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RĂ©seau Centre-Europe des pipelines

Le RĂ©seau Centre-Europe des pipelines (Central Europe Pipeline System en anglais) ou CEPS est, avec ses 5 314 km de pipelines, le plus important rĂ©seau d'olĂ©oducs de l'Otan. Ce rĂ©seau traverse la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg qui en sont membres et pays hĂ´tes. Les États-Unis font Ă©galement partie de l'organisation[1]. Le Royaume-Uni s'en est retirĂ© en 2002 [2] et le Canada a fait de mĂŞme le [3].

RĂ©seau Centre-Europe des pipelines
Central Europe Pipeline System
Image illustrative de l’article Réseau Centre-Europe des pipelines
Signalisation d'un pipeline près d'Untergruppenbach.
Informations géographiques
Pays France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg
Image illustrative de l’article Réseau Centre-Europe des pipelines
Le réseau Centre-Europe des pipelines en France en 1970.
Informations générales
Type de produits Carburant
Mise en service 1959
Longueur 5 314 km (2017)
Diamètre 15 à 30 centimètres environ.
Propriétaire(s) Drapeau de l'OTAN

Mission

Le CEPS a été créé pour des raisons de logistique militaire afin d'alimenter en carburant différents aéronefs et véhicules terrestres des forces armées des nations membres de l’Otan. Financé en 1958 par le programme d'infrastructure commune de l'Otan, son utilisation à des fins civiles a été autorisée dès 1959 avec une clause de priorité militaire[4]. Depuis 2017, le CEPS alimente en carburant, entre autres, les aéroports d'Amsterdam (Schiphol), Bruxelles, Francfort, Luxembourg, Cologne, Bâle et Zurich. En 2016, avec quelque 12 millions de m3 livrés, les recettes tirées des activités non militaires ont permis de réduire sensiblement le coût du CEPS pour les six pays membres[5].

Histoire

La construction du réseau CEPS a commencé à la fin des années 1950. Dans les années 1960, avec de nouvelles lignes et terminaux, il s'est progressivement étendu en se ramifiant en Allemagne de l'Ouest pour ravitailler les forces de l'Otan dont celles des États-Unis.

Dans les années 1980, le pipeline a été attaqué à plusieurs reprises par des organisations terroristes. Le , les Cellules communistes combattantes - une organisation terroriste communiste belge - perpètre cinq attentats à la bombe contre l'oléoduc[6] et une autre le , tandis qu'un groupe français faisait exploser une bombe au centre informatique de gestion des oléoducs à Versailles[7] - [8]. Plus tôt cette même année, en , un attentat à la bombe a été perpétré en Allemagne de l'Ouest par les sympathisants de la Fraction armée rouge.

Après une période de développement du CEPS, la fin de la guerre froide en 1989 a donné le premier signe du démantèlement des installations excédentaires qui furent désactivées durant la seconde moitié des années 1990. Les besoins militaires en continuelle décroissance et le besoin d’une optimisation des capacités du réseau conduisirent à un deuxième puis un troisième plan de rationalisation/neutralisation. Une partie du réseau a été cédée à des entreprises civiles.

Un maillon du réseau de pipelines de l’Otan

À partir de 1958, le réseau de pipelines de l'Otan pour l'approvisionnement de ses moyens militaires se met en place, il comporte un total de dix réseaux, dont le réseau Centre-Europe des pipelines.

En 1970, il est long d'environ 10 000 kilomètres et offre une capacitĂ© de stockage de 2 millions de mètres cubes[9].

En 2011, il comptait 11 500 km de pipelines traversant treize pays auquel il faut ajouter les dĂ©pĂ´ts connexes, les bases aĂ©riennes raccordĂ©es, les aĂ©roports civils, les stations de pompage, les raffineries et les points d’entrĂ©e.

En 2017, il est long d’environ 10 000 kilomètres, traverse douze pays de l’Otan et offre une capacitĂ© de stockage de 4,1 millions de mètres cubes[4].

