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Rhizaria

Biomasse

Leur biomasse a longtemps été très sous-estimée, car ils sont si fragiles que le filet à plancton les détruit. Une méthodes d'échantillonnage non destructive (par caméra immergée) a permis en 2016 de réévaluer l'importance du super-groupe des Rhizaria : ces protistes représentent 33 % de l'abondance totale du plancton animal de grande taille à l'échelle de l'océan mondial et contribuent à 5 % de la biomasse marine globale[3].

Description

Les Rhizaires ont une morphologie amiboĂŻde.

Classification

Parce qu'ils ont une forme amiboïde, ils ont été historiquement classés parmi les Amoebozoa.

Leur positionnement a été hésitant puisqu'on les a également présentés comme groupe frère des Excavata[4] puis des Straménopiles[5] (ou plus précisément les Halvaria).

Selon ce dernier point de vue il s'agit d'une division, non plus des Chromistes, mais du sous-règne des Harosa.

Selon World Register of Marine Species (21 juillet 2017)[6] :

Phylogénie

Rhizaria est un groupe monophylétique composé de deux embranchements frères : Cercozoa et Retaria. Par la suite, Cercozoa et Retaria sont également monophylétiques[7] - [8]. Le cladogramme suivant décrit les relations évolutives entre toutes les classes rhizaires et est réalisé d'après les travaux de Cavalier-Smith et al. (2018)[9], Irwin et al. (2019)[10] et Sierra et al. (2022)[11] :

Rhizaria
Cercozoa
Filosa
Monadofilosa




Imbricatea



Thecofilosea




Sarcomonadea




Helkesea




Metromonadea



Reticulofilosa

Granofilosea



Chlorarachnea





Endomyxa

Phytomyxea



Gromiidea




Lapot gusevi




Retaria


Halvaria

Galerie

Références

  1. « Rhizariens », p. 122 dans Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, Paris, Belin, , 3e éd. (1re éd. 2001), 559 p., 1 vol. + 1 livret des arbres de la classification phylogénétique (ISBN 2-7011-4273-3)
  2. Science et vie - Juillet 2016. voir pp 26/27
  3. (en) David A. Caron, « Ocean science: The rise of Rhizaria », Nature,‎ (DOI 10.1038/nature17892)
  4. Cavalier-Smith, T. 2002. The phagotrophic origin of eukaryotes and phylogenetic classification of Protozoa. International Journal of Systematic Evolutionary Microbiology. 52:297–354.
  5. Burki, F., K. Shalchian-Tabrizi, M. Minge, A. Skaeveland, S. I. Nikolaev, K. S. Jakobsen, and J. Pawlowski. 2007. Phylogenomics reshuffles the eukaryotic supergroups. PLoS ONE. 8:790-795. texte en ligne
  6. World Register of Marine Species, consulté le 21 juillet 2017
  7. Bass D, Chao EE, Nikolaev S et al., « Phylogeny of Novel Naked Filose and Reticulose Cercozoa: Granofilosea cl. n. and Proteomyxidea Revised », Protist, vol. 160, no 1,‎ , p. 75–109 (PMID 18952499, DOI 10.1016/j.protis.2008.07.002)
  8. Howe et al., Novel Cultured Protists Identify Deep-branching Environmental DNA Clades of Cercozoa: New Genera Tremula, Micrometopion, Minimassisteria, Nudifila, Peregrinia, vol. 162, , 332–372 p. (PMID 21295519, DOI 10.1016/j.protis.2010.10.002), chap. 2
  9. Thomas Cavalier-Smith, Ema E. Chao et Rhodri Lewis, « Multigene phylogeny and cell evolution of chromist infrakingdom Rhizaria: contrasting cell organisation of sister phyla Cercozoa and Retaria », Protoplasma, vol. 255,‎ , p. 1517-1574 (PMID 29666938, PMCID 6133090, DOI 10.1007/s00709-018-1241-1)
  10. (en) Nicholas A.T. Irwin, Denis V. Tikhonenkov, Elisabeth Hehenberger, Alexander P. Mylnikov, Fabien Burki et Patrick J. Keeling, « Phylogenomics supports the monophyly of the Cercozoa », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 130,‎ , p. 416–423 (ISSN 1055-7903, PMID 30318266, DOI 10.1016/j.ympev.2018.09.004, S2CID 52982396)
  11. Sierra R, Mauffrey F, Cruz J, Holzmann M, Gooday AJ, Maurer-Alcalá X, Thakur R, Greco M, ((Weiner AKM)), Katz LA, Pawlowski J, « Taxon-rich transcriptomics supports higher-level phylogeny and major evolutionary trends in Foraminifera », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 174,‎ , p. 107546 (ISSN 1055-7903, DOI 10.1016/j.ympev.2022.107546)

Liens externes

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