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Reed Scowen

Reed Scowen ( à Sherbrooke - à Toronto)[1] est un homme politique québécois, un ancien député libéral à l'Assemblée nationale du Québec et a été délégué général du Québec à New York.

Reed Scowen
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  88 ans)
Toronto
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

Formation et début de carrière

Reed Scowen a fait ses études à l'université Bishop avant de compléter, en 1956, une maîtrise en administration à la prestigieuse université Harvard.

Ayant occupé plusieurs postes dans le domaine économique, notamment comme conseiller spécial de Guy Saint-Pierre alors qu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce, il est nommé à la Commission sur l'unité canadienne (Commission Pépin-Robarts) de 1977 à 1978.

Vie politique

En 1978, Bryce Stuart Mackasey dĂ©missionne de son poste de dĂ©putĂ© de Notre-Dame-de-Grâce, afin de se prĂ©senter, sans succès, Ă  une Ă©lection fĂ©dĂ©rale partielle dans Ottawa-Centre avec le Parti libĂ©ral du Canada. Reed Scowen dĂ©cide alors de se prĂ©senter dans cette circonscription lors de l'Ă©lection partielle du 5 juillet. Dans cette circonscription traditionnellement libĂ©ral, il remportera facilement la victoire avec 7 814 sur son plus proche rival, l'indĂ©pendant David De Jong.

Reed Scowen sera réélu à l'élection de 1981 et de 1985. Le , le premier ministre de l'époque, Robert Bourassa le choisit pour être son adjoint parlementaire. Il occupera ce poste jusqu'à sa démission le .

Après la politique

Après sa démission, Reed Scowen continuera d'œuvrer pour le gouvernement du Québec. Il occupera les postes de délégué général du Québec à Londres de 1987 à 1991 et de délégué général du Québec à New York de 1992 à 1995

Il sera, pendant un an, président du conseil d'administration du groupe de défense de la langue anglaise, Alliance Québec.

Positionnement politique

Reed Scowen est considéré comme une personnalité fédéraliste. Il a toutefois publié, en 1999, un ouvrage dans lequel il vante les mérites d'un Canada où le Québec serait absent. Selon lui, les aspirations du Canada anglais ne seront atteintes que lorsque le Québec pourrait cesser d'être une province.

Lors de son troisième mandat de député, il présidera le groupe de travail sur la dérèglementation. Le rapport de ce groupe[2] recommandera un changement radical dans la façon de voir la règlementation au Québec (réformer le régime de santé et sécurité au travail, limiter la portée de la loi anti-briseurs de grève, déréglementer l'industrie de la construction et celle du camionnage, etc.).

Reed Scowen a pris position en faveur du bilinguisme de la ville de Montréal[3]

Publications

  • RĂ©flexions sur l'avenir de la langue anglaise au QuĂ©bec (1979)
  • A Different Vision: the English in Quebec in the 1990s (1991)
  • Le temps des adieux — Plaidoyer pour un Canada sans le QuĂ©bec, V.l.B. (1999). (ISBN 2-89005-720-8)

Notes et références

  1. « L'ancien député Reed Scowen, défenseur des Québécois anglophones, est mort », sur Radio-Canada, (consulté le )
  2. Voir le rapport de ce groupe: Groupe de travail sur la déréglementation, « Réglementer moins et mieux », Québec, Les publications du Québec, juin 1986, 292 p.
  3. Denis Monière, « Les débats idéologiques », dans L'année politique au Québec 1991-1992. [lire en ligne (page consultée le 21 juillet 2007)]

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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