Généralités

Le rĂ©seau Centre-Europe des pipelines est le rĂ©seau d’olĂ©oducs multi-produits transfrontalier le plus long de l’Otan. Il traverse les nations hĂ´tes que sont l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas, et s’étend en 2017 sur plus de 5 314 km un diamètre allant de 15 Ă  30 centimètres. Il relie Ă  cette date 29 dĂ©pĂ´ts militaires et 6 dĂ©pĂ´ts non-Otan utilisĂ©s Ă  des fins non militaires offrant une capacitĂ© totale de stockage de 1,2 million de mètres cubes[10].

Lors de sa création en 1958, le CEPS a été doté de deux organes directeurs : le Bureau Centre‑Europe des pipelines (CEPO) et le Comité de gestion Centre‑Europe des pipelines (CEPPC).

L'organe exécutif, appelé Agence Centre‑Europe d'exploitation (CEOA), a été créé le . Cette agence civile était implantée initialement à Paris, au palais de Chaillot (siège politique de l’Otan depuis 1952), avant d’être transférée au 11 bis, avenue général Pershing à Versailles en Île-de-France, où ses nouveaux locaux furent inaugurés officiellement le par le secrétaire général de l’Otan, qui était alors Paul-Henri Spaak.

Ce réseau n'a pas été touché par le retrait de la France du commandement intégré en 1967. Les forces armées sont les premiers destinataires mais elles n’utilisent que moins de 10 % des carburants en temps de paix et les 90 % restant sont destinés à des clients civils.

Quelques décennies plus tard, en 1997, le Conseil de l'Atlantique nord a entériné la nouvelle charte de la CEPMO, approuvée par les deux organes directeurs. Cette charte définissait la structure et les responsabilités de la nouvelle organisation de gestion du CEPS : la CEPMO, qui était constituée d’un comité de direction unique et d'une agence (la CEPMA)[11].

En 1993, le CEPMA et les organisations nationales employaient 1 486 civils et militaires, son rĂ©seau faisait 6 600 km de long, Ă©tait connectĂ© Ă  57 bases aĂ©riennes, disposait de 64 dĂ©pĂ´ts d'une capacitĂ© de stockage de deux millions de mètres cubes[12].

En 2008, le rĂ©seau employait 920 personnes, son rĂ©seau faisait 5 120 km de long au dĂ©part de cinq ports (Rotterdam, Anvers, Gand, Le Havre et Marseille/Fos/Lavera, le CEPS Ă©tait connectĂ© Ă  28 bases aĂ©riennes et six aĂ©roports internationaux (Amsterdam, Liège, Bruxelles, Köln/Bonn, Francfort et Luxembourg), il disposait alors de 34 dĂ©pĂ´ts de l’Otan et 5 non-Otan offrant une capacitĂ© de stockage de 1,3 million de m3 et il a transportĂ© 13 millions de m3 de produits pĂ©troliers sur une distance moyenne de 360 km[13].

À côté des cinq nations hôtes sur le territoire desquelles s’étend le réseau, les États-Unis sont aussi membre du programme CEPS en tant qu’utilisateur militaire (user nation) et le plus gros volume de transport militaire fourni par le CEPS est destiné au Commandement des forces des États-Unis en Europe, plus particulièrement aux bases aériennes de Ramstein et Spangdahlem en Allemagne.

En plus de l’approvisionnement en vrac de la clientèle militaire en produits pétroliers, la clientèle civile a de plus en plus recours au CEPS. Cette tendance est très marquée depuis 1989, date de la chute du mur de Berlin.

Le , la nouvelle agence Otan de soutien a été créée par la fusion des trois organisations alors en place : l’agence Otan d'entretien et d'approvisionnement (NAMSA), l’agence Otan de gestion du transport aérien (NAMA) et l'agence de gestion des oléoducs en Centre‑Europe (CEPMA). En , l’agence Otan de soutien est devenue l’agence Otan de soutien et d’acquisition (NSPA)[14].

Allemagne

La gestion du CEPS en Allemagne (et du NEPS (North European Pipeline System) entre le Danemark et le nord du pays) est à l'origine confiée à l'entreprise publique Industrieverwaltungsgesellschaft (IVG, se traduit par Société de gestion industrielle) et gérée par sa filiale « Fernleitungs-Betriebs-Gesellschaft » (FBG) - qui a son siège à Bad Godesberg[15]. Une autre filiale, « Vereinigte Tanklager und Transportmittel GmbH » (VTG) s'occupait des wagons-citernes pour le transport ferroviaire. Seule FBG a conservé sa position de société fédérale et est désormais responsable du transport et du stockage des carburants.

