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Ramón Ayala (accordéoniste)

Ramón Covarrubias Garza, plus connu sous le nom de scène Ramón Ayala, surnommé par ses fans « El Rey del Acordeón (Le Roi de l'Accordéon)[1] », né le à Monterrey, est un auteur-compositeur-interprète et accordéoniste mexicain qui est considéré comme l'un des fondateurs du genre norteño contemporain. Son nom d'artiste provient du fait que son père avait naguère emprunté le nom de famille « Ayala », avec l'accord d'un ami, parce qu'il était plus facile de se faire embaucher si l'on avait un parent dans la place[2].

Ramón Ayala
Ramón Ayala
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Ramón Covarrubias Garza
Surnom
El Rey del Acordeón
Pseudonymes
Ramón Ayala, El Rey del Acordeón
Nationalité
Activités
Période d'activité
depuis
Fratrie
José Luis Covarrubias Garza (d)
Autres informations
Membre de
Los Bravos del Norte de Ramón Ayala (d)
Instrument
Genres artistiques

Ramón Ayala qui est considéré, aux États-Unis et au Mexique comme une institution de la musique norteña[3] et qui a enregistré plus de 110 albums, notamment en tant que seconde voix et accordéoniste des groupes Los Relámpagos del Norte et Ramon Ayala y Sus Bravos Del Norte, a apporté une contribution fondamentale à la transnationalisation de la Musique régionale mexicaine[4].

Carrière

Ramón Ayala est le quatrième des neuf enfants de Ramón Covarrubias et Natalia Garza, et grandit dans une famille extrêmement modeste du nord-est du Mexique[1] - [note 1]. À cause de la pauvreté de sa famille, ses études se sont terminées à la fin du deuxième cycle d'école élémentaire[1] - [note 2].

Il a à peine cinq ans, quand son père vend un cochon pour lui offrir son premier accordéon, à propos duquel il raconte qu'en bloquait souvent les touches avec de la gomme à macher. En 1958, la famille émigre dans l'État de Tamaulipas, où Ramón et ses frères travaillent comme journaliers dans les champs de coton. Pendant les fins de semaine, Ramón et son père chantent dans les restaurants des villages voisins de leurs lieux de résidence[1].

Los Alegres de Terán, groupe pionnier du genre Norteño, équipés seulement d'un accordéon diatonique et d'un bajo sexto, sont la source des premières chansons que Ramón Ayala interprète devant un public. En 1960, il a les moyens d'acheter un accordéon « Gabbanelli », un instrument haut de gamme, que Sotero Fernández[note 3]lui vend et qui lui permet d'adopter, pour ses prestations, un son nouveau[1].

Il rencontre vers 1959, Cornelio Reyna, au bar Cadillac Bar à Reynosa, qui jouait alors avec l'accordéoniste Juan Peña dans un groupe nommé le Dueto Carta Blanca. En 1961, ils créent ensemble le groupe Los Relámpagos del Norte que Paulino Bernal découvre, en 1964[6] , alors qu'ils se produisent dans un restaurant et qu'il invite à enregistrer pour le label Bego Records qu'il vient de créer[7]. Ils ont dès cette époque et sous l'influence de Tony de la Rosa[9] qui était alors très populaire, ajouté une batterie et une basse électrique à leur duo[10].

Le , la société de promotion Apodaca Group et José Luis Ayala Jr, fils du défunt, annoncent le décès, dû à des complications d'une infection par la Covid-19, de Jose Luis Ayala, frère de Ramón Ayala, et batteur depuis plus de vingt ans de Los Bravos del Norte[11]. Le , José Luis Ayala Jr annonce qu'il met fin à 25 années de collaboration en tant que batteur du groupe Grupo La Leyenda, pour reprendre le poste de batteur que son père occupait au sein de Los Bravos del Norte[12].

