Il devient ensuite président de l'Association des communautés urbaines de France, ACUF, fonction dans laquelle il succède à Gérard Collomb.

Cofondateur avec ses homologues du Pays de Bade de l'Eurodistrict CUS-Ortenau, il en est de 2004 à 2008 le porte parole français en tandem avec Edith Schreiner, maire d'Offenbourg du côté allemand.

En 2008, à la suite du mauvais score du premier tour des municipales à Strasbourg il est écarté par Fabienne Keller, disparaissant des affiches et des tracts officiels. Malgré cette manœuvre, l'échec de Fabienne Keller au second tour est net, puisque la liste de l'équipe sortante ne réussit à mobiliser que 42 % des suffrages. La rupture avec Fabienne Keller est consommée. Le canton de la Robertsau dans lequel il avait été réélu sans cesse est le seul canton de la ville de Strasbourg à porter en tête la liste municipale de Fabienne Keller où il figure pourtant de manière très effacée par rapport au premier tour.

Au mois d'avril 2008, il forme avec plusieurs élus le groupe d'opposition municipale « UMP, Nouveau Centre et indépendants » dont il assure la présidence.

Le 18 avril 2008, il cède la présidence de la communauté urbaine de Strasbourg et de l’Association des communautés urbaines de France à Jacques Bigot.

En janvier 2014 il annonce sa volontĂ© de ne plus briguer de mandat municipal après avoir siĂ©gĂ© 49 ans au conseil de Strasbourg, un record historique.

En mars 2014, il se met en congĂ© de l'UMP "de CopĂ©" alors qu'il a Ă©tĂ©, sans discontinuitĂ©, militant et dirigeant des mouvements qui ont succĂ©dĂ© Ă  l'UNR depuis 1958 soit durant 56 ans.

Engagement politique

Robert Grossmann au conseil municipal de Strasbourg en 2013.
  • Conseil Municipal de Strasbourg :
  • Conseil GĂ©nĂ©ral du Bas-Rhin :
  • Conseil RĂ©gional d’Alsace :
    • 1992 - 1998 : PrĂ©sident de la Commission Culture et Sport
    • 1998 - 2004 : Vice-prĂ©sident du Conseil RĂ©gional d’Alsace et prĂ©sident de la commission « dĂ©veloppement culturel, sport, identitĂ© rĂ©gionale et ouverture europĂ©enne »
  • Conseil Économique et Social :
  • Politique :
    • 1965 - 1972 : PrĂ©sident fondateur de l’Union des jeunes pour le progrès (UJP)
    • 1974 : SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint UDR, membre du ComitĂ© Central, puis du Conseil National
    • 1998 : DĂ©lĂ©guĂ© national du RPR, chargĂ© des affaires europĂ©ennes, membre de la commission exĂ©cutive
    • 1999 : DĂ©lĂ©guĂ© national du RPR, chargĂ© des relations avec les mouvements associĂ©s
    • 2000 : DĂ©lĂ©guĂ© national du RPR, chargĂ© de l’organisation et des relations avec les mouvements associĂ©s
    • 2002-2014[2] : Membre de l’UMP

Responsabilités dans le mouvement associatif

  • PrĂ©sident de l'OpĂ©ra National du Rhin 2001 Ă  2008
  • Depuis 1987 : PrĂ©sident-fondateur du Centre europĂ©en d’actions artistiques contemporaines (CEAAC)
  • 1979-1999 : PrĂ©sident fondateur de l'Association Sport et loisir de la Robertsau (ASL) plus de 3000 membres
  • 1978-2008 : PrĂ©sident de l'Orchestre d'harmonie 1880 de la Robertsau
  • 1993-2004 : PrĂ©sident de l’Agence culturelle d’Alsace et PrĂ©sident du Fonds rĂ©gional d'art contemporain (FRAC)
  • 2005-2007 : PrĂ©sident de l’ANDL (Association nationale pour la dĂ©mocratie locale)

DĂ©corations

Ĺ’uvres

  • Comtesse de Pourtalès : une cour française dans l’Alsace impĂ©riale 1836 – 1870 – 1914, Éditions La NuĂ©e Bleue, 1995 (ISBN 2716503699)
  • Le choix de Malraux, l’Alsace une seconde patrie, Éditions La NuĂ©e Bleue, 1997 (ISBN 2716504210)
  • Main basse sur ma langue, Éditions La NuĂ©e Bleue, 1999 (ISBN 2716505004)
  • La RĂ©publique minoritaire contre le communautarisme, avec François Miclo. Éditions Michalon, 2002 (ISBN 2841861767)
  • L’appel du gaullisme, Éditions du Rocher 2008, (ISBN 2268064298)
  • Ă€ mots dĂ©couverts, Éditions JĂ©rĂ´me Do Bentzinger 2009 (ISBN 2849601977)
  • Culture en Alsace : la panne ?, Le Verger Éditeur, 2011 (ISBN 2845741170)
  • Lettre ouverte aux alsacianophobes et aux quelques crĂ©tins de l'intĂ©rieur qui pensent que les Alsaciens sont Ă  l'extĂ©rieur, JĂ©rĂ´me Do Bentzinger 2013 (ISBN 2849603236)
  • KalĂ©idoscope; quelques Ă©lĂ©ments. Culture politique gaullisme Alsace, Éditions JĂ©rĂ´me Do Bentzinger (ISBN 2849603856)
  • Ma Robertsau, sĂ©quences d'histoire d'un quartier strasbourgeois, la NuĂ©e bleue Strasbourg, 2014 (ISBN 271650850X)
  • Malraux tel que je l'ai connu JĂ©rome Do Bentzinger octobre 2016

Notes et références

  1. « ujpfrance.fr/notre_histoire/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. Philippe Dossmann, « Strasbourg / L'ancien président de la CUS rompt avec son parti. [Exclusif] La lettre de Robert ... », Dernières Nouvelles d'Alsace,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. DĂ©cret du 29 mars 2002 portant promotion et nomination
  4. DĂ©cret du 14 novembre 2006 portant promotion et nomination
  5. Arrêté du 10 février 2016 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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