Relations entre le Canada et la France
Les relations entre le Canada et la France sont des relations internationales s'exerçant entre un État d'Amérique du Nord, le Canada, et un autre principalement européen, la République française. Elles sont structurées par deux ambassades, l'ambassade du Canada en France et l'ambassade de France au Canada.
Relations entre le Canada et la France | |
Canada France | |
Ambassades | |
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Ambassade du Canada en France | |
Ambassadeur | Marc Lortie |
Adresse | 35, avenue Montaigne 75008 Paris |
Site web | amb-canada.fr |
Ambassade de France au Canada | |
Ambassadeur | François Delattre |
Adresse | 42, promenade Sussex Ottawa K1M 2C9 |
Site web | ambafrance-ca.org |
Frontière | |
Frontière entre le Canada et la France | |
Rencontres sportives | |
Football | 1 |
Rugby Ă XV | 7 |
L'ambassade de France au Canada, Ă Ottawa. | |
Le [1], depuis le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal, le discours, et plus précisément la dernière phrase «Vive le Québec libre ! » du général de Gaulle, ont déclenché la plus grande crise franco-canadienne de l'histoire.
De 1830 Ă 1850
À la suite de la défaite des Plaines d'Abraham en 1759, la France est contrainte de céder le Canada à l'Angleterre à partir de 1763. Cette véritable conquête par les Anglais marque alors une rupture dans les relations entre la France et le Canada.
La colonie, alors peuplée en majorité de colons français, voit peu à peu l'arrivée de Britanniques, ayant une culture différente. Ceci entraîne un bouleversement et « un changement profond » allant « dans le sens d'un appauvrissement des relations franco-canadiennes »[2].
Le Canada, colonie sous l'Empire britannique, le pays ne peut avoir un rôle sur le plan international et donc maintenir des relations diplomatiques officielles avec la France. Ainsi, les seules formes de relations qui ont pu être maintenues furent lorsque les Canadiens-français voyageaient en France ou lorsque des Français se rendaient au Canada[2].
Par ailleurs, l'absence de ligne régulière française les migrations de personnes et les échanges de biens qui doivent alors passer par la « voie anglaise » ou la « voie américaine » pour gagner le Canada[2].
Relations entre la France et le Québec
La France et le Québec ont officiellement renoué à partir du milieu du XIXe siècle. En effet, les Canadiens français commençaient peu à peu à se reconnaître comme constituant une nation[3].
De plus, après une longue période de guerres européennes et coloniales entre l'Angleterre et la France, les deux pays décident de s'unir contre la Russie pour protéger l'Empire Ottoman[3].
La somme de ces éléments permet alors la création d'un consulat à Québec en 1859.
Le , la Délégation générale du Québec à Paris fut inaugurée : elle « représente le Québec sur l'ensemble du territoire français et de la Principauté de Monaco »[4]. La Maison du Québec à Saint-Malo fut également instaurée en 1984, en hommage à « la première traversée de Jacques Cartier en 1534, début de la grande aventure de la Nouvelle-France »[5].
Références
- Pierre-Louis Mallen, « Le 24 Juillet 1967 : La plus grande manifestation de l'histoire de Montréal », Le magazine du Québec,‎ , p. 34.
- Denis Brun, Relations France-Canada au XIXème siècle, Paris, Les cahiers du centre culturel canadien, , 109 p. (ISBN 2-900434-03-3), page 13.
- Louise Beaudoin, « Le début de la nouvelle diplomatie France/Québec : la perspective française au XIXème siècle », Le magazine du Québec,‎ , p. 3.
- « Voici le Québec | Délégation générale du Québec à Paris », sur www.international.gouv.qc.ca (consulté le ).
- « Maison du Québec à Saint-Malo », sur www.international.gouv.qc.ca (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Éric Amyot, Le Québec entre Pétain et de Gaulle : Vichy, la France libre et les Canadiens français (1940-1945), Montréal, Fides, 1999.
- Denis Brun, Relations France-Canada au XIXe siècle, Paris, Les cahiers du centre culturel canadien, 1974.
- Philippe Prévost, La France et le Canada : d'une après-guerre à l'autre (1918 1944), Saint-Boniface (Manitoba), éd. du Blé, 1994.
- Philippe Prévost, La France et les nominations épiscopales au Canada de 1921 à 1940, Saint-Boniface/Paris, éd. du Blé/Librairie canadienne, 1995.