Une icône de la musique norteña

Ramón Ayala et la plupart des musiciens avec lesquels il a travaillé comme Cornelio Reyna ou Eliseo Robles, ont fortement contribué à asseoir le stéréotype du musicien norteño dont les promoteurs de spectacle ou les maisons de disques n'attendent pas qu'ils soient instruits ou techniquement supérieurs, mais qu'ils démontrent de l'humilité, du charisme et qu'ils soient capables de défendre l'enseigne sous laquelle ils ont choisi de travailler.

Paulino Bernal quand il a lancé la carrière des Relampagos del Norte, avait une expérience de l'attrait des travailleurs mexicains installés aux États-Unis pour les chansons romantiques qui racontent des histoires d'amours et de désamours tragiques. Les chansons de Ramón Ayala sont des chansons simples qui s'adressent à un public dont l'intérêt va au-delà de leur identité mexicaine et qui parlent des difficultés de la vie de tous les jours, de l'expérience d'avoir des centres d'intérêts sentimentaux de part et d'autre de la frontière et de pouvoir ou non satisfaire les envies ou les besoins qui leur sont attachés[13].

Catherine Ralgland a relevé que l'une des causes de la popularité de Ramón Ayala auprès de ses fans, est que ceux-ci le perçoivent comme quelqu'un dont le travail est aussi pénible que le leur, qu'il était bien connu qu'il donnait, la plupart du temps, au moins trois concerts par semaine[14]. Dans les entretiens qu'elle a eus avec Ramón Ayala, celui-ci lui a confirmé son propre respect pour les valeurs du monde du travail et sa fierté de se produire partout où on lui le demande. Bien qu'il soit devenu, une vedette transnationale, il a toujours conservé le besoin de démontrer ses préférences pour une existence simple et des valeurs familiales fortes[15].

Discographie

  • Cruzando Fronteras
  • 20 Éxitos
  • 30 Éxitos (2 CD's)
  • Dos Voces Unidas Por Primera Vez
  • 30 Corridos : Historias Norteñas
  • El Disco Que Se Ve (DVD et CD)
  • Et Titere en Sus Manos
  • El Número 100
  • Quedame Los Ojos
  • Venenosa
  • Antología
  • Tropa de Valientes
  • El Hombre y La Música
  • 20 Corridos Bravisimos
  • Viajando con Los Bravos
  • La Enorma Distancia
  • 2 Hojas Sin Rumbo
  • Bailamos Tia
  • 20 Boleros de Ojo
  • 20 Exitos Gigantes Vol 2
  • La Calandria
  • Que Casualidad
  • Puro Norte Vol 1
  • Pistoleros Famosos
  • Cantando con Mario Marichalar
  • Cantando con Eliseo Robles
  • Cantando con Juan Antonio Coronado
  • 20 Relámpagazos
  • Como una Flecha
  • Macario Leyva
  • Los Besos Que Perdí
  • 15 Éxitos Legendarios
  • SIGUEN RELAMPAGUEANDO
  • AY CONCHA LA PRINCIPAL
  • MI PIQUITO DE ORO
  • QUE VUELVA CONMIGO
  • QUE SUERTE LA MIA
  • BESOS Y CARICIAS
  • CASAS DE MADERA
  • 20 EXITOS GIGANTES
  • DAMELO
  • GAVIOTA
  • GIRA INTERNACIONAL
  • DINASTIA DE LA MUERTE
  • 20 EXITOS JUNTOS PARA SIEMPRE
  • ARRANCAME EL CORAZON
  • CALLE DE PIEDRA
  • UN PUNO DE TIERRA
  • ENSENAME A OLVIDAR
  • EL TRIUNFADOR
  • CORRIDOS AUTENTICOS
  • DISCO DE ORO 2
  • EXITOS GIGANTES VOL. 2
  • 15 ANIVERSARIO VOL 2
  • DIME CUANDO VOLVERAS
  • DE TAL PALO TAL ASTILLA
  • 3 EPOCAS
  • LA LATOSA
  • SU VIDA Y SU MUSICA
  • ME SACAS DE ONDA
  • ARRIBA SINALOA
  • HOMENAJE A JAJ
  • CORRIDOS FAMOSOS 2
  • LOS MEJORES CORRIDOS
  • CORRIDOS DEL 91
  • Y LLORO POR ELLA MU GORRION
  • MI ACORDEON Y YO
  • SUPER EXITOS EN CUMBIA
  • CORRIDOS FAMOSOS
  • TRISTES RECUERDOS
  • LA RAMA DEL MEZQUITE
  • 15 EXITOS NORTENOS
  • 15 EXITOS GIGANTES
  • MI GOLONDRINA
  • UNA BOTELLA
  • RECORDANDO A LOS RELAMPAGOS
  • UNA CARTA
  • PA QUE ME SIRVE LA VIDA
  • 2 DE COLECCION
  • DUELO DE POLKAS
  • DISCO DE ORO
  • SOLDADO RAZO
  • ESOS 2 AMIGOS
  • PUNALADA TRAPERA