Le dernier tronçon a été terminé trente ans après le début du programme le avec la mise en service de 80 km de pipeline d'Aalen à Leipheim[16].

L'objectif d'origine du CEPS était d'alimenter en carburant les unités militaires des divers pays de l'Otan stationnant en Allemagne de l'Ouest face à leurs homologues du Pacte de Varsovie de l'autre coté du rideau de fer.

La réduction de la Bundeswehr après la fin de la guerre froide, mais en particulier la réduction de la présence des forces de l'Otan depuis les années 1990, a entraîné une baisse significative des besoins militaires. Sous la responsabilité de la FBG en 2016 se trouve le matériel suivant (chiffres de 1993 entre parenthèses)[17]:

  • 14 parcs de stockage (31) ;
  • 22 pompes haute pression (50) ;
  • environ 1 750 km de canalisations souterraines (3 026) ;
  • 11 stations essence (31) ;
  • 2 systèmes de remplissage de wagons-citernes (3).

Belgique

La Belgian Pipeline Organisation (BPO) est l’organisation nationale belge ; elle fut créée à la suite de la fusion de la 4e division belge des oléoducs de l'Otan et de l’ANPL (Agence nationale des pipelines) en . À la suite d’un accord de coopération belgo-luxembourgeois, la BPO est également responsable de la zone CEPS sur le territoire du grand-duché de Luxembourg.

À la fin de 2015, le tableau organique de la BPO compte 215 postes, dont 162 sont à charge du budget international de fonctionnement du CEPS (en 1990 ces chiffres étaient respectivement 330 et un peu plus de 200 personnes). Environ les deux tiers de l’effectif se trouve au siège central à Louvain.

Le Belgian Pipeline Organisation surveille depuis sa salle de contrĂ´le de Louvain, en 2011, 800 km de conduites enterrĂ©es (diamètres variant de 4 Ă  12 pouces, dotĂ©es d’une capacitĂ© de transport comprise entre 25 et 520 m3/h), 14 stations de pompage haute pression[18] et cinq dĂ©pĂ´ts d’une capacitĂ© totale d’environ 100 000 m3[19].

L’évolution des quantités pompées par an exprimées en mètres cubes kilomètres (m3·km) au sein de la zone de responsabilité de la BPO, indique une forte augmentation des activités de transport entre les années 1980 et 2000 :

  • 1980 : 220 000 000 m3 km ;
  • 1990 : 300 000 000 m3 km ;
  • 1995 : 600 000 000 m3 km ;
  • 2000 : 678 000 000 m3 km.

En 2006, le cap du milliard de m3·km a Ă©tĂ© franchi pour se stabiliser par la suite aux alentours de 1,15 milliard de m3·km par an[19].

Canada

Le Canada, avant son retrait fin 2006, possĂ©dait et stockait 10 000 mètres cubes de carburant aviation dans le rĂ©seau ; de plus, il possĂ©dait et fournissait 5 717 mètres cubes constituant sa part du contenu de ligne nĂ©cessaire Ă  l’exploitation du rĂ©seau. Le carburant canadien reprĂ©sentait environ 1,6 % de la capacitĂ© totale du CEPS.

Il participait au financement Ă  hauteur de 2,063 % et a payĂ© entre 2005 et 2010 un total de 3,8 millions de dollars canadiens[3].

France

La partie française est appelée oléoducs de défense commune en France (ODCF) ou nommée, au singulier, oléoduc de défense commune (ODC). Le réseau est supervisé par le Service national des oléoducs interalliés (SNOI) dirigé par un ingénieur général de 2e classe, mais son exploitation effective est confiée à la société Trapil qui consacre en 2013 un effectif de 261 personnes au CEPS[20].

À sa création forte de trois divisions (les DODC 1 à 3), la partie française n'en compte plus qu'une seule aujourd'hui avec le centre de dispatching à Champforgeuil. Elle comprend quatre régions : nord (siège à Cambrai), est (siège à Phalsbourg), centre (siège à Langres), sud (siège à Fos-sur-Mer).

