René Bourgeois
René Bourgeois, né à Villers-la-Loue (Meix-devant-Virton) en Gaume, le et mort à Saint-Josse-ten-Noode le , est un professeur, un homme politique belge et un militant wallon.
SĂ©nateur belge |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 84 ans) Saint-Josse-ten-Noode |
Nationalité | |
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Professeur et homme politique |
Parti politique |
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Professeur à l'Athénée royal d'Etterbeek, de français, de latin et de grec, il adhère à l'Association wallonne du personnel des services publics (AWPSP). Adversaire du bilinguisme des personnes, il se prononce en 1956 en faveur du bilinguisme des services en proportion des affaires traitées.
Devenu préfet des études de l'Athénée royal de Koekelberg, il participe, en 1963, au congrès du Comité central d'action wallonne de Namur préconisant des grèves tournantes dans les écoles, et le sabotage des cours de néerlandais.
En 1965, il participe à la création du FDF (Front démocratique des francophones). Il est nommé par le comité permanent du Congrès national wallon pour participer aux travaux du Centre Harmel.
En 1968, il est élu sénateur de l'arrondissement de Bruxelles sur la liste FDF et quitte l'enseignement ; il demeurera élu jusqu'en 1977. Il intervient à maintes reprises sur la question de l'emploi des langues. Comme sénateur, il fait partie (c'était la règle à l'époque) du Parlement de la Communauté française de Belgique où il fait voter des décrets rendant libre le choix de la langue étrangère au degré supérieur des écoles primaires.
Il a plusieurs fois dit que son action s'inspirait de celle de Jules Destrée et de Charles Plisnier. Il a par ailleurs sans cesse réclamé le retour des Fourons à la province de Liège.