Simples en collaboration


Simples vidéo en collaboration

Différents judiciaires

Concert privé pour des narcotrafiquants

Le , à l'issue d'une fusillade de 45 minutes, entre les tueurs à gages et les militaires, destinée à protéger Edgar Valdez Villareal (en), dit “La Barbie”, chef des troupes de « La Federación », alliance des narcotrafiquants du « Cartel de Sinaloa », du « Cartel de Juárez », du « Cartel Beltrán Leyva » et de quelques autres dans leur guerre contre le « Cartel de Los Zetas » et le « Cartel del Golfo », Ramón Ayala et Los Bravos del Norte, les membres du groupe Los Cadetes de Linares[note 5], et les membres du Grupo Torrente Musical[note 6], sont arrêtés par les commandos de la Marine mexicaine, alors qu'ils se produisent dans le cadre d'une fête privée, dans la localité de Los Limoneros, un quartier huppé de Cuernavaca dans l'état de Morelos[19] - [20] - [21].

Les affrontements font trois morts, mais Edgar Valdez Villareal parvient à s'échapper. 11 présumés hommes de mains des cartels, dont certains se révèleront être tout simplement les conducteurs dont les services avaient été loués par les musiciens, et 26 témoins sont transférés, accompagnés par un important dispositif de sécurité entre Aéroport International Général Mariano Matamoros (es) de Cuernavaca et l'Aéroport international de Mexico[18].

Le à la demande du Procureur général de la République du Mexique, un juge fédéral place en détention préventive 22 personnes parmi lesquelles figurent Ramón Ayala et sept des musiciens qui l'accompagnent[22]. Dès son arrestation Ramón Ayala proteste du fait que ça présence découle de l'exécution d'un contrat d'artiste et qu'il ne connait pas les organisateurs de la fête. Ramón Ayala et les membres de Los Cadetes de Linares introduisent un recours auprès de la Commission Nationale des Droits des Personnes Humaines afin de contester la légalité de leur détention. Raúl Plascencia Villanueva (es), le président de la commission accepte le recours et ouvre une enquête à ce sujet[22].

Adolfo de la Vega Elizondo, l'avocat de Ramón Ayala, conteste la procédure dans sa forme et accuse le bureau du Procureur général de la République de tenter de faire inculper son client pour blanchiment d'argent et délinquance organisée. Le des dizaines d'admirateurs de l'accordéoniste manifestent devant les bureaux du procureur et devant la prison où il est détenu afin d'exiger sa libération[22]. Le , à l'issue d'une expertise médicale, Ramón Ayala est remis en liberté afin de préserver sa santé.