Elle compte, en 2013, 2 260 km de canalisations, 14 dĂ©pĂ´ts pĂ©troliers d'une capacitĂ© de stockage de 510 000 m3 (82 rĂ©servoirs de capacitĂ© unitaire allant de 2 700 Ă  10 700 m3), y compris les 170 000 m3 louĂ©s Ă  la SAGESS, et 35 stations de pompage haute pression.

Entre 2009 et 2015 l'ODC a transportĂ© annuellement de 1 571 Ă  1 980 MT.km, soit environ 20 % du trafic des produits par olĂ©oduc en France[21].

Elle assure en France métropolitaine environ la moitié des approvisionnements en produits pétroliers nécessaires aux Forces armées françaises, grâce aux établissements du Service des essences des armées (SEA) qui lui sont rattachés, à savoir (en 2013)[22] :

Le point d'entrée ouest du réseau Centre-Europe se situe au port du Havre où il est géré par la Compagnie industrielle maritime (la CIM, société de stockage d’hydrocarbures)[23]. Au total avec les raccordements au terminal pétrolier de Fos-sur-Mer, à Dunkerque et au Havre, avec ses liaisons avec les autres divisions du CEPS, et ses interconnexions avec les ouvrages civils Le Havre-Paris (LHP) de la société TRAPIL et Donges-Melun-Metz (DMM) de la société française Donges-Metz (SFDM), les ODC disposent en France de quatre points d'entrée majeurs sur les façades maritimes et de raccordements à la plupart des raffineries françaises.

Historique

En même temps que l'exploitation de son propre réseau civil (LHP), la société française Trapil a reçu pour mission d'étudier et de construire entre 1953 et 1962, puis d'exploiter et de gérer « par ordre et pour le compte de l'État » :

  • les infrastructures du rĂ©seau des ODC[24], rĂ©seau français des olĂ©oducs en Centre-Europe de l'Otan ;
  • le pipeline Donges-Melun-Metz (DMM), conçu pour rĂ©pondre aux prĂ©occupations militaires de l'immĂ©diat après-guerre ; Ă  l'origine propriĂ©tĂ© de l'armĂ©e amĂ©ricaine. Le DMM a Ă©tĂ© rĂ©trocĂ©dĂ© en 1967 Ă  l'État français, qui en a alors confiĂ© l'exploitation Ă  Trapil, y compris pour une utilisation civile.

En 1970, elle comprend 2 179 km de pipeline, 17 dĂ©pĂ´ts de stockage avec une capacitĂ© de 4 218 000 barils (690 314 m3) et six installations de dĂ©chargement de navires-citernes. Les divisions 1 et 3 sont gĂ©rĂ©es pour le compte du Gouvernement français par la sociĂ©tĂ© Trapil et la division 2 est dirigĂ©e par du personnel militaire[25].

Un désaccord entre les États-Unis et la France entraîna, à effet du , la cessation des activités de transport et de stockage et la cession à la France des installations du système DMM. À la suite d'un appel d'offres, le , l'État français a concédé l'exploitation du DMM à la Société française du Donges-Metz (SFDM), filiale de Bolloré Énergies[26] et créée à cet effet. Le un contrat délégua l'exploitation à Trapil. Il a ensuite été dénoncé et depuis le SFDM exploite seul ce réseau.

Pays-Bas

Les Pays-Bas ont confié l’exécution des tâches du CEPS sur son territoire à la « Defensie Pijpleiding Organisatie » (DPO) ayant ses bureaux au ministère de la Défense néerlandais à La Haye.

En 2017, le rĂ©seau dont les opĂ©rations dĂ©butent en 1957 fait environ 550 km et son diamètre est de 12,5 Ă  30 cm, la pression est de 80 bars et il peut transporter 550 m3 par heure. Son point d'entrĂ©e est Ă  cette date Ă  Europoort Botlek dans le port de Rotterdam et ses stations de pompage sont Ă  Pernis (Rotterdam), Klaphek Ă  Nieuwegein et Markelo.

