Rhytidoderes sexsulcatus

Rhytideres sexsulcatus, Cleonus sexsulcatus, Hipporhinus reynesii, Phytonomus annosus

Rhytidoderes sexsulcatus

Description de cette image, également commentée ci-après

Rhytidoderes sexsulcatus en 1937 selon N. Théobald.

28.4–5.33 Ma

du Rupélien ou Oligocène supérieur au Messinien du Miocène.

Classification selon Fossilworks
Règne	Animalia
Embranchement	Arthropoda
Sous-embr.	Hexapoda
Classe	Insecta
Sous-classe	Pterygota
Infra-classe	Neoptera
Super-ordre	Endopterygota
Ordre	Coleoptera
Sous-ordre	Polyphaga
Infra-ordre	Cucujiformia
Super-famille	Curculionoidea
Famille	Curculionidae
Sous-famille	Entiminae
Tribu	Tropiphorini
Genre	Rhytideres

Espèce

† Rhytidoderes sexsulcatus
(Heer, 1856)

Synonymes

voir paragraphe #Synonymes

Rhytidoderes sexsulcatus est une espèce éteinte et fossile d'insectes coléoptères de la famille des Curculionidae.

Classification

L'espèce Rhytidoderes sexsulcatus est initialement décrite en 1856 sous le protonyme Cleonus sex-sulcatus[note 1] par le naturaliste suisse Oswald Heer (1809-1883)[1] - [2].

Synonymes

†Cleonus sexsulcatus Heer, 1856
†Rhytideres sexsulcatus (Heer, 1856)
†Hipporhinus reynesii Oustalet, 1874
†Phytonomus annosus Oustalet, 1874

Renommage

L'espèce Cleonus sexsulcatus est renommée en Rhytideres sexcalcatus en 2011 par Nikolai N. Yunakov (d) et Alexander G. Kirejtshuk (d)[3], et en Rhytidoderes sexsulcatus en 1992 par Vladimir V. Zherikhin (d)[4] et en 2015 par le paléontologue et entomologiste russe Andrei Alexsandrovitch Legalov[5] - [2].

Fossiles

Selon Paleobiology Database en 2023, six collections de fossiles sont référencées[2] :

Miocène, une en Italie, venant de Agrigento, décrite en 1992 par Vladimir V. Zherikhin[4] ;
Oligocène,
- une en Allemagne de Kleinkembs, décrite en 1937 par Nicolas Théobald[6], et
- quatre en France, d'Aix-en-Provence, décrites en 1872 et 1875 du muséum de Marseille, par Samuel Hubbard Scudder[7] - [8], du MNHN décrite en 1915 par Fernand Meunier[9] - [10],[note 2], de la localité de Puy-Saint-Jean décrit en 1936 par Louis Émile Piton et Aimé Rudel (d)[11] - [2].

Étymologie

L'épithète spécifique sexsulcatus signifie en latin « six rainures ».

Description

Caractères

« Echant. : R807 et 433, coll. Mieg. Mus. Bâle, Kleinkembs.

Un élytre et sa contre-empreinte.

Cette espèce existe à Aix, à Corent et au Puy-de-Mur, Auvergne. »[6].

Dimensions

La longueur de l'élytre est de 2,6 mm[6].

Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

[2015] (en) Andrei Alexsandrovitch Legalov, « Fossil Mesozoic and Cenozoic weevils (Coleoptera, Obrienioidea, Curculionoidea) », Paleontological Journal, vol. 49, n^o 13,‎ 2015, p. 1442-1513 (DOI 10.1134/S0031030115130067).
[2011] (en) Nikolai N. Yunakov et Alexander G. Kirejtshuk, « New genus and species of broad-nosed weevils from Baltic amber and notes on fossils of the subfamily Entiminae (Coleoptera, Curculionidae) », ZooKeys, vol. 160,‎ 2011, p. 3-96 (DOI 10.3897/zookeys.160.2108).
[1992] (en) Vladimir V. Zherikhin, « Tertiary weevils (Insecta, Coleoptera: Curculionoidea), identified from collections of the Senckenberg Museum », Senckenbergiana Lethaea, vol. 72,‎ 1992, p. 169-178.
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ 1937, p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).
[1936] Louis Émile Piton et A. Rudel, « Sur de nouveaux gisements d'insectes fossiles dans l'Oligocène de la Limagne », Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, vol. 5, n^o 5,‎ 1936, p. 78-81.
[1915] (en) Fernand Meunier, « Nouvelles recherches sur quelques insectes des Plâtrières d'Aix en Provence », Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam, vol. 18, n^o 5,‎ 1915, p. 1-17.
[1875] (en) Samuel Hubbard Scudder, « Fossil butterflies », Memoirs of the American Association for the Advancement of Science, vol. 1,‎ 1875, p. 1-99.
[1872] (en) Samuel Hubbard Scudder, « Description of a new fossil butterfly (Satyrites reynesii) found at Aix in Provence », The Geological Magazine, vol. 9,‎ 1872, p. 532-533.

Publication originale

[1856] (de) Oswald Heer, « Ueber die fossilen Insekten von Aix in der Provence », Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, vol. 1,‎ 1856, p. 1-40 (lire en ligne).

Liens externes

Ressources relatives au vivant :

Notes et références

Notes

Cleonus sex-sulcatus s'orthographie désormais Cleonus sexsulcatus.
Nous tenons ici à remercier Gaëlle DoitteauGaëlle Doitteau pour les mises à disposition et/ou consultation numérique des images des fossiles du MNHN P (Crédits : MNHN - Gaëlle Doitteau - 2017).

Références

Oswald Heer 1856, p. 20-21.
(en) Référence Paleobiology Database : †Rhytidoderes sexsulcatus Heer 1856 (snout beetle) (consulté le 16 juin 2023).
Nikolai N. Yunakov et Alexander G. Kirejtshuk 2011, p. 93.
Vladimir V. Zherikhin 1992, p. 173.
Andrei Alexsandrovitch Legalov 2015, p. 1492.
Nicolas Théobald 1937, p. 187.
Samuel Hubbard Scudder 1872, p. 532-533.
Samuel Hubbard Scudder 1875.
Fernand Meunier 1915, p. 1-17.
« MNHN / Paléontologie (F) / R55019 : Cleonus cf. sexsulcatus Heer, 1856 - FIGURÉ », sur science.mnhn.fr (consulté le 16 juin 2023).
Louis Émile Piton et A. Rudel 1936, p. 78-81.

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