Le , Guadalupe Fidencio Tijerina Peña, du groupe Los Cadetes de Linares, est transféré de la prison vers un hôpital afin que les complications de son diabète soient traitées. Le , Guadalupe Fidencio Tijerina Peña et les autres musiciens du groupe Los Cadetes de Linares[note 7], ainsi qu'un membre du groupe Torrente Musical[note 8] sont remis en liberté faute de preuves. José Carlos Salinas Rodríguez, Rolando Ávila et Hugo Grajales Cantú[note 9] sont présentés à un juge pénal sous l'accusation de concours à une organisation criminelle[24].

Le , dans une conférence de presse qu'il tient dans un restaurant de Pharr au Texas, Ramón Ayala confirme que les autorités mexicaines n'ont retenu, à son encontre, aucune relation avec le crime organisé, et qu'il est tout à fait libre d'exercer son métier aussi bien aux États-Unis qu'au Mexique[25].

L'incident est révélateur du peu de contrôle que les artistes, leurs imprésarios, et les sociétés de promotions exercent à l'égard de la qualité de leurs clients. Le fait que la mésaventure soit arrivée à des vedettes du niveau de renommée dont jouissent Ramón Ayala et Los Cadetes de Linares, révèlent aussi les dangers qu'ont pu courir des artistes de réputation plus modeste pendant les années de la « guerre contre les mafias de la drogue »[note 11].

Contentieux avec Mario Marichalar

En , Ramón Ayala et Mario Marichalar, première voix et bajoquintista des Bravos del Norte depuis 1993, ont tous deux annoncés être entrés dans une procédure judiciaire relative aux redevances versées aux musiciens du groupe. Selon Ray Thomas, l'avocat de Ramón Ayala, la dispute a pour origine une réclamation de Mario Marichalar auprès de SoundExchange, l'organisation contractuellemen chargées de collecter les redevances dues à Ramón Ayala pour l'utilisation de ses œuvres, a contraint celle-ci a suspendre ses paiements jusqu'à ce que le contentieux soit apuré, et contraint les deux artistes à engager des procédures judiciaires pour le faire. Mario Marichalar a repris l'article de The Monitor sur son compte Facebook, mais a refusé de faire un quelconque commentaire à ce sujet[28].

Ne pas confondre

  • Ramon Ayala (Ramón Covarrubias Garza) avec Ramón Ayala (Ramón Ayala Benítez[note 12]), originaire de Donna au Texas, fils de Pedro Ayala, pionnier du conjunto-noteño, compagnon du National Endowment for the Arts, surnommé « El Monarca del Acordeon (Le Monarque de l'Accordéon) »[29]. . Ramón Ayala (Benítez) et ses frères, Pedro Jr. et Emilio, ont formé un conjunto nommé « Los Hermanos Ayala »[30] - [31].
  • Ramon Ayala (Ramón Covarrubias Garza) avec Ramón Luis Ayala Rodríguez (Daddy Yankee), dont le père, percusionniste de Salsa, se nomme aussi Ramón Ayala et dont la mère est Rosa Rodríguez, tous trois originaires de Porto Rico[32].

Bibliographie

Articles et ouvrages

  • (en) Laura Lincoln et Karen Gerhardt, Donna, Texas, Chicago, Arcadia Publishing, 128 p. (ISBN 0-7385-1943-X, lire en ligne).
  • (es) Edmundo Pérez Medina, Que me entierren con narcocorridos, Grijalbo, , 239 p. (ISBN 6073110839 et 978-6073110839).
  • (en) Charles Reagan Wilson, « Accordion », The New Encyclopedia of Southern Culture, University of North-Carolina Press, vol. 12, (ISBN 978-0-8078-3239-4, lire en ligne).
  • (en) Catherine Ragland, Musica Nortena : Mexican Americans Creating a Nation Between Nations, Philadelphie, Temple University Press, , 268 p. (ISBN 978-1-59213-746-6 et 978-1-59213-747-3, lire en ligne).
  • (en) Nicolás Kanellos, Claudio Esteva-Fabregat et Félix Padilla, Handbook of Hispanic Culture-Literature, Houston, Arte Publico Press, University of Houston. Instituo de Cooperacion Iberoamericana, (ISBN 1-55885-101-1, lire en ligne).
  • (en) Ramiro Burr, The Billboard guide to Tejano and regional Mexican music, New York, Billboard Books (ISBN 978-0-823-07691-8, OCLC 237346038).

Ressources en ligne

Notes et références

Références
Notes
  1. En souvenir de cette enfance démunie, il offre chaque année, en décembre, dans sa propriété de Hidalgo au Texas, 15 000 jouets à des enfants économiquement défavorisés[1].
  2. « Segundo grado de educación básica} à peu près équivalent aujourd’hui à celui du « brevet des collèges » en France. Il est assez difficile, rétrospectivement, d'évaluer à quoi ceci correspondait dans les années 1950. »
  3. La mention de cet achat figure dans toutes les biografies de Ramón Ayala sans que l'auteur ne se préoccupe de préciser qui ou qel était le « Sotero Fernández ». Le fait doit être confirmé, mais il s'agit très vraisemblablement du frère de la chanteuse et actrice Rosita Fernández, elle aussi originaire de Monterrey et dont les enfants ont à peu près le même âge que Ramón Ayala[5]
  4. « Otra Estrella Que Se Fue » attribuée à Ruben Q Salas dans le répertoire SACM et à Ruben Roca dans le répertoire BMI. Peut-être une erreur d'enregistrement de l'éditeur Morada Music dans l'un des deux registres.
  5. dont Homero Guerrero et Guadalupe Tijerina[18].
  6. Alors composé de : Jesús Escamilla, Rolando Ávila, José Carlos Salinas, Mauricio Vitela, et Jesús Muñoz[18]
  7. Gustavo Guerrero García et Jorge Luis Berástegui Lerma[23].
  8. José Francisco García Cortés[23].
  9. manager de los Cadetes de Linares.[23].
  10. Édgar Valdez Villarreal (es) est revenu ensuite sur l'ensemble de ses déclarations au prétexte qu'elles lui avaient été extorquées par la force; Il avait pu connaître, par ailleurs, Ramón Ayala, à l'époque où il était entraineur de football américain au Texas. Il n'a jamais été jugé au Mexique car les États-Unis avaient exigé son extradition. Il est citoyen américain, et semble avoir été un informateur de la DEA et du FBI sur les activités des cartels, et les cartels sur les infiltrations de la DEA. Il a été jugé et condamné aux États-Unis, et s'est vu infliger des peines qui paraissent légères en regard des crimes que les rumeurs lui ont attribué, mais qui n'ont de toute manière jamais été instruits.
  11. La presse mexicaine publie souvent des marronniers relatifs à de présumés liens entre musiciens et barons de la drogue. Même dans les situations graves, peu de preuves ont été mises en évidence, et très peu de personnes ont été condamnées à ce titre. Ni la presse, ni les noticiers officiels n'ont jamais fait état d'une condamnation prononcée à l'égard des personnes dont les noms ont été cités dans cette affaire. La presse a simplement "oublié" de publier une mise au point quand elles ont bénéficié de non-lieux. Dans les interviews qu'il a données et où il évoque la question, Guadalupe Fidencio Tijerina Peña, s'il a décrit les aspects dangereux de la situation, n'a jamais évoqué les développements judiciaires ou le fait qu'il a été trompé par quelqu'un parmi ses relations. Personne ne voit pourquoi les musiciens seraient plus susceptibles de relations économiques avec les narcotrafiquants que d'autres métiers artistiques qui manipulent plus d'argent et dont le commerce est, a priori, plus susceptible de donner lieu à des faits comme le blanchiment d'argent. La presse reste, sur ce sujet, au niveau des ragots[26] - [27].
  12. Nom donné par commodité car sa mère se nomme Esperanza Benítez. L'artiste lui-même ne l'a peut-être jamais utilisé.

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