Il relie les principales bases aériennes de la Force aérienne royale néerlandaise : la base aérienne Volkel-Uden, l'aéroport d'Eindhoven, et Gilze-Rijen Air Base (en), celle de Leeuwarden Air Base (en) l’étant par mer, ainsi que l'aéroport international d'Amsterdam-Schiphol[27];

Il faisait, en 2014, 600 km et son point d'entrĂ©e Ă©tait alors Botlek, il alimentait Ă©galement Soesterberg Air Base jusqu’à sa fermeture en 2008[28].

Notes et références

  1. « Réseau Centre-Europe des pipelines », sur nato.int, (consulté le ).
  2. « Les organisations internationale et nationales », sur bo-nato.be, Belgian Pipeline Organisation (consulté le ).
  3. Évaluation du programme de contributions à l’Otan, rapport final, ministère canadien de la Défense nationale, , 91 p. (lire en ligne), p. 83.
  4. « Réseau de pipelines de l’Otan », sur nato.int, (consulté le ).
  5. NSPA, « Réseau du CEPS », sur nspa.nato.int (consulté le ).
  6. « CCC - Action contre les pipe-lines de l'Otan », sur cellulescommunistescombattantes.be.
  7. « CCC - Actions internationales contre l'Otan », sur cellulescommunistescombattantes.be.
  8. Bernard Francq, « Les Cellules communistes combattantes : les deux figures d'une inversion », Sociologie du travail, vol. 28, no 4 « Violence politique du terrorisme »,‎ , p. 460 (DOI 10.3406/sotra.1986.2098).
  9. OTAN Documentation, OTAN, , 434 p., p. 150.
  10. « Réseau d'oléoducs en Centre-Europe (CEPS) », sur nato.int, (consulté le ).
  11. « L'Otan : Organisation et fonctionnement », sur defense.gouv.fr, Ministère français de la Défense, (consulté le ).
  12. (en) Licence to Operate, Defensie Pijpleiding Organisatie, , 18 p., PDF (lire en ligne), p. 8.
  13. [PDF](en) « Central Europe Pipeline System - A «state of the art» System, reliable for NATO and used by civilian companies » (version du 10 mars 2011 sur Internet Archive).
  14. « Agence de gestion des oléoducs en Centre Europe (CEPMA) (archives) », sur nato.int, (consulté le ).
  15. (de) « Herzlich Willkommen bei der FBG », sur fbg.de (consulté le ).
  16. (de) « Bundeswehr.de – NATO-Pipeline nach 30 Jahren endlich komplett » (version du 28 avril 2013 sur Internet Archive)
  17. (de) Fernleitungs-Betriebsgesellschaft mbH, « Broschüre 60 Jahre FBG » [PDF], (consulté le )
  18. « Le réseau de pipelines de l'Otan », sur euronews.com, (consulté le ).
  19. « L'organisation interne de la BPO », sur bpo-nato.be (consulté le ).
  20. « Visite du directeur général dans les installations du CEPS en France », sur nspa.nato.int, (consulté le ).
  21. « Les infrastructures pétrolières et les stocks stratégiques pétroliers » [PDF], sur ecologique-solidaire.gouv.fr, ministère de la Transition écologique et solidaire, (consulté le ).
  22. « L’utilisation des réseaux oléoducs au SEA », sur defense.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « Les chroniques de l'Otan, épisode 3 », sur natochronicles.org, (consulté le ).
  24. « Les réseaux oes Oléoducs de défense commune (ODC) », sur trapil.fr.
  25. (en) Department of Defense appropriations for fiscal year 1971 : hearings before the Subcommittee of the Committee on Appropriations, United States Senate, Ninety-first Congress, second session, on H.R. [19590], Bureau d'impression du gouvernement des États-Unis, , 1064 p. (lire en ligne), p. 138.
  26. « Données juridiques et financières sur la Société française du Donges-Metz (SFDM) », sur societe.com.
  27. (nl) « Defensie Pijpleiding Organisatie Fueling your Wings Corporate brochure » [PDF], , p. 18.
  28. (nl) Ingmar Kooman, « Inspecteren met helikopterview », sur magazines.defensie.nl, (consulté le ).

Bibliographie

Voir